Rhagio primaevus

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Rhagio primaevus est une espèce fossile d'insectes diptères de la famille des Rhagionidae[1].

Classification[modifier | modifier le code]

L'espèce Rhagio primaevus est publiée en 1937 par le paléontologue français Théobald (1903-1981)[2],[3].

Fossiles[modifier | modifier le code]

L'holotype MA 126 vient de la collection de l'Institut de Géologie de Montpellier, collection constituée par Monsieur de Sardi, et communiquée par M. Thoral professeur de géologie à la faculté des sciences de Montpellier[4].

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'épithète spécifique primaevus signifie en latin « jeune âge ».

Description[modifier | modifier le code]

Rhagio primaevus 1937 N. Théobald Holotype.
Rhagio primaevus 1937 N. Théobald Holotype.

Caractères[modifier | modifier le code]

« Insecte noirâtre. Tête avec deux gros yeux contigus,  ; de forme ovale, antennes non conservées ; cou marqué par un étranglement net. Thorax renflé sur le dos, abondamment couvert de poils, pas de macrochètes visibles. Pattes normales. Ailes claires à nervures brunes bien visibles (voir figure 4 dans le texte) ; nervure costale (C) s'étendant jusqu'au sommet de l'aile, sous-costale (Sc) faible; nervure radiale (R¹) se terminant vers le tiers extérieur, secteur du radius issu de R¹ vers le quart antérieur, se divisant dès le milieu de l'aile en deux branches, la branche antérieure (R²+³}) à peu près parallèle à R¹, se terminant dans C vers le quart extérieur, entre R¹ et R²+³ une tache stigmatique allongée séparée en deux taches distinctes ; branche postérieure se divisant à l'aplomb du stigma en deux nervures (R⁴ et R⁵ ) embrassant le sommet de l'aile; nervure médiane (M) avec une cellule discoidale fermée, réunie à R²+³ et à Cu¹ par une nervure transversale, se divise en trois branches au-delà de la cellule discoidale ; nervure cubitale bifurquée (Cu¹ et Cu² ), la branche postérieure ne semblant pas rejoindre la nervure anale (A). »[2].

Dimensions[modifier | modifier le code]

La longueur de l'aile est de 8 mm[2].

Affinités[modifier | modifier le code]

« D'après la nervation de l'aile, l'Insecte appartient certainement à la famille des Leptidae ou Rhagionidae. Le type le plus voisin parmi les formes actuelles est le genre Rhagio ou Leptis. Parmi les espèces ayant des ailes claires, R. maculatus De Geer et R. immaculatus Meig, des régions paléarctiques ont une tache stigmatique divisée en deux parties. La famille des Leptidés n'a pas encore été décrite dans les marnes oligocènes d'Aix. On en connaît quatorze espèces de l'ambre de la Baltique et cinq du Miocène de Florissant. Nous en avons récemment décrit une espèce de l'oligocène de Kleinkembs (*, page 241). »[2].

Biologie[modifier | modifier le code]

« Larves amphipneustiques, terrestres, saprophages, carnivores par occasion. Mouches errantes, carnivores. Les espèces Rhagio ou Leptis sont répandues sur tout le globe sauf en Afrique et en Australie. »[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Publication originale[modifier | modifier le code]

  • [1937] Nicolas Théobald, Note complémentaire sur les insectes fossiles oligocènes des gypses d'Aix-en-Provence, Institut de Zoologie, rue Sainte-Catherine Nancy, coll. « Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy / (Nlle. Série) N°6 », , 157-178, 7 figures, 2 planches hors-texte. (ISSN 1155-1119, DOI 10.5281/ZENODO.24876, BM SSN Juin 1937)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Théobald 1937, p. 157-178.
  2. a b c d et e Théobald 1937, p. 167-168.
  3. (en) Référence Paleobiology Database : Rhagio primaevus Théobald 1937 (snipe fly) (consulté le ).
  4. Nicolas Théobald 1937, p. 157.