David Catarivas

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
David Catarivas
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
IsraëlVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

David Catarivas (né le à Constantinople et mort le ) est un journaliste et écrivain français d'origine turque, auteur d'ouvrages sur le kibboutz et Israël. Il immigre en Israël et devient un diplomate israélien.

Biographie[modifier | modifier le code]

David Catarivas est né le 10 août 1921 à Constantinople, en Turquie[1].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Il est membre des Éclaireurs israélites de France (EIF) à Paris. En 1941, il organise des colonies de vacances pour des enfants juifs dont les parents ont été arrêtés.

En tant que Juif turc, il n'est pas requis de porter l'étoile jaune. Il place des enfants juifs dans des fermes ou dans des monastères. Il fabrique des faux papiers et distribue des tracts[2].

Après la Guerre[modifier | modifier le code]

Il devient président des Étudiants juifs, en France.

En 1950, il fait son alya en Israël. Il devient journaliste à la radio israélienne Kol Israel.

Il entre ensuite au ministère des Affaires étrangères où il mène une longue carrière diplomatique. Il effectue de nombreuses missions à l’étranger, assumant notamment les fonctions de délégué d’Israël à l’UNESCO.

Il donne de nombreuses conférences.

A l’âge de 52 ans, il se retire au kibboutz Hanita, situé à la frontière nord du pays, où il vit jusqu’à sa mort. Il y travaille, à mi-temps, dans l’usine d’optique spécialisée dans la fabrication de lentilles.

Journaliste, il collabore pendant plusieurs années avec le Jerusalem Post en français où il écrit une chronique hebdomadaire sur un thème de l’actualité. Il participe à de nombreuses reprises aux émissions d’Arutz 7 en français où il est souvent été interviewé pour analyser la situation politique en Israël[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Ses ouvrages sont traduits en 6 langues[4] :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]