Romance op. 36 de Saint-Saëns

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Romance
op. 36 (R 195)
Page du manuscrit.
Première page du manuscrit autographe.

Genre romance
Nb. de mouvements 1
Musique Camille Saint-Saëns
Effectif cor (ou violoncelle) avec accompagnement d'orchestre (ou piano)
Durée approximative min
Dates de composition 1874
Dédicataire Henri Jean Garigue

La Romance, op. 36, est une pièce pour cor (ou violoncelle) avec accompagnement de piano (ou d'orchestre) de Camille Saint-Saëns composée en 1874.

Présentation[modifier | modifier le code]

La Romance est composée au début de l'année 1874 et publiée en novembre de la même année par Durand[1],[2].

La partition est écrite pour cor ou violoncelle avec accompagnement d'orchestre ou de piano[3].

Dans Le Ménestrel et Le XIXe siècle est indiquée une première audition donnée par le dédicataire de l'œuvre, Henri Jean Garigue, le , lors d'un concert dirigé par Jules Danbé au Grand-Hôtel de Paris[4]. Un compte rendu dans la Revue et gazette musicale de Paris du semble également évoquer la pièce[2].

Parmi les premières exécutions publiques connues de la Romance op. 36, on relève en tout cas le salle Herz, où elle est jouée par Lichtlé, le à la société musicale La Trompette, jouée par Ernest de Munck et Camille Saint-Saëns, et le , jouée par Joseph Stennebruggen accompagné de l'Orchestre municipal de Strasbourg dirigé par Saint-Saëns[5].

Orchestration[modifier | modifier le code]

Première page du manuscrit autographe de la version orchestrale.

L'instrumentation de la version orchestrale requiert[3] :

Instrumentation de la Romance
Bois
2 flûtes, 1 hautbois, 2 clarinettes, 1 basson
Cordes
premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles, contrebasses

Le matériel de la version avec orchestre est publié en 1878 par Durand, et le conducteur d'orchestre en 1897[5],[2].

Structure et analyse[modifier | modifier le code]

La Romance, d'une durée moyenne d'exécution de quatre minutes environ[6], est en fa majeur, à
, Moderato, et fait 93 mesures[3]. Elle est de forme ternaire, se rapprochant de la coupe d'une aria da capo, la dernière partie étant presque littéralement une reprise de la première partie[6]. La deuxième partie, quant à elle, est plus animée et comprend des dynamiques plus appuyées[6].

La pièce porte le numéro d'opus 36 et, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par la musicologue Sabina Teller Ratner, le numéro 195[3].

L'œuvre est au répertoire des cornistes comme des violoncellistes et a été enregistrée de nombreuses fois, dans ses différentes versions.

Discographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Éditions[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ratner 2002, p. 366-367.
  2. a b et c Rahmer 2012, p. VI.
  3. a b c et d Ratner 2002, p. 366.
  4. Guilloux 2021, p. 121.
  5. a et b Ratner 2002, p. 367.
  6. a b et c (en) John Palmer, « Romance for horn (or cello) & ... | Details », sur AllMusic (consulté le )
  7. Michael Cookson, « SAINT-SAËNS - Musique de chambre avec vents Indesens Records IDE019 », sur www.musicweb-international.com,
  8. Pierre-Jean Tribot, « Saint-Saëns, intégrale majeure pour vents par les solides de l'Orchestre de Paris », sur ResMusica,
  9. Pierre Jean Tribot, « Saint-Saëns en édition », sur Crescendo Magazine,

Liens externes[modifier | modifier le code]