Hermynia zur Mühlen

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Hermynia zur Mühlen
Description de cette image, également commentée ci-après
Hermynia Zur Mühlen dessinée par Emil Stumpp à la fin des années 1920.
Nom de naissance Hermynia comtesse de Folliot Crenneville
Alias
Franziska Maria Rautenberg
Naissance
Vienne Drapeau de l'Autriche-Hongrie Autriche-Hongrie
Décès (à 67 ans)
Radlett Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture allemand

Hermynia zur Mühlen, née Hermynia comtesse de Folliot Crenneville le à Vienne en Autriche-Hongrie et morte le à Radlett en Royaume-Uni, est une éditrice et essayiste allemande.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hermynia zur Mühlen est la fille d'un diplomate austro-hongrois, ce qui l'amène à connaître pendant son enfance de nombreux pays d'Afrique ou du Moyen-Orient. En 1901, elle ne se présente pas au concours de l'enseignement qu'elle devait passer. Elle part en Suisse où elle entre en contact avec les milieux anarchistes et révolutionnaires. En 1905, elle travaille dans une imprimerie pour côtoyer les travailleurs dans leur vie quotidienne. Son mariage avec un propriétaire terrien balte est un échec et se termine par un divorce. Elle garde cependant son nom de femme mariée, zur Mühlen[1].

En 1933, elle doit s'exiler d'Allemagne où elle résidait depuis 1919. En 1938, ses livres sont interdits par les nazis[2]. Elle retourne en Autriche qu'elle doit fuir avec l'Anschluss, en 1938, vers la Tchécoslovaquie. L'année suivante elle s'établit au Royaume-Uni[3].

Œuvre[modifier | modifier le code]

À côté de ses propres œuvres, Hermynia zur Mühlen traduit de nombreux ouvrages américains et russes. En Allemagne elle travaille pour la maison d'édition communiste Malik-Verlag de Wieland Herzfelde pour laquelle elle traduit notamment Upton Sinclair. Elle continue à traduire jusqu'à la fin de sa vie, Edna Ferber, Jerome K. Jerome, Nathan Asch (de) ou Hugh Walpole[3].

En 1935, elle publie à Vienne un ouvrage qui dénonce l'endoctrinement de la jeunesse dans l'Allemagne nazie, Unsere Töchter, die Nazinen, « nos filles, les nazies »[3].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • 1933, Reise durch ein Leben, autobiographie, Berne, Gotthelf-Verlag
  • 1935, Unsere Töchter, die Nazinen, Vienne, Gsur Verlag
  • 1936, Fahrt ins Licht, nouvelle, Vienne, Nath
  • 1936, Schmiede der Zukunft, contes, Moscou, Verlagsgenossenschaft ausländischer Arbeiter

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Brauneck 1995, p. 880.
  2. Verbannte Bücher sur le site de la ville de Berlin
  3. a b et c Sternfeld et Tiedemann 1970, p. 358-359.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Manfred Brauneck (éditeur), 1995, Autorenlexikon deutschsprachiger Literatur des 20. Jahrhunderts, Reineck bei Hamburg, Rowohlt
  • (de) Wilhelm Sternfeld, Eva Tiedemann, 1970, Deutsche Exil-Litteratur 1933-1945 deuxième édition augmentée, Heidelberg, Verlag Lambert Schneider.

Liens externes[modifier | modifier le code]