Utilisateur:Blaise Jean Joseph MIGOLET/Brouillon

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La vie de l'homme[modifier | modifier le code]

Petit texte'Jean Stanislas MIGOLET '

Jean Stanislas MIGOLET, né le 1 août 1920 aux abords du village Miniedi (circonscription de Koula-Moutou) et décédé le 6 juillet 1987 à Libreville, est un homme d'Etat de la République Gabonaise.

Il se fait connaître auprès de ces congénères en faisant appliquer la loi dite HOUPHOUET-BOIGNY du 11 avril 1946 abolissant le travail forcé; succédant au décret du 15 décembre 1945 supprimant le système de l'indigénat.

Sa carrière politique débute par son élection au conseil représentatif institué par l'arrêté n°1242 du 14/12/1946. De 1946 à 1964, il est souvent réélu sous sa propre étiquette, parfois éponyme, dans sa circonscription électorale de l'Ogooué-Lolo. Il est élu par ses pairs de l'Assemblée Territoriale, le 21 mai 1957, dans une liste d'union nationale, ministre des affaires intérieures du 1er conseil de gouvernement du Territoire du Gabon, institué par la loi-cadre Defferre. Il est membre du 1er gouvernement de la République Gabonaise. Plusieurs fois parlementaire des différentes assemblées législative et nationale du Gabon; régulièrement ministre dans les gouvernements du président Léon MBA puis du président Omar BONGO ONDIMBA. Le Parti Démocratique Gabonais (P.D.G) est créé par le président Omar BONGO ONDIMBA le 12 mars 1968 à Koula-Moutou, son fief politique. Vice-Premier Ministre, puis Délégué Général Permanent du Secrétaire Général du P.D.G, puis Haut-Représentant du Président de la République; Jean Stanislas MIGOLET quitte progressivement la scène politique dans les années 1980, avant de s'éteindre à Libreville.

Peu après sa mort, l'homme politique est accusé par les natifs de l'ethnie Fang du Moyen-Ogooué et du Woleu-Ntem, proches de Jean-Hilaire AUBAME d'avoir été manipulé par le forestier Roland BRU, soutien de Léon MBA. Celui-ci aurait ainsi pu constituer un gouvernement désavantageant numériquement le parti U.D.S.G de son éternel rival Jean-Hilaire AUBAME, qui revendiquait le droit de former le 1er conseil de gouvernement, en raison de sa prétendue victoire aux élections. Cette thèse, développée par les tenants de l'ethnocentrisme Fang et ses adeptes, résiste faiblement au Procès-verbal n°4 de la session du 21 mai 1957 de l'Assemblée Territoriale du Gabon qui élit une liste unique portant les candidats au 1er conseil de gouvernement, par un vote favorable de 33 voix. Ledit conseil de gouvernement comportant à la fois, les membres présentés par les deux groupes parlementaires rivaux qu'étaient le B.D.G et l'U.D.S.G.

enfance, scolarité et emploi[modifier | modifier le code]

Jean Stanislas MIGOLET est le fils de BOUBANGA Joseph et de GWAYEDI Julienne. Alors que sa mère, en grossesse, cherche à se rafraîchir; il naît le 1er août 1920, dans une rivière appelé "migolé", se jetant dans la Bwa, elle-même se jetant dans la Bouenguidi. Cette naissance survient au cours d'un voyage à pied menant à Koula-Moutou, entrepris par son père et sa mère depuis Maranda, précisément au village Lidiata. Koula-Moutou est alors une subdivision administrative du département de la Ngounieavec Mouila-Ndendé,Fougamou,Mimongo, Mbigou et Tchibanga.

Il est le dernier d'une fratrie de 6 enfants. Sa mère GWAYEDI Julienne est une artiste-danseuse itinérante, du clan boma, et fille de MIPAKA. BOUBANGA Joseph est quant à lui, Chef du village IDIATA, et fils de NIONGO, du clan bassomba. Jean Stanislas MIGOLET a pour frères et soeurs: DEGUE Maurice, BIAYOULOU, MILEMBA, TCHIOUKOU DJABENGHUE Aloîse et MAVONGA Delphine.

Les contrées étant très éloignées des centres urbains comportant ordinairement des écoles régionales structurées; Jean Stanislas MIGOLET acquiert ses bases scolaires auprès d'un moniteur africain itinérant dispensant des cours dans les écoles de village; et auprès d'un missionnaire européen. Ce qui l'amène à parcourir à leurs côtés les villes de Mossendjo, Divenie,Franceville et Mbigou où il reçoit une formation plus élaborée à la mission Degue.

