Utilisateur:Mathieugp/Brouillons/Démographie linguistique du Québec
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Cet article présente la démographie linguistique du Québec telle qu'elle apparaît à la lumière des différentes études faîtes pour la plupart à partir des données recueillies sur le territoire du Québec lors des recensements de la population du Canada effectuée par Statistique Canada tous les cinq ans.
Aperçu général[modifier | modifier le code]
Les recensements de la population effectués par Statistique Canada à tous les cinq ans fournissent trois données brutes directement utiles aux études en démographie linguistique : la langue maternelle, la langue parlée le plus souvent à la maison et la connaissance des langues officielles. Ce données ne proviennent pas de l'ensemble des réponses, elles sont issues d'un échantillon de données provenant de 20 % des ménages recensés[B 1].
Le tableau suivant donne un aperçu des principales données brutes du recensement ayant trait à la langue :
Langue | Locuteurs selon la langue maternelle | Locuteurs selon la langue parlée le plus souvent à la maison | Personnes se déclarant aptes à converser dans la langue | Personnes se déclarant aptes à converser uniquement dans la langue |
---|---|---|---|---|
Français | 5 916 840 (79,6%)[B 2] | 6 085 155 (81,8%)[B 3] | 7 028 740 (94,5%) | 4 010 880 (53,9%)[B 4] |
Anglais | 607 165 (8,2%)[B 5] | 787 885 (10,6%) | 3 354 645 (45,1%)[B 6] | 336 785 (4,5%)[B 7] |
Autres | 939 350 (12,6%)[B 8] | 518 320 (6,97%)[B 9] | - | - |
Ensemble de la population[modifier | modifier le code]
Langue maternelle[modifier | modifier le code]
Depuis le recensement de la population de 1951, Statistique Canada recueille des données sur la langue maternelle. Depuis le recensement de 1991, la question posée aux répondants est la suivante[A 1] :
« Quelle est la langue que cette personne a apprise en premier lieu à la maison dans son enfance et qu’elle comprend encore? » Si cette personne ne comprend plus la première langue apprise, indiquez la seconde langue qu’elle a apprise.[A 2]
1991 | 1996 | 2001 | 2006 | |
---|---|---|---|---|
Langue française uniquement | 5 700 150[B 10] | 5 761 765[B 11] | 5 877 660[B 12] | |
Langue anglaise uniquement | 586 435[B 13] | 557 040[B 14] | 575 555[B 15] | |
Langue française et anglaise | 50 585[B 16] | 50 060[B 17] | 43 335[B 18] | |
Autres langues | 657 580[B 19] | 756 710[B 20] | 939 350[B 21] |
Une première depuis 1931, la proportion de la population de langue maternelle française du Québec passe sous la barre des 80% au recensement de 2006. Statistique Canada attribue cette baisse à combinaison des facteurs suivants : 1) une forte immigration allophone et 2) de faibles pertes anglophones dans les échanges migratoires avec les provinces anglophones du Canada[B 22].
Pour la première fois depuis 1976, les effectifs de la population de langue maternelle anglaise sont en hausse[B 23]. Relativement aux données du recensement de 2001, le taux d'accroissement de la population de langue maternelle anglaise (+2,7 %) dépasse celui de la population de langue maternelle française (+2,0 %)[B 24].
Connaissance des langues[modifier | modifier le code]
1991 | 1996 | 2001 | 2006 | |
---|---|---|---|---|
Langue française uniquement | 3 951 715[B 25] | 3 831 350[B 26] | 4 010 880[B 27] | |
Langue anglaise uniquement | 358 505[B 28] | 327 045[B 29] | 336 785[B 30] | |
Langue française et anglaise | 2 660 590[B 31] | 2 907 700[B 32] | 3 017 860[B 33] | |
Ni le français ni l'anglais | 74 270[B 34] | 59 485[B 35] | 70 375[B 36] |
Usage des langues à la maison[modifier | modifier le code]
1991 | 1996 | 2001 | 2006 | |
---|---|---|---|---|
Langue française | 5 770 920[B 37] | 5 862 120[B 38] | 6 027 735[B 39] | |
Langue anglaise | 710 970[B 40] | 700 890[B 41] | 744 430[B 42] | |
Langue française et anglaise | 65 515[B 43] | 59 500[B 44] | 52 325[B 45] | |
Autre langue | 411 010[B 46] | 421 480[B 47] | 518 320[B 48] |
Usage des langues au travail[modifier | modifier le code]
Depuis 2001, le questionnaire de recensement de Statistique Canada pose les deux questions suivantes concernant la langue de travail du répondant :
- 48 a) Dans cet emploi, quelle langue cette personne utilisait-elle le plus souvent ?
