Françoise Leclercq

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Françoise Leclercq
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Françoise Leclercq, née le à Hem (Nord) et morte le à Paris (13e)[1], est une résistante française et membre du Parti communiste français qui dirigea l'Union des femmes françaises.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Françoise Leclercq est issue d'une famille nombreuse, catholique et aisée[2]. Son père, Louis François Joseph Leclercq, est un important patron d'usine textile[3],[4].

Seconde guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Françoise Leclercq participe a de nombreuses activités de résistance telles que l'organisation de réunions[5], et de planques[2]. Elle est également agent de liaison d'Henri Rol-Tanguy[2]. L’état-major des Francs-tireurs partisans du Front national se trouve dans son appartement, qui sera utilisé abondamment par les Forces françaises de l'intérieur à la libération de Paris[3].

Elle est décorée de la croix de guerre pour son action au sein de la résistance[2].

Engagement militant[modifier | modifier le code]

En 1945, au Congrès international des femmes qui crée la Fédération démocratique internationale des femmes (FDIF), Françoise Leclercq devient membre de son comité exécutif[2]. Elle appelle durant ce congrès à la fin de l'Espagne franquiste[6].

Elle est élue conseillère municipale communiste pour le 18e arrondissement de Paris en 1945[2].

En 1946, la FDIF envoie une délégation, dont elle fait partie, en URSS[2].

En compagnie de Jeannette Vermeersch, elle prend part au 3e congrès de l'Union des femmes françaises (UFF) à Marseille en juin 1949[7]. Elle occupe le poste de secrétaire de l’UFF puis est élue vice-présidente en 1952 jusqu’en 1963[2].

En janvier 1950, Jeannette Vermeersch, Marie-Claude Vaillant-Couturier et Françoise Leclercq participent à la conférence des femmes d'Asie à Pékin, en Chine populaire[8].

Le 30 septembre 1950, elle donne un discours lors de la journée mondiale contre la misère et la guerre avec Claudine Chomat, Jeannette Vermeersch et d'Andrée Marty-Capgras[9].

Dans le cadre de son rôle de vice-présidente de l’association France-Vietnam, elle visite le Viêt Nam en 1955 avec un groupe de l'UFF[2].

Elle part vivre à Aix-en-Provence en 1957 et son activité militante diminue. Elle abandonne sa participation à l’UFF en 1965 et quitte le PCF en 1978 après en avoir été membre 25 ans[2].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Francoise Leclercq et deux de ses enfants en première page du magazine Femmes françaises de février 1952.

Françoise Leclercq se marie jeune et a quatre enfants[3]. Elle se sépare de son mari et déménage à Paris[3].

Distinction[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Fichier INSEE des décès
  2. a b c d e f g h i et j Claude Pennetier, « LECLERCQ Françoise », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne).
  3. a b c et d Renée Rousseau, Les femmes rouges : chronique des années Vermeersch, (lire en ligne)
  4. archives départementales, « état civil », sur archivesdepartementales.lenord.fr (consulté le )
  5. Renée Rousseau, Les Femmes rouges. Chronique des années Vermeersch, Albin Michel, 1983, p. 27, présentation de Françoise Leclercq.
  6. L'Humanité, Aidez-nous à chasser Franco, , 2 p. (lire en ligne), p. 1.
  7. Union des femmes françaises (Heures claires des femmes françaises), « Du soleil plein le cœur », sur Gallica, (consulté le ).
  8. Ce soir, (lire en ligne).
  9. L’Humanité, Samedi, les femmes ont manifesté contre la misère et la guerre : Francoise Leclerq, , 6 p. (lire en ligne), p. 2.

Liens externes[modifier | modifier le code]