Arié Alimi

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Arié Alimi
En 2021, aux journées d'été des écologistes.
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Arié Alimi, né en 1977 à Sarcelles, est un avocat français, membre de la Ligue des droits de l'homme (LDH).

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille, jeunesse, formation[modifier | modifier le code]

Fils d'un kinésithérapeute[1] originaire d'Algérie et d'une mère d'origine tunisienne[2], Arié Alimi fait sa scolarité à l’école privée juive pour garçons Ozar Hatorah de Sarcelles jusqu'à la classe de troisième[3].

Après une année à l'École de médecine (6e arrondissement de Paris)[1],[4], il décide d'étudier le droit à l'université Panthéon-Assas où il obtient en 2000 un DESS en droit des affaires et de la fiscalité, puis un diplôme de juriste conseil en entreprise. Il s'engage lors de ses années d'études au sein de l'Union des étudiants juifs de France.

Carrière et prises de position[modifier | modifier le code]

En 2001, il est reçu au barreau de Paris — sa sœur est également avocate[1]. Il étudie ensuite à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) où il obtient un diplôme d'études approfondies[4].

Après avoir travaillé au sein d'Urbino et associés[4], il fonde son cabinet spécialisé en droit immobilier commercial.

En 2014, il est attaqué par des membres de la communauté juive de Sarcelles dont il est issu, pour avoir défendu Nabil Koskossi, candidat divers gauche aux élections municipales. Il organise à l’époque une manifestation pro-palestinienne dans la ville du Val d’Oise, manifestation qui est interdite. La marche a tout de même lieu et dégénère en émeutes antisémites[5].

2023[modifier | modifier le code]

Lors du mouvement social contre le projet de réforme des retraites en France de 2023, il est saisi par une dizaine de gardés à vue, dont les arrestations ont essentiellement eu lieu « dans des nasses », technique consistant à barrer toutes les rues puis encercler progressivement un grand nombre de manifestants[6], jugée illégale par le Conseil d'État en juin 2021, en « l'absence de conditions précises »[6].

En mars, lui et Jean-Luc Mélenchon sont visés par une enquête pour « outrage » après des propos polémiques sur la BRAV-M, unité de police accusée de violences contre des manifestants[7].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il se revendique athée depuis l'âge de 18 ans mais respecte les prescriptions alimentaires de la religion juive au titre de la « tradition » et de la « culture »[3].

Il fut le compagnon de Cécile Duflot[8],[9].

Affaires notables[modifier | modifier le code]

Arié Alimi s'est spécialisé notamment dans les affaires de violences policières[10]. Parmi ses principaux clients figurent :

Publication[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Arié Alimi : "Il ne reste plus à ce pouvoir que la violence" », sur Ballast, (consulté le ).
  2. « Arié Alimi, l’avocat chéri de la gauche radicale », sur Le Nouvel Obs, (consulté le )
  3. a b et c Abel Mestre, « Arié Alimi, nouvel avocat de Jean-Luc Mélenchon et figure émergente de la gauche de la gauche », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a b et c Gabriel Thierry, « Arié Alimi, des violences policières aux Gilets jaunes », sur Dalloz Actualité, (consulté le ).
  5. StreetPress, « J’ai du mal à concilier ma judéité avec mes engagements politiques à gauche », sur StreetPress (consulté le )
  6. a et b « Manifestations contre la réforme des retraites : on vous explique pourquoi de nombreuses personnes sont interpellées sans être poursuivies par la justice », sur Franceinfo, (consulté le )
  7. Jean-Michel Décugis, « Jean-Luc Mélenchon et l’avocat Arié Alimi visés par une enquête pour "outrage" contre la Brav-M », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  8. Nathalie Segaunes, « Cécile Duflot, une reconvertie de la politique chargée de "développer la notoriété" d’Oxfam France », sur L'Opinion, (consulté le ).
  9. Quentin Girard, « Arié Alimi, cœur, pique, barreau », sur Libération (consulté le )
  10. Ingrid Merckx, « Me Arié Alimi : "La violence policière est devenue un outil de gouvernement" », sur Politis, (consulté le ).
  11. Camille Bordenet, « Arié Alimi, un avocat en guerre contre l’état d’urgence », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Violences policières : "Il y a une absence de volonté d'enquêter" selon l'avocat Arié Alimi », sur France Bleu, (consulté le ).
  13. Inès Belgacem et Cléo Bertet, « La justice va-t-elle rendre son téléphone au journaliste Taha Bouhafs ? », sur StreetPress, (consulté le ).
  14. Coline Vasquez, « Violences contre les gilets jaunes : "Il y a une volonté de blanchir les policiers" », sur L'Express, (consulté le ).
  15. AFP, « Agression de Bassem Braiki : le rappeur Sadek interpellé à Bagnolet », sur Le Figaro, (consulté le ).
  16. Juliette Bénézit, « Un policier accuse des collègues de violences contre des personnes déférées au dépôt du tribunal de Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. Latifa Madani, « Essai. Quand l’exception devient la règle », sur L'Humanité, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]