- 48 b) Cette personne utilisait-elle régulièrement d’autres langues dans cet emploi ?
Le tableau suivant présente des données sommaires concernant les langues de utilisées au travail par les travailleurs québécois en 2001, en fonction du lieu de travail :
Type d'utilisation | Ensemble du Québec | Région de Montréal | Reste du Québec | Ensemble du Canada |
---|---|---|---|---|
Utilisation du français comme langue principale de travail | 82,4% | 72,4% | 92,8% | 25,6% |
Utilisation de l'anglais comme langue principale de travail | 11,6% | 18,5% | 4,4% | 84,7% |
Utilisation exclusive du français au travail | 59,6% | 42,6% | 77,3% | 21,8% |
Utilisation exclusive de l'anglais au travail | 4,4% | 6,8% | 2,0% | 78,4% |
Substitutions linguistiques[modifier | modifier le code]
Le tableau suivant présente des données sommaires concernant les substitutions linguistiques de la population recensée au Québec :
(A) Langue | (B) Locuteurs selon la langue maternelle | (C) Locuteurs selon la langue d'usage à la maison | (D) Persistance[A 3] et et attraction[A 4] linguistiques[A 5] | (E) Indice de vitalité linguistique[A 6] |
---|---|---|---|---|
(1) Français | 5 787 012 | 5 897 610 | 110 598 | 1,019 |
(2) Anglais | 582 564 | 733 643 | 151 079 | 1,259 |
(3) Autres | 681 224 | 419 548 | -261 676 | 0,616 |
Migrations interprovinciales[modifier | modifier le code]
Chaque année, plusieurs résidents du Québec quittent le territoire pour aller s'établir dans une autre province du Canada et vice-versa. Le solde migratoire du Québec, est globalement négatif et parmi les pertes du Québec, les anglophones comptent pour une partie importante.
Année | Français | Anglais | Autre |
---|---|---|---|
1971–1976 | −4,100 | −52,200 | −5,700 |
1976–1981 | −18,000 | −106,300 | −17,400 |
1981–1986 | −12,900 | −41,600 | −8,700 |
1986–1991 | 5,200 | −22,200 | −8,600 |
1991–1996 | 1,200 | −24,500 | −14,100 |
1996–2001 | −8,900 | −29,200 | −19,100 |
2001–2006 | 4,990 | –7,970 | –8,675 |
Total | −32,510 | −283,970 | −82,275 |
Migrations internationales[modifier | modifier le code]
Groupes linguistiques[modifier | modifier le code]
Les francophones[modifier | modifier le code]
Représentant près de 84% de la population, les francophones du Québec forment un groupe linguistique majoritaire sur le territoire québécois. Représentant par contre quelque 19,5% de la population totale de ses dix provinces et trois territoires, les francophones constituent une réelle minorité linguistique au sein de la fédération canadienne.
Dans la région de Montréal, du fait d'une grande concentration des populations anglophone et allophone, la majorité francophone représente 70,7% de la population. Sur l'île de Montréal, ils constituent tout juste la majorité avec 56,4% de la population. Les francophones natifs représentent quant à eux 68,1% de la population de la région de Montréal et 53,2% sur l'île de Montréal.
Le tableau suivant présente un récapitulatif des données sur les francophones du Québec.