Tout en prenant des cours par correspondance, Jean Stanislas MIGOLET travaille dans les chantiers forestiers de Lambarene où vit sa soeur MILEMBA. Puis, à Port-Gentil, où il arrive le 15 décembre 1937; il y trouve un poste de magasinier dans une grande entreprise de la place. Peu de temps après, il est reçu au concours d'entrée dans la police de l'Afrique Equatoriale Française.

Courant le début de l'année 1942-1943, il y est admis en qualité d'agent stagiaire en service à Port-Gentil.Puis, à partir du 1er juin 1943, il est titularisé et nommé agent de police de 4ème classe du cadre indigène de la Police de l'A.E.F.

Son père BOUBANGA Joseph est assassiné par des brigands de retour d'une visite effectuée à sa fille MAVONGA et à son gendre LITSETSEGUE demeurant à Mbigou. GWAYEDI Julienne, sa mère, décède en octobre 1961 à Pana(capitale du département de la Lombo-Bouenguidi, département de l'actuelle province de l'Ogooué-Lolo) où elle est inhumée.

mariage polygame[modifier | modifier le code]

Le 17 mai 1944, il épouse MBAPA à Port-Gentil, dont il se séparera. Le 19 mars 1958, il épouse MOUYEGHE Marie-Louise à Libreville, devant le nouveau Maire de Libreville Léon MBA. Le 23 juillet 1966, à Koula-Moutou devant le sous-préfet du Distrit, il épouse KOYO Rose; et enfin il épouse CAMARA Fatou en 1979 à Koula-Moutou.

le conseil représentatif de 1946 et l'appel à la politique des grands chefs Nzebi: BOUNGOUERE ET IKAMBA[modifier | modifier le code]

A l'annonce de la création des conseils représentatifs créés par le décret n°46-2374 du 25 octobre 1946, les grands chefs Nzebi que sont BOUNGOUERE et IKAMBA, lui demandent de rentrer et de se présenter à l'élection des membres devant défendre les intérêts de la contrée. Il se fait élire au 1er tour, dans la circonscription électorale de la Ngounie A, membre de la 2ème section du Conseil représentatif. Parmi les candidats, on note la présence de YEMBA Augustin, MOUANGA Joseph, MAKOTY Michel, SIAHON Alphonse, BOKEGHE Etienne, GONDJOUT Raphael et KOYI Arthur.

les assemblées territoriales de 1952 et de 1957[modifier | modifier le code]

A l'élection du 30 mars 1952, le Conseil représentatif change de dénomination et devient Assemblée territoriale du Gabon par l'application de la loi n° 52-130 du 6 février 1952. Jean Stanislas MIGOLET est réélu Conseiller territorial de la Région Adoumas. Au nombre des conseillers élus de la circonscription électorale de la Région des Adoumas, figurent Hilaire MBOKO, Jean François LINGOUMBI et Augustin YEMBA.

A partir de 1954, lors du renouvellement annuel du bureau de l'assemblée territoriale, il est élu par ses pairs, sans discontinuer, au poste de vice-président de l'assemblée territoriale. Ce, jusqu'à l'élection du 31 mars 1957 renouvelant intégralement l'Assemblée territoriale.

La loi n°56-619 du 23 juin 1956, dite loi-cadre ou loi Defferre institue dans les territoires de l'A.E.F des réformes d'importance dont l'institution des conseils de gouvernement auprès des gouverneurs, le suffrage universel et l'élargissement des compétences des assemblées locales. Au nombre de la quinzaine de décrets d'application qui suivront la loi-cadre, figure le décret n°57-459 du 4 avril 1957 fixant les conditions de formation et fonctionnement des conseils de gouvernement dans les territoires de l'AEF et de l'AOF.

