Alain Hirschler

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Alain Hirschler, né le à Mulhouse (Haut-Rhin), survivant de la Shoah, juriste et clarinettiste de jazz et de klezmer, est le fils de René Hirschler grand rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin, mort en déportation et de Simone Hirschler, morte au camp d'Auschwitz.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alain Hirschler est né le à Mulhouse (Haut-Rhin). Il est le plus jeune des trois enfants du rabbin René Hirschler et de Simone Hirschler, qui se sont épousés Le .

René Hirschler naît le à Marseille ,dans une famille à la double origine, comtadine et alsacienne. Son père Raoul Hirschler, est ministre officiant (hazzan) de la synagogue consistoriale de Marseille. Il fait ses études au Séminaire israélite de France (SIF), à Paris. Il est nommé rabbin de Mulhouse en 1929, à l'âge de 23 ans.

Simone Hirschler, née Lévy le à Mulhouse, est la fille ainée de Paul Lévy, propriétaire d'une entreprise de recyclage de textiles en gros, et de Berthe Coblenz. Avec sa famille et son frère Francis, elle habite rue de Modenheim à Illzach (Haut-Rhin).

Alain Hirschlera deux sœurs: Miriam Oppenheimer[1] née le , Josseline Norych[2]née le .

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le , René Hirschler et Simone Hirschler sont arrêtés à Marseille. Leur dernière adresse est au 65, boulevard des Vagues[3]. En , ils sont transférés au camp de Drancy. Ils sont déportés le par le convoi no 67 au camp d'Auschwitz. Simone est dirigée à l'annexe Auschwitz II (Birkenau) et est gazée le . Quand les Soviétiques approchent d'Auschwitz, René Hirschler est forcé par les SS à une marche de la mort vers Mauthausen, puis transféré au camp de concentration d'Ebensee. Il y meurt fin , peu avant la libération du camp, sous les coups d'un SS parce qu'il avait pris l'emballage d'un sac de ciment pour se protéger du froid.

Les trois enfants survivent à la guerre, cachés à Combloux dans un home d'enfant avec les enfants du rabbin Israël Salzer[4], puis Saint-Gervais (Haute-Savoie) et enfin à La Bourboule (Puy-de-Dôme), dans la pension Villa Gracieuse de Georges et Marie-Louise Mazeau qui ont reçu, à titre posthume, la médaille des Justes[5].

Après la guerre[modifier | modifier le code]

Orphelins, les enfants Hirschler sont pris en charge à la Libération par leur oncle maternel, Francis Lévy, qui devient leur tuteur. Leur grand-mère, Berthe Lévy, se charge ensuite de leur éducation à Paris[6].

Alain Hirschler devient juriste dans un établissement public, à la retraite joue de la clarinette en concerts de jazz et de musique klezmer[6],[7],[8],[9].

Mémoire de la Shoah[modifier | modifier le code]

Alain Hirschler témoigne sur sa vie d'enfant caché pendant la Shoah et sur ses parents[10],[11], [12],[13],[14].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]