Année 2001 | ||||
Ensemble du Québec | Région de Montréal | Reste du Québec | Ensemble du Canada | |
---|---|---|---|---|
Francophones selon la langue maternelle | 5 787 012 (82,08%) | 2 296 136 | 3 490 876 | 6 803 285 |
Francophones selon la langue d'usage à la maison | 5 897 610 (83,64%) | 2 378 481 | 3 519 129 | 6 703 330 |
Francophones natifs se déclarant aptes à converser en anglais | (36,8%) | (50,4%) | ||
Indice de vitalité du français | 1,019 | 1,036 | 1,008 | |
Source : Charles Castonguay, Les indicateurs généraux de la vitalité des langues au Québec : comparabilité et tendances 1971-2001, 2005 |
Les anglophones[modifier | modifier le code]
Les anglophones du Québec forment un groupe linguistique minoritaire sur le territoire québécois. Représentant par contre quelque 66% de la population totale de ses dix provinces et trois territoires, les anglophones constituent la réelle majorité linguistique au sein du Canada.
Dans la région de Montréal, les Québécois anglophones représentent 17,4% de la population. Sur l'île de Montréal, ils constituent x,x% de la population.
(nombre, proportion, dispersion sur le territoire, vitalité, persistance, francisation, attraction)
Le tableau suivant présente des données sommaires concernant la population anglophone du Québec.
Année 2001 | ||||
Ensemble du Québec | Région de Montréal | Reste du Québec | Ensemble du Canada | |
---|---|---|---|---|
Anglophones selon la langue maternelle | 582 564 (8,26%) | 427 166 | 155 398 | 17 633 500 |
Anglophones selon la langue d'usage à la maison | 733 643 (10,41%) | 580 123 | 153 520 | 17 352 315 |
Anglophones natifs se déclarant aptes à converser en français | (67,2%) | (68,1%) | ||
Persistance et attraction de l'anglais | 151 079 | 152 957 | -1 878 | |
Indice de vitalité de l'anglais | 1,259 | 1,358 | 0,988 | |
Francisation nette des locuteurs natifs de l'anglais | -7 811 | -17 706 | 9 895 |
Source : Charles Castonguay, Les indicateurs généraux de la vitalité des langues au Québec : comparabilité et tendances 1971-2001, 2005
Les allophones[modifier | modifier le code]
(nombre, proportion, dispersion sur le territoire, vitalité, persistance, anglicisation, francisation, attraction)
Année 2001 | ||||
Ensemble du Québec | Région de Montréal | Reste du Québec | Ensemble du Canada | |
---|---|---|---|---|
Locuteurs selon la langue maternelle | 681 224 | 622 788 | 58 436 | |
Locuteurs selon la langue d'usage à la maison | 419 548 | 387 486 | 32 062 | |
Locuteurs natifs se déclarant aptes à converser en français seulement | (23,0%) | (21,7%) | ||
Locuteurs natifs se déclarant aptes à converser en anglais seulement | (18,6%) | (18,2%) | ||
Locuteurs natifs se déclarant aptes à converser en français et en anglais | (50,5%) | (52,6%) | ||
Persistance et attraction des langues allophones | -261 676 | -235 302 | -26 374 | |
Indice de vitalité des langues allophones | 0,616 | 0,622 | 0,549 | |
Anglicisation nette des allophones | 143 315 | 135 323 | 7 992 | |
Francisation nette des allophones | 118 353 | 99 990 | 18 363 |
Source : Charles Castonguay, Les indicateurs généraux de la vitalité des langues au Québec : comparabilité et tendances 1971-2001, 2005
Les autochtones[modifier | modifier le code]