A l'élection au suffrage universel et direct du 31 mars 1957, Jean Stanislas MIGOLET est la tête de la liste intitulée "UNION-TRAVAIL-PROGRES" dans la circonscription électorale de l'Ogooué-Lolo. Sa liste remportant les 4 sièges à pourvoir, Jean Stanislas MIGOLET, Hilaire MBOKO, Bernard IKAGNA et MOUANGO MATSIMA sont élus conseillers territoriaux de l'Ogooué-Lolo.

l'élection du 1er conseil de gouvernement[modifier | modifier le code]

Le 21 mai 1957, l'Assemblée territoriale est convoquée pour élire le 1er conseil de gouvernement. Deux listes s'affrontent après des échecs de négociation qui ont abouti à la confection puis au refus d'une première liste commune conjointement présentée par les deux groupes parlementaires rivaux que sont le B.D.Gdont l'E.D.I.G et le D.I.G sont apparentés et l'U.D.S.Gdont est apparenté le groupe UNION-TRAVAIL-JUSTICE du leader Jean Stanislas MIGOLET. Laquelle liste commune initiale, dite B.D.G, est néanmoins déposée au secrétariat général de l'Assemblée Nationale qui n'entendait plus apporter de modifications quand les apparentés au groupe U.D.S.G, qu'était le groupe UNION-TRAVAIL-PROGRES, voulurent par une lettre de Jean Stanislas MIGOLET, retirer le nom de celui-ci à la liste à remanier. Ceci,après que Jean Marc EKOH, de l'U.D.S.G, eut décidé d'y biffer son nom quand il constata que ses désirs n'avaient pas été exaucés. Une deuxième liste, dite de l'U.D.S.G, est constituée séance tenante.

Les deux listes concurrentes et divergentes, comportant chacune au nombre d'autres candidatures deux noms identiques, s'affrontent malgré tout au cours d'un scrutin communément infructueux. A l'issue d'une concertation entre les deux camps, un deuxième tour de scrutin a lieu et porte sur une liste commune de 12 noms. Celle-ci est élue à la majorité écrasante de 33 voix exprimées. Léon MBA est élu vice-président du conseil de gouvernement; et les ministres élus sont: AMOGHO Eugène, ANGUILE Gustave, BIANGUET Alexandre, DUHAUT Edouard, EKOH Jean-Marc,EVOUNA Yves, FLANDRE Paul,JOURDAN Maurice, MIGOLET Stanislas, NYONDA Vincent de Paul et YEMBIT Paul.

la communauté et le référendum au Territoire du Gabon[modifier | modifier le code]

Consécutivement au référendum du 28 septembre 1958 favorablement accueillie dans le Territoire du Gabon, celui-ci devient une République autonome à compter du 28 novembre 1958. Jean Stanislas MIGOLET est Sénateur délégué, par l'Assemblée législative du Gabon dont il est Député, au Sénat de la Communauté du 31 mai 1959 au 16 mars 1961. Il y est apparenté, avec un certain François MITTERAND, au Groupe de l'Alliance pour l'Unité de la Communauté et Gauche démocratique; et est membre de la Commission des affaires économiques.

l'indépendance de la République Gabonaise[modifier | modifier le code]

La colonie française du Territoire du Gabon devenue République le 28 novembre 1958Léon MBA devient Premier Ministre, reçoit solennellement son indépendance internationale par la proclamation de la France, représentée par André MALRAUX, le 17 août 1960. Jean Stanislas MIGOLET est membre du 1er Gouvernement de la République indépendante du Gabon mise en place par les nouvelles autorités politiques. Il y occupe le poste de Ministre du Travail, des Affaires sociales, de l'Habitat et du Tourisme dont il exerce la direction depuis le 29 janvier 1958.

les élections de février 1961 de la liste unique d'union nationale après la motion de censure de novembre 1960[modifier | modifier le code]

Le 12 février 1961, de nouvelles élections générales sont organisées pour l'élection au suffrage universel direct de la liste unique d'union nationale incluant le premier Président de la République indépendante et les 67 premiers députés de la première Assemblée Nationale de la République Gabonaise indépendante depuis le 17 aôut 1960. Il est élu Député pour le compte de la circonscription électorale de l'Ogooué-Maritime. Il quitte alors le Gouvernement, le 21 février 1961, pour l'Assemblée Nationale où il occupe le poste de Vice-président de ladite Assemblée Nationale où il préside la Commission des Finances et du Budget.

les élections législatives d'avril 1964 après le coup d'Etat manqué des aubamistes de février 1964[modifier | modifier le code]

Aux élections législatives qui se déroulent le 12 avril 1964, Jean Stanislas MIGOLET, tête de la liste indépendante intitulée "Migolet", est réélu Député de la Région de l'Ogooué-Lolo. A l'issue du remaniement ministériel intervenu le 25 avril 1964, il est rappelé au Gouvernement de la République au poste de Ministre de l'Intérieur.

longtemps recordman au Gabon de la longévité politique[modifier | modifier le code]

Depuis son entrée dans l'arène politique, par les scrutins des 15 décembre 1945 et 12 janvier 1946, pour défendre d'abord les intérêts des populations autochtones de l'Ogooué-Lolo contre la préférence donnée par le colon français aux intérêts des populations de la côte maritime; puis pour défendre les intérêts de la population gabonaise contre ceux de l'ancienne métropole colonisatrice; Jean Stanislas MIGOLET a battu les records de longévité dans les différents gouvernements et assemblées délibérantes, depuis le gouverneur Roland PRE (28 mars 1946-31 décembre 1947) à son décès survenu le 6 juillet 1987 sous le règne du président Omar BONGO ONDIMBA, décédé lui-même en 2009.

