Jules Lecomte (1899-1934)

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Jules Lecomte
Biographie
Naissance
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Époque
Nationalité
Activité
Ouvrier, militant politique
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Membre de
Conflit
Mouvement
Vue de la sépulture.

Jules Lecomte, né le à Nantes et mort le à Paris[1], est un ouvrier et militant d'Action française durant l'Entre-deux-guerres.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né de parents vendéens, Jules Lecomte passe une partie de son enfance à l'île d'Yeu. Il fut élève d'une école professionnelle. En 1918, il s'engage dans la marine. Du 24 avril au 10 août 1918, il sert au centre de dirigeables de Guipavas sous les ordres de l'amiral Schwerer. Il embarque le 11 septembre 1918 sur un patrouilleur de la Loire. En janvier 1920, il termine son service en tant que quartier-maître mécanicien. Il poursuit sa carrière maritime sur les navires de commerce en tant que second maître mécanicien. Le 29 mai 1925, il s'inscrit à l'Action française et s'engage au sein des Camelots du Roi à la section du 14e arrondissement de Paris[2]. Tandis qu'il travaille à Renault en tant qu'ouvrier, il devient chef de la 14e équipe des commissaires et Camelots du Roi[3].

Lors de l'émeute du 6 février 1934, Jules Lecomte reçoit une balle dans le ventre tirée par les forces de police place de la Concorde[4]. Il est immédiatement amené à l'hôpital Beaujon où il succombe de sa blessure le 12 février. Marié, sans enfant, il décède à l'âge de 34 ans[5].

Le 17 février 1934, il est enterré au cimetière de Vaugirard[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 14e, n° 979, vue 8/10.
  2. L’Action française, (lire en ligne)
  3. L’Action française, (lire en ligne)
  4. Gardiol, Amat et de Framond, Rapport fait au nom de la commission d'enquête chargée de rechercher les causes et les origines des événements du 6 février 1934... : les victimes des journées du 6 au 12 février 1934 / par MM. Gardiol, Amat et de Framond,..., (lire en ligne)
  5. Albert Marty, L'Action française racontée par elle-même, Nouvelles Editions Latines, (ISBN 978-2-7233-0325-5, lire en ligne)
  6. Jean-Noël Grandhomme, « De la royale à l’action française : l’amiral Antoine Schwerer (1862-1936), un engagement intégral », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 265, no 1,‎ , p. 47 (ISSN 0984-2292 et 2101-0137, DOI 10.3917/gmcc.265.0047, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Pellissier, 6 février 1934. La République en flammes, Paris, Perrin, coll. « Une journée dans l'histoire », 2000, 355 p. (ISBN 978-2-262-01523-7).