Joseph Desbassayns

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Joseph Desbassayns
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Desbassayns (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Joseph Panon Desbassayns de RichemontVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Enfant
Vue de la sépulture.
Statue de femme voilée par Étienne Ricci sur la tombe de Joseph Desbassayns au cimetière du Père-Lachaise.

Joseph Panon Desbassayns de Richemont, surnommé Vilmure par la famille Panon Desbassayns de Richemont, est un ingénieur agronome et planteur esclavagiste français, né à Saint-Denis de La Réunion le [1], et mort à Paris le [2]. Il est considéré comme l'un des initiateurs de l'industrie sucrière de l'île Bourbon.

Il est dit par Élie Pajot, cité dans la thèse Des habitations sucreries aux usines sucrières, la « mise en sucre » de l'île Bourbon, 1783-1848, que « Joseph Desbassayns "posa les bases d’un système rural où les lois de la physiologie végétale étaient, pour la première fois, appliquées selon les règles de la logique au climat de la colonie, à la nature de son terroir, et à sa topographie, tant générale que locale". Elie Pajot, qui met en exergue l’aspect rigoureux et scientifique de la méthode Desbassayns, en même temps que son adéquation au donné bourbonnais, souligne ainsi l’aspect novateur des principes culturaux de Desbassayns »[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né de l'union d'Henri Paulin Panon Desbassayns avec Marie Anne Thérèse Ombline Desbassayns, Joseph Panon Desbassayns de Richemont est membre d'une des familles les plus influentes de l'époque. Il a été à la tête de la plantation de Bel Air, à Sainte-Suzanne.

Sous la Restauration, il est créé baron héréditaire par ordonnance du [1].

De son mariage est né Camille Panon Desbassayns, dite « Maman Camille », connue pour avoir financer des œuvres sociales à partir des indemnités reçues par les familles esclavagistes lors de l'abolition de 1848[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Guy Antonetti, Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (II): Dictionnaire biographique 1814-1848, Institut de la gestion publique et du développement économique, (ISBN 978-2-8218-2826-1, lire en ligne)
  2. Paris, État civil reconstitué, vue 39/51.
  3. Jean-François Géraud, Des habitations-sucreries aux usines sucrières: la "mise en sucre" de l'île Bourbon, 1783-1848, (lire en ligne)
  4. « Commémoration du 10 mai : à Sainte-Suzanne, un site pour rendre hommage aux affranchis, aux engagés, et à Camille Jurien de la Gravière », sur Réunion la 1ère, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]