  • Conseiller représentatif de 1947 à 1952
  • Conseiller territorial, 1er Vice-président de l'Assemblée territoriale et Président des séances de 1952 à 1957
  • Député à l'Assemblée constituante du 28 novembre 1958 au 18 février 1959
  • Député à l'Assemblée Législative du 19 février 1959 au 11 février 1961
  • Ministre des affaires intérieures du 21 mai 1957 au 20 décembre 1958 (Démission du Conseil de Gouvernement élu le 21 mai 1957 et désapparentement du groupe UNION-TRAVAIL-JUSTICE du groupe parlementaire du parti U.D.S.G)
  • Ministre du Travail, des Affaires sociales, de l'Habitat et du Tourisme du 29 janvier 1958 au 9 novembre 1960
  • Sénateur délégué par l'Assemblée Législative et Représentant de la République Gabonaise au Sénat de la Communauté du 31 mars 1959 au 16 mars 1961, et Membre de sa Commission des Affaires Economiques
  • Ministre de l'Intérieur et de la Sûreté Nationale du 9 novembre 1960 au 21 février 1961
  • Député à l'Assemblée Nationale de l'Ogooué-Maritime du 21 février 1961 au 12 février 1964
  • Député, Vice-président de l'Assemblée Nationale, Président de la Commission des Finances et du Budget du 12 février 1964 au 25 avril 1964
  • Membre du Bureau politique de janvier 1973 du Parti Démocratique Gabonais
  • Député P.D.G à l'Assemblée Nationale du 25 février 1973, élu de l'Ogooué-Lolosuppléant BOLA BOLA Augustin
  • Ministre d'Etat, chargé de l'Intérieur, des Relations avec les Assemblées et de la Suppléance de la vicee-présidence du gouvernement au remaniement technique du 7 mars 1973

Jean Stanislas MIGOLET quitte définitivement le Gouvernement par un remaniement du 2 août 1981 après un poste de Vice-premier Ministre. Des postes honorifiques tels que Délégué Général Permanent du Secrétaire Général-Fondateur du P.D.G, Haut-Représentant Personnel ou Spécial du chef de l'Etat, Conseiller Spécial du Président de la République lui sont décernés avant son décès survenu le 6 juillet 1987 à Libreville.

Cette longévité lui a valu de nombreuses et injustes critiques de la part de ses détracteurs, notamment de la part des aubamistes, qui en ont fait leur bouc-émissaire dans leurs écrits historiques relativement à la crise provoquée le 21 mai 1957 lors de l'élection du 1er conseil de gouvernement par l'Assemblée territoriale du Gabon; que, psycho-sociologiquement, ils refusent d'assumer les choix consensuels qu'ils ont commis et portés devant leurs interlocuteurs du parti rival B.D.G. Le nombre de postes ministériels devant revenir aux élus U.D.S.G, jugé insuffisant par les leaders de ce parti politique, constitua la pomme de discorde entre Bdgistes et Udgistes.

décès, deuil national et condoléances[modifier | modifier le code]

A sa mort, un deuil national de 3 jours est décrété sur l'ensemble du territoire gabonais. Sa famille et le peuple gabonais ont reçu des télégrammes de condoléances de plusieurs chefs d'Etat africains dont voici la teneur de quelques uns d'entre eux.