Les peuples autochtones du Québec constituent un groupe hétérogène d'environ 71,000 individus, soit environ 1% de la population québécoise. Ceux-ci représentent 9% de la population aborigène du Canada. Approximativement 60% des autochtones sont reconnus en tant qu'« Indiens » selon les critères de la Loi sur les Indiens (loi fédérale). Le tableau suivant présente la situation démolinguistique des peuples autochtones du Québec :
Langue | Famille linguistique | Population totale (2005)[B 52] | Locuteurs langue maternelle [B 53] | Locuteurs langue parlée à la maison [B 54] |
---|---|---|---|---|
Abénaquis | Algonquine | 2 048 | 0 | 0 |
Algonquin | Algonquine | 9 111 | 1 750 | 1 435 |
Atikamekw | Algonquine | 5 868 | 4 715 | 4 625 |
Cri (langue) | Algonquine | 14 632 | 11 935 | 12 090 |
Malécite | Algonquine | 759 | 0 | 0 |
Micmac | Algonquine | 4 865 | 780 | 705 |
Montagnais-naskapi | Algonquine | 15 385 (montagnais) 834 (naskapis) |
8 365[A 7] | 8 345 |
Wendat | Iroquoienne | 2 988 | 0 | |
Mohawk | Iroquoienne | 16 211 | 75 | 30 |
Inuktitut | Eskimo-Aléoute | 10 054 | 8 710 | 8 805 |
Régions[modifier | modifier le code]
L'état de la démographie linguistique diffère d'une région du Québec à l'autre. Ainsi, si dans l'ensemble du territoire québécois les francophones sont fortement majoritaires, il en est autrement par exemple dans les régions de Montréal de l'Outaouais.
Montréal[modifier | modifier le code]
Outaouais[modifier | modifier le code]
Estrie[modifier | modifier le code]
Évolution[modifier | modifier le code]
Historique[modifier | modifier le code]
La comparaison des données statistiques fournies par les recensements populaires des années passées permet d'étudier l'évolution historique de la démographie linguistique au Québec (et au Canada). Du moins, la chose est possible depuis le recensement de 1951, le premier à avoir posé une question sur la langue maternelle. En effet, pour toute la période avant 1951, les données sur la langue maternelle ne sont pas disponibles et il faut déduire cette information à partir d'autres données. Statistique Canada recueille également des données sur la langue parlée à la maison depuis 1971 et sur la langue de travail depuis 2001.
Langue / Année | 1951 | 1961 | 1971 | 1976 | 1981 | 1986 | 1991 | 1996 | 2001 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Français | 82,5% | 81,2% | 80,7% | 80,0% | 82,4% | 82,9% | 82,1% | 80,9% | 81,2% |
Anglais | 13,8% | 13,3% | 13,1% | 12,8% | 11,0% | 10,3% | 9,6% | 8,3% | 8,0% |
Autre | 3,7% | 5,6% | 6,2% | 7,2% | 6,6% | 6,8% | 8,3% | 10,7% | 10,0% |
Évolution de la langue d'usage à la maison au Québec
Projections[modifier | modifier le code]
Si les données statistiques ne permettent pas de prédire l'avenir, elles permettent de révéler les tendances de l'évolution en cours dans la société. À partir de l'étude de ces tendances, il est possible d'estimer, à courte vue, où en seront les choses dans les années à venir, présumant toujours le maintien du statu quo en matière politique.
Législation[modifier | modifier le code]
La grande majorité des États du monde appliquent des politiques linguistiques sur leur territoire. Au Québec, deux politiques linguistiques, à plusieurs niveaux contradictoires, sont en concurrences : la politique de bilinguisme personnel de l'État fédéral canadien et la politique d'unilinguisme territorial de l'État provincial québécois.
