Exoprosopa romani
Exoprosopa romani est une espèce fossile d'insecte diptère de la famille des Bombyliidae et du genre Exoprosopa.
Classification[modifier | modifier le code]
L'espèce Exoprosopa romani est décrite en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) dans sa thèse[1],[2].
Citation[modifier | modifier le code]
En 1966 cette espèce Exoprosopa romani est citée par le catalogue allemand de Stuttgart « Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde »[3].
Sous-famille et tribu[modifier | modifier le code]
En 1937 Nicolas Théobald a décrit cette espèce (et ce genre) de la sous-famille des Anthracinae[1].
En 1999 Neal L. Evenhuis et David John Greathead (d) confirment cette espèce du genre Exoprosopa, ainsi que de la sous-famille des Anthracinae, et ajoute que le genre Exoprosopa est de la tribu des Exoprosopini, et que la sous-famille des Exoprosopinae est synonyme de la tribu des Exoprosopini[4],[2].
Fossiles[modifier | modifier le code]
Selon Paleobiology Database en 2023, deux collections de fossiles sont référencées, l'holotype A71 de la collection de l'institut géologique de Lyon et venant du gypse d'Aix-en-Provence, du Chattien soit de 28,1 à 23,03 Ma, et un cotype des collections du MNHN de Paris et venant aussi d'Aix-en-Provence[5],[1],[2],[note 1].
Étymologie[modifier | modifier le code]
L'épithète spécifique romani est « dédié à M. le professeur Roman de Lyon »[1].
Description[modifier | modifier le code]
Caractères[modifier | modifier le code]
Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1],[note 2] :
« Insecte noir, ailes enfumées. tête large ; deux gros yeux arrondis faisant saillie à l'arrière ; front triangulaire ; tête largement appliquée contre le thorax. Thorax ovale, à pilosité longue. Pattes assez fines ; cuisses non renflées, couvertes de poils fins, disposés par endroits en forme d'écussons, de plaques rectangulaires. Tibias allongés, cils raides à l'extrémité (?); les autres articles très fins. ailes à nervation très bien conservée, sauf la nervure transversale Rs-M qui est effacée (v. fig. 15). Balanciers jaunâtres. Abdomen trapu, étiré vers l'arrière, couvert de poils assez fins, huit segments, les derniers sont plus courts et plus étroits. »[1].
Dimensions[modifier | modifier le code]
La longueur totale est de 8 mm ; la tête a une longueur de 1,5 mm et une largeur de 2 mm ; le thorax a une longueur de 2,1 mm et une largeur de 2,5 mm ; l'abdomen a une longueur de 4 mm et une largeur de 2,5 mm ; l'aile a une longueur de 7,5 mm et une largeur de 2,7 mm ; [1].
Affinités[modifier | modifier le code]
« La nervation de l'aile fait attribuer cet échantillon à la sous-famille des Anthracinae. Par ses trois cellules submarginales et la première cellule postérieure ouverte, l'Insecte se range dans le g. Exoprosopa : la nervation est la même. L'espèce actuelle la plus voisine serait Exoprosopa puerula Brunetti des Indes. Notre échantillon est pourtant de taille supérieure, E.puerula ne mesurant que 4,5-6 mm. »[1].
Biologie[modifier | modifier le code]
« Les larves sont parasites des Hyménoptères solitaires ou des Lépidoptères. »[1].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [1999] (en) Neal Luit Evenhuis et David John Greathead (d), World Catalog of Bee Flies (Diptera: Bombyliidae), , 1-756 p. (DOI 10.11646/ZOOTAXA.300.1.1).
- [1966] (de) Staatliches Museum für Naturkunde in Stuttgart, Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde, (ISSN 0562-4452, OCLC 2450894).
Publication originale[modifier | modifier le code]
- [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
- Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône
- le muséum national d'histoire naturelle de Paris
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives au vivant :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Au 13 mars 2023, le fossile Exoprosopa romani ne fait pas partie des fossiles visibles sur le site du MNHN, malgré vingt-six espèces visibles dans le genre Exoprosopa. À suivre...
- La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.
Références[modifier | modifier le code]
- Nicolas Théobald 1937, p. 350-351.
- (en) Référence Paleobiology Database : †Exoprosopa romani Theobald 1937 (bee fly) (consulté le ).
- Staatliches Museum für Naturkunde in Stuttgart 1966, p. 19.
- Neal Luit Evenhuis et David John Greathead 1999.
- « MNHN - Exoprosopa ....!!!...??? », sur science.mnhn.fr (consulté le )