Femmes solidaires

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Femmes solidaires
Logo de Femmes solidaires.
Pour un féminisme populaire et universel.
Histoire
Fondation
Cadre
Zone d'activité
Type
Forme juridique
Siège
Pays
Langue
Organisation
Membres
30 000[Quand ?]
Fondatrices
Président
Sabine Salmon
Idéologie
Publication
Site web

Femmes solidaires, anciennement Union des femmes françaises (UFF), est une association loi de 1901 féministe française. Le mouvement œuvre pour la défense et l'avancée des droits des femmes, la parité homme-femme, le mouvement libéral et la solidarité internationale.

Création et historique[modifier | modifier le code]

Naissance dans la clandestinité[modifier | modifier le code]

Les prémices de l'association démarrent vers 1941 dans les comités féminins de la Résistance, nés des comités populaires de la Résistance créés par Danielle Casanova[1]. Ces comités féminins se structurent progressivement au niveau local puis régional et interrégional. Ils sont regroupés au sein de l'Union des femmes françaises dans la zone nord et l'Union des femmes de France dans la zone sud. Les responsables en sont Josette Cothias puis Maria Rabaté pour la zone nord, après l'arrestation de Danielle Casanova, et Marcelle Barjonet[2] et Simone Bertrand[3] en zone sud[4]. L'UFF se consolide vers 1943 au sein du mouvement de résistance communiste durant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie. Cette organisation met du temps à s’établir, notamment en raison d'arrestations de ses membres par les nazis ou le régime de Vichy[1].

En avril 1944, les Francs-tireurs et partisans demandent l'aide de l'UFF pour rejoindre ses services auxiliaires en tant qu'agent de renseignement, de liaison ou pour l'intendance. Un comité directeur composé d'Yvonne Dumont, Francoise Leclercq, Irène Joliot-Curie et Eugénie Cotton se réunit le 11 juin pour évaluer cette proposition. L'UFF est alors un mouvement à l'échelle nationale qui demande son rattachement au Conseil national de la Résistance pour être reconnu[1].

Libération[modifier | modifier le code]

L’UFF et son journal, Femmes françaises, naissent de la fusion en novembre 1944 des Comités féminins communistes des zones Nord et Sud, mis en place dans le cadre de la Résistance[5]. Elle est créée par un congrès le 21 décembre 1944[6], à l'initiative du Parti communiste français (sa création est revendiquée par l'historienne Rolande Trempé dans les Ardennes[7]). Son premier congrès, en juin 1945, rend hommage à Danielle Casanova et Berthie Albrecht avec le mot d'ordre « plus jamais ça ! », et voit les déléguées françaises et étrangères poser les bases de leur action future, en affirmant leur détermination à lutter pour l'égalité des droits avec les hommes, aussi bien dans le domaine politique qu'économique[8]. Forte de 180 000 membres en novembre 1944, elle en affiche 627 000 en septembre 1945[9],[10]. Son siège est alors situé 41 rue de Provence et plus tard 12 bis rue d'Astorg (Paris). Il en existât également un rue des Petites-Écuries dans le 10e arrondissement de Paris dans les années 1970, voire avant.

Mathilde Gabriel-Péri, alors l'une des seules femmes déléguée à l'Assemblée consultative provisoire de Paris, y est aussi porte-parole de l'UFF[11]. L'UFF est affiliée à la Fédération démocratique internationale des femmes (FDIF).

L'UFF publie en 1945 le livre "Une vie exemplaire, Danielle Casanova", la même année que son évocation privilégiée dans 'Les Femmes héroïques de la Résistance' de Louis Saurel chez Nathan[12]. Les effectifs sont d'abord très importants[5]: 620 000 au premier congrès de 1945[5], puis 1 million en 1947, chutent rapidement, divisés par dix en une décennie[5]: un demi-million en 1952[5], puis seulement 200 000 adhérentes en 1956[5], 100 000 en 1964 et 50 000 en 1968[5]{{}}[13]. L'UFF est parfois citée comme un vecteur de prise de confiance dans le couple, illustré par une adhérente disant « maintenant je me sens l’égale de mon mari parce que j’ai entendu parler de ceci, on a discuté de cela »[5]. Le terme « amie » désigne l’adhérente, moins connoté que celui de « camarade », avec une image plus chaleureuse[5]. Inviter des femmes à partager une amitié au sein d’un mouvement est "un atout pour recruter largement, préoccupation majeure" de l'UFF[5]. L’amitié vécue au sein de l’UFF semble ensuite moins mise à mal en cas d'exclusion[5]. L'UFF sert même de refuge à des militantes dont le mari a été exclu du PCF[5].