Fédérale[modifier | modifier le code]
(droits linguistiques, bilinguisme, effets)
Provinciale[modifier | modifier le code]
(droits linguistiques, francisation, effets)
Notes bibliographiques[modifier | modifier le code]
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- [32]
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- [41]
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- [45]
- [46]
- [47]
- [48]
- Langue du travail : indicateurs relatifs à l’évolution de la population active et à l’utilisation des langues au travail en 2001, Office québécois de la langue française, 6 juin 2006
- Charles Castonguay, Les indicateurs généraux de la vitalité des langues au Québec : comparabilité et tendances 1971-2001, 2005
- Louise Marmen et Jean-Pierre Corbeil, Les langues au Canada : Recensement de 2001, Statistics Canada, p. 107
- Statistiques des populations autochtones du Québec, Secrétariat aux affaires autochtones, 2005
- Tableau Langue maternelle détaillée (Québec), Produits de données normalisées, Recensement du Canada de 2001, dans le site Web de Statistique Canada, 27 octobre 2005
- Tableau Langue parlée à la maison détaillée (Québec), Produits de données normalisées, Recensement du Canada de 2001, dans le site Web de Statistique Canada, 1 mars 2007
Notes explicatives[modifier | modifier le code]
- Avant 1991, la question posée était : « Quelle est la langue que vous avez apprise en premier lieu dans votre enfance et que vous comprenez encore? »
- [49]
- La persistance d'une langue est constatée lorsqu'une personne qui la parle comme langue maternelle la conserve comme langue d'usage dans sa vie privée. Le meilleur indicateur de la persistance d'une langue comme langue d'usage est le fait de parler cette langue dans l'intimité du foyer.
- L'attraction d'une langue est constatée lorsque des personnes ayant une langue maternelle tierce l'adoptent comme langue d'usage dans la vie privée, reléguant leur propre langue maternelle au second rang.
- Les nombres dans la colonne intitulée « Persistance et attraction linguistique » correspondent, pour chaque langue, à la différence entre le nombre de locuteurs selon la langue d'usage à la maison et le nombre de locuteurs selon la langue maternelle. Par exemple, pour la langue française, il suffit de soustraire la valeur de la case B1 à celle de la case C1, donc C1 - B1 = D1
- Les nombres de la colonne intitulée « Indice de vitalité linguistique » correspondent, pour chaque langue, au quotient de la division du nombre de locuteurs selon la langue d'usage à la maison par le nombre de locuteurs selon la langue maternelle. Par exemple, pour la langue anglaise, il suffit de diviser la valeur de la case C2 par celle de la case B2, donc C2 / B2 = E2.
- Bien que le Québec considère les Naskapis et les Montagnais comme deux nations distinctes, ceux-ci parlent en réalité la même langue
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Sources premières
- Recensement du Canada de 2006, Statistique Canada
- Questionnaires et guides du recensement de 2006, Statistique Canada
- Recensement du Canada de 2001, Statistique Canada
- Questionnaires du recensement de 2001, Statistique Canada
- Recensement de la population de 1996, Statistique Canada
- Questionnaires du Recensement de la population de 1996, Statistique Canada
- Études générales
- OQLF. Rapport sur l'évolution de la situation linguistique au Québec, 2002-2007, Montréal : Office québécois de la langue française, 2008
- Statcan, « Recensement de 2006 : Le portrait linguistique en évolution : Évolution de la situation linguistique au Québec », Statistique Canada, Série « Analyses » de 2006, 2007
- OQLF. Les caractéristiques linguistiques de la population du Québec ; profil et tendances 1991-2001 (Fascicule 1), Office québécois de la langue française, 23 mai 2005
- Louise Marmen et Jean-Pierre Corbeil. Les langues au Canada : Recensement de 2001, dans la série Nouvelles Perspectives Canadiennes, Le ministère du Patrimoine canadien, 2004, (ISBN 0-662-68526-1)
- Langue de travail
- Grant Schellenberg et Hélène Maheux. Perspectives des immigrants sur leurs quatre premières années au Canada : faits saillants des trois vagues de l’Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada, Statistique Canada, 30 avril 2007
- François Vaillancourt, Dominique Lemay et Luc Vaillancourt. Le français plus payant : L'évolution du statut socio-économique des francophones au Québec, C. D. Howe Institute, août 2007