  • Télégramme Arrivée de la Direction du Chiffre et des Transmissions de la Présidence de la République Gabonaise n°90559 provenant de Dakar le 9 juillet 1987 et réceptionné le 10 juillet 1987:

"ETAT PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU SENEGAL -DAKAR-

A SON EXCELLENCE EL HADJ OMAR BONGO PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE GABONAISE -LIBREVILLE-

MONSIEUR LE PRESIDENT ET CHER FRERE,

LA NOUVELLE DU DECES DE VOTRE ANCIEN VICE-PREMIER MINISTRE M.JEAN STANISLAS MIGOLET NOUS A PROFONDE- MENT EMUS STOP EN CETTE PENIBLE CIRCONSTANCE, NOUS COMPATISSONS A VOTRE DOULEUR ET VOUS ASSURONS DE NOTRE ENTIERE SYMPATHIE STOP NOUS VOUS PRIONS EGALEMENT D'ACCEPTER NOS CONDOLEANCES LES PLUS ATTRISTEES EN VOUS DEMANDANT DE BIEN VOULOIR ETRE NOTRE INTERPRETE AUPRES DE LA FAMILLE DE L'ILLUSTRE DISPARU STOP TRES HAUTE ET FRATERNELLE CONSIDERATION STOP ET FIN.-

ABDOU DIOUF.-"

  • Télégramme Arrivée de la Direction du Chiffre et des Transmissions de la Présidence de la République Gabonaise n°75538/- provenant d'Abidjan le 11 juillet 87 et réceptionné le 13 juillet 1987:

"PRESIREPUBLIQUE ABIDJAN A SON EXCELLENCE EL HADJ OMAR BONGO PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE GABONAISE LIBREVILLE GABON

J'AI APPRIS AVEC BEAUCOUP DE PEINE LA MORT DE M.J.STANISLAS MIGOLET QUI FUT UN DE VOS PLUS PROCHES ET FIDELE COLLABORATEURS.

JE VOUS PRIE DE BIEN VOULOIR RECEVOIR MES PLUS SINCERES CONDOLEANCES POUR CETTE DISPARITION QUI ENDEUILLE LA NATION GABONAISE TOUTE ENTIERE ET DE FAIRE PART DE MA PROFONDE SYMPATHIE A LA FAMILLE DU DISTINGUE DEFUNT.

HAUTE ET FRATERNELLE CONSIDERATION./-

FELIX HOUPHOUET BOIGNY."

  • Télégramme Arrivée de la Direction du Chiffre et des Transmissions de la Présidence de la République Gabonaise n°57303/- provenant de Ouagadougou le 13 juillet 1987 et réceptionné le 14 juillet 1987:

"ETAT A.S.EL HADJ OMAR BONGO PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE GABONAISE LIBREVILLE

MONSIEUR LE PRESIDENT ET CHER FRERE,

C'EST AVEC GRANDE TRISTESSE QUE J'AI APPRIS LE DECES DE VOTRE ANCIEN MINISTRE ET VICE-PREMIER MINISTRE LE REGRETTE JEAN STANISLAS MIGOLET LA DISPARITION DE CELUI QUI A ETE UN DE VOS FIDELES COMPAGNONS EST UNE GRANDE PERTE POUR LE PEUPLE GABONAIS ET SES AMIS AUSSI JE VOUDRAIS VOUS ADRESSER MES VIVES CONDOLEANCES ET VOUS EXPRIMER MA PROFONDE SYMPATHIE LE PEUPLE BURKINABE SA DIRECTION POLITIQUE LE CONSEIL NATIONAL DE LA REVOLUTION ET SON GOUVERNEMENT REVOLUTIONNAIRE S'ASSOCIENT AU PEUPLE FRERE DU GABON POUR PARTAGER SA DOULEUR JE VOUS PRIE DE CROIRE MONSIEUR LE PRESIDENT A L'ASSURANCE DE MA TRES HAUTE ET AMICALE CONSIDERATION LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS CAPITAINE THOMAS SANKARA PRESIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE LA REVOLUTION PRESIDENT DU FASO OUAGOUDOU BURKINAFASO".

pour la postérité africaine[modifier | modifier le code]

Le 30 juin 1960, jour de l'indépendance du Congo-Belge proclamée à Léopoldville par le roi BAUDOIN 1er, Jean Stanislas MIGOLET est chef de la délégation gabonaise conjointement conviée par le président KASAVUBU et le premier-ministre Patrice Emery LUMUMBA. De retour à Libreville, le discours que prononça ce dernier à cette occasion solennelle et historique, lui fera prédire à son entourage familial et politicien, la fin tragique du jeune héros africain.

décorations[modifier | modifier le code]

  • Chevalier de la Légion d'Honneur en 1957
  • Officier de l'Etoile Equatoriale en 1960
  • Chevalier de l'Etoile d'Anjouan en 1950
  • Grand Croix de Léopold en 1961
  • Grand Croix de l'Etoile Equatoriale en 1971