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Camion de ravitaillement affrété par l'UFF en décembre 1947[14].

Sous la houlette de Jeannette Vermeersch et de Claudine Chomat, elle est dès la Libération et pendant les années de guerre froide, une « organisation communiste de masse[15] » notamment grâce à son magazine, Femmes françaises[16].

En , les différents conseils régionaux ou nationaux de l'UFF décident de soutenir les grévistes parisiens en cherchant des approvisionnements en province[14].

Le 3e congrès de l'UFF se déroule en à Marseille[17]. Mireille Dumont est chargée de l'organisation et l'on compte parmi les participants Jeannette Vermeersch, Françoise Leclercq, Eugénie Cotton, Claudine Chomat[17]. Louis Aragon et Elsa Triolet interviennent sur la défense du livre français[17]. Nadezhda Grekova, ministre de l'URSS, mène la délégation russe[17].

Le conseil national de l'UFF les 28 et est couvert dans le magazine Femmes françaises par Élise Fraysse et les interventions d'Yvonne Dumont ou Jeannette Vermeesch y sont présentées[18]. En , Ségolène Malleret ,en tant que secrétaire administrative de l'UFF, fait partie d'une délégation, incluant Henri Martel, qui part à Moscou pour donner à Staline « les cadeaux du peuple de France »[19].

En 1950, Angèle Chevrin, alors secrétaire nationale de l'UFF, est élue députée[20].

Le , le conseil national de l'UFF crée l’Assemblée nationale des femmes pour le désarmement et Ségolène Malleret, Marie-Claude Vaillant-Couturier et Andrée Marty-Capgras y interviennent[21].

Actions contre contre la guerre d'Indochine[modifier | modifier le code]

Après 1950, les manifestations contre la vie chère "perdent de leur acuité"[5], et "la vision mythifiée et uniforme de la femme, symbole anti-guerre, selon un continuum Allemagne, Indochine, Algérie", s'installe "au cœur des discours de l’UFF"[5]. L'UFF s’organise en 1955 "autour du refus de l’envoi des appelés et rappelés en Algérie", avec de très nombreuses "délégations de mères et d’épouses" aux élus[5]. Au début des années 1950, l'Union des femmes françaises s'est surtout intéressée à l'Indochine [22], s'opposant à la guerre d'Indochine dès le 30 septembre 1949, jour d'une « altercation » avec la police devant le ministère de la Guerre[23], puis propose dès novembre une plaque en hommage aux soldats tués en Indochine, victimes de la « sale guerre »[23], financée par le journal régional du PCF L'Union[23], soutenue par le conseil municipal de Châlons-sur-Marne mais dénoncée par le maire radical de Reims Roger Jardelle[23] et le préfet, qui s'est procuré la lettre de l’UFF et reste en permanence en contact avec son ministère pour en parler[23]. L'UFF invite les mères et épouses des soldats[24] à une « journée de la paix du Viêt Nam » le 25 janvier 1950[25], où sa vice-présidente Jeannette Vermeersch Thorez appuie devant 30 000 personnes[25] une délégation à la présidence du conseil réclamant de « cesser la guerre ». L'oratrice aurait ensuite incité à « s'en prendre aux blessés de guerre »[26], selon un livre de Roger Holeindre s'inspirant d'une question du sénateur Raymond Dronne au président du conseil 11 janvier 1951[27] affirmant qu'un « convoi de grands blessés rapatriés d'Indochine » fut « insulté » par des syndicalistes CGT travaillant sur la voie, en gare d'Avignon[28],[27].