- OQLF. Langue du travail : indicateurs relatifs à l’évolution de la population active et à l’utilisation des langues au travail en 2001, Office québécois de la langue française, 6 juin 2006
- Claire Chénard et Nicolas van Shendel. Travailler en français au Québec : les perceptions de travailleurs et de gestionnaires, Office québécois de la langue française, mars 2002
- Langue de l'enseignement
- La situation linguistique dans le secteur de l'éducation en 1997-1998, dans Bulletin statistique de l'éducation, numéro 10, mars 1999, 9 pages
- Rapports annuels de l'Office québécois de la langue française et de la Commission de protection de la langue française
- Langues autochtones
- Jacques Maurais. éd., Les langues autochtones du Québec, Collection : Dossiers, 35, Pages : xviii, 455, 171 Ko. Conseil de la langue française, 1992
- Substitutions linguistiques
- Charles Castonguay. La force réelle du français au Québec dans Le Devoir, 20 décembre, 2005
- Charles Castonguay. Les indicateurs généraux de vitalité des langues au Québec : comparabilité et tendances 1971-2001 (Étude 1), Office québécois de la langue française, 26 mai, 2005, 48 pages
- Charles Castonguay. Quelle est la force d'attraction réelle du français au Québec? Analyse critique de l'amélioration de la situation du français observée en 2001, dans Le Devoir, 10 décembre, 2003
- Charles Castonguay. « Assimilation linguistique et remplacement des générations francophones et anglophones au Québec et au Canada » dans Recherches sociographiques, 2002
- Charles Castonguay. Évolution démographique des minorités de langue officielle, Le Programme de contestation judiciaire du Canada, Conférence linguistique, 1999
- Michael O'Keefe. Minorités francophones : assimilation et vitalité des communautés, Première édition, dans la série Nouvelles perspectives canadiennes, Le ministère du Patrimoine canadien, 1999
- Michael O'Keefe. Minorités francophones : assimilation et vitalité des communautés, Deuxième édition, dans la série Nouvelles perspectives canadiennes, Le ministère du Patrimoine canadien, 2001, (ISBN 0-662-64786-6)
- Charles Castonguay. L'orientation linguistique des allophones à Montréal, Montréal, XIXe-XXe siècles : croissance urbaine et diversité culturelle, Volume 21, numéro 2 (Automne 1992)
- Minorités de langues officielles
- Jean-Pierre Corbeil, Claude Grenier, Sylvie A. Lafrenière, « Les minorités prennent la parole : résultats de l'Enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle », 11 décembre 2007
- Perspectives démolinguistiques
- Marc Termote. Nouvelles perspectives démolinguistiques du Québec et de la région de Montréal 2001-2051, Montréal : Office québécois de la langue française, 2008 (avec la collaboration de Normand Thibault)
- Marc Termote. « La dynamique démolinguistique du Québec et de ses régions », dans Victor Piché et Céline Le Bourdais, éd. La démographie québécoise. Enjeux du XXIe siècle. Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, collection "Paramètres", pages 264-299, 2003
- Marc Termote. « L'évolution démolinguistique du Québec et du Canada », dans La mise à jour des études originalement préparées pour la Commission sur l'avenir politique et constitutionnel du Québec. Rapport soumis au ministre délégué aux affaires intergouvernementales canadiennes. Volume 2, livre 2. Québec, Conseil exécutif, Bureau de coordination des études, pages 161-244, 2002
- Marc Termote. Perspectives démolinguistiques du Québec et de la région de Montréal à l'aube du XXIe siècle : implications pour le français langue d'usage public, Conseil de la langue française, Montréal, le 15 septembre 1999
- Méthodologie
- Rapport technique du recensement de 2001 - Langues, Statistique Canada
- Charles Castonguay. Incidence du sous-dénombrement et des changements apportés aux questions de recensement sur l'évolution de la composition linguistique de la population du Québec entre 1991 et 2001 (Étude 3), Office québécois de la langue française, 26 septembre, 2005
- Autre
- Marie-Odile Magnan-Mac Kay. Facteurs de rétention des anglo-québécois: étude de deux générations de la région de Québec, mémoire de maîtrise en sociologie, 2005
- Charles Castonguay. Extraits du mémoire présenté aux États généraux sur la situation et l'avenir de la langue française au Québec, 4 août 2001