Le PCF met en avant les femmes et les jeunes communistes, comme Raymonde Dien, qui dément avoir abimé du matériel en freinant le départ d'un un train de matériel militaire[29], mais passera dix mois en prison, préfigurant, au féminin, l'affaire Henri Martin[30], solidaire de la grève des dockers, combattus par le préfet des Bouches-du-Rhône Jean Baylot, devenu en janvier 1951 préfet de police de Paris et tête de turc du PCF et de l'UFF[30]. La revendication anticolonialiste infuse aussi vers les 200 000 Algériens de France des années 1950-1952, « davantage formés que leurs prédécesseurs », qui « rejoignent les syndicats »[31], dont 10 000 (5 %) militent au MTLD de Messali Hadj[32], participant aux défilés du 1er mai dès 1949 dans le Nord-Pas-de-Calais et 1950 pour le reste de la France, « avec leurs propres slogans »[33], générant « à partir de 1951 » des « affrontements parfois très violents » avec la police[34].

L'UFF et son journal seront parmi les plus visés par les techniques d'« intoxication, ruse et surveillance » déployées par la police[30] pour contre-attaquer à cette mobilisation contre la guerre de l'hiver 1949-1950 ; le ministre René Pleven est particulièrement inquiet des risques de désertion au sein de l'armée[30], voyant des militants communistes « ennemis de leur pays »[30], et demandant l'identité de toutes les militantes de l'UFF devant participer à « un stage d'instruction à Paris »[30]. Le 6 mars 1950, la dernière page deL'Humanité martèle un « serment des femmes parisiennes » contre la guerre du Vietnam, après un meeting politique au vélodrome Buffalo de Montrouge, près de la porte d’Orléans[35] et le PCF organise la plupart (437 sur 457) des manifestations politiques de la période 1949-1952[36]. Les militaires français acquièrent en effet la "conviction d’être confrontés à un ennemi global, dont la cinquième colonne, est présente en France"[37]. À partir de 1950, "des structures dédiées à l’action psychologique", dont "l’ampleur n’aura pas d’équivalent ailleurs"[37], sont créées par René Pleven, avec des militaires qui mettent en œuvre, "destinée à la métropole"[37], une doctrine de "Défense intérieure du territoire"[37], faisant émerger "un mouvement anticommuniste plus large", rejoint par des politiques et "réseaux de renseignement, officines et mouvements de contre-propagande, pour certains encouragés par les États-Unis"[37].

Le 12 mai 1950, un convoi de matériel militaire est arrêté à un passage à niveau de Nantes par 50 personnes chantant La Marseillaise, dont une femme qui se couche sous le convoi. Les policiers en interpellent 9 entre le 24 mai et le 22 septembre, traduits en mars 1951 devant un tribunal militaire[38] malgré leurs alibis[39], la plupart sont acquittés, les autres bénéficiant de sursis, malgré la loi du 11 mars 1950 instituant « une peine de réclusion en cas d’entrave violente à la circulation du matériel militaire », tandis qu'entre 1950 et 1953 « près de 800 cas judiciaires communistes sont déclenchés »[40]. D'autres procès ont eu lieu, pour les neuf de Roanne le 26 août 1950[38] et les « 10 de la Bocca » le 14 octobre 1950[38],[41], tandis que le tribunal militaire de Paris jugera les « 12 de Saint-Brieuc le 31 janvier 1951 et les « 9 de Nantes » le 15 mars 1951[38].

Eugénie Cotton a entre-temps été inculpée le 22 novembre 1950 pour l'affiche « Non, tu ne t'engageras pas », représentant une mère déchirant l'engagement de son fils[42]. L'association a également manifesté son opposition à la guerre d'Indochine par des actes de sabotage d'armes françaises, notamment en remplaçant le contenu des grenades par des tracts portant l'inscription « Paix en Indochine, don de l'Union des femmes françaises », ce qui aurait provoqué en juin 1950 la mort de l'adjudant Parsiani sous le yeux du correspondant de guerre Paul Bonnecarrère : « Les grenades ont bien explosé, mais la charge d'explosif qu'elles contenaient était insignifiante, juste suffisante pour en permettre l'ouverture et que se répande une multitude de tracts miniatures de la superficie d'une boîte d'allumettes »[43].

Recentrage de l'UFF en 1953, par Jeannette Vermeersch[modifier | modifier le code]

A la mi-janvier 1953, Jeannette Vermeersch, compagne du secrétaire général du PCF Maurice Thorez, recentre l'UFF devant son Conseil national, sur le fait de « réunir les femmes de mineurs, afin qu'elles discutent des moyens d'obtenir que leurs maris aient de meilleures conditions de salaires, de pension, de logement »[44], mais la direction du PCF met en place des comités de « femmes de... », pour mobiliser les épouses aux côtés de leurs conjoints[45] puis l'UFF lance un appel aux « femmes et mamans de France » dans le quotidien communiste[44] et Julie Dewintre, députée des mineurs du Pas-de-Calais s'y rallie à l'été puis lors de la réunion du Comité central des 5 et 6 mars 1954[44],[46],[47].

Cause de l'accouchement sans douleur[modifier | modifier le code]

Selon Jacques Derogy, l'opposition à la contraception à partir de 1956, avec une campagne en faveur de la ause de l'accouchement sans douleur, était destinée à écarter la remise en cause de Staline : « Tant qu'on discutera règles et fausses couches, on laissera Staline tranquille », aurait déclaré Jeannette Vermeersch à Dominique Desanti.

Au début de 1955, une série d'articles de dirigeantes de l'UFF[48],[49],[50] invente le mythe voulant que la journée internationale des femmes daterait de la lutte des couturières new-yorkaises le 8 mars 1857 [51], alors que son institution avait été prise en 1910, à la IIè Conférence Internationale des femmes socialistes de Copenhague, selon la proposition de Clara Zetkin[51], erreur qui sera rectifiée par la publication, en mars 1977 d'une investigation dans le numéro zéro du magazine Histoires d'Elles[51]. En 1955, il s'agissait d’une bataille menée "pour que la CGT s’affranchisse de la prédominance de l’UFF et du PCF", avec "ses propres mots d’ordre et ses propres formes d’action" contre Jeannette Vermeersch, dirigeante de l’UFF, avec qui Madeleine Colin, nouvelle dirigeante de la CGT avait un désaccord sur "la contraception et l’avortement"[52].

Le premier accouchement « sans douleur » en France date de 1952[5], et la propagande intensive de l’UFF à partir de 1955 s'appuie sur le docteur Lamaze, revenant d’URSS[5], moyen pour le PCF "d’évacuer la question du contrôle des naissances"[5], promu au même moment par l’association "Maternité heureuse", ancêtre du planning familial[5]. Mais dès 1953, Simone Gillot, présidente de k'UFF et infirmière, s'était ralliée à la cause de l'accouchement sans douleur prôné par le Dr Fernand Lamaze[53].

En 1956, Jeannette Vermeersch, s'exprimant en tant que vice-présidente de l'Union des femmes françaises prend parti contre le « contrôle des naissances » : « Le "Birth control", la maternité volontaire, est un leurre pour les masses populaires, mais c'est une arme entre les mains de la bourgeoisie contre les lois sociales »[54]. Cette position va à l'encontre de celles de nombreux militants, notamment dans les milieux médicaux. Thorez prend parti pour Jeannette en condamnant les thèses néo-malthusiennes[55],[56].

Dans L'Humanité du , Maurice Thorez déclare à Jacques Derogy à propos de l'avortement : « Au lieu de vous inspirer des idéologies de la grande et petite bourgeoisie, vous auriez mieux fait de méditer l'article que Lénine a consacré au néomalthusianisme… Le chemin de la libération de la femme passe par les réformes sociales, la révolution sociale et non par les cliniques d'avortement. »[57]. Deux jours plus tard, Jeannette Vermeersch déclare à propos de l'avortement : « Depuis quand les femmes travailleuses réclameraient le droit d'accéder aux vices de la bourgeoisie ? Jamais ! »[57].

Le premier numéro du magazine Antoinette, en référence à l’héroïne du film récent de Jacques Becker, Antoine et Antoinette, sortit en novembre 1955, confié à Madeleine Colin[52].

Années 1960[modifier | modifier le code]

Plus de 600 "veillées pour la paix" au Vietnam sont revendiquées en 1966[5], dans le sillage de l'intense action contre la guerre d'Indochine au début des années 1950.

Par ailleurs, à partir des années 1960, l’UFF "tente de systématiser une politique de revendications culturelles": création de salles de réunion dans les grands ensembles, la prise en compte des spectacles dans les tâches du service public, ventes de livres pour enfants et adultes, séances de télé-clubs[5].

Transformation en "Femmes solidaires" en 1996[modifier | modifier le code]

L'Union des femmes françaises devient UFF-Femmes solidaires le puis Femmes solidaires en 1998[6].

Journal[modifier | modifier le code]

L'organisation diffuse un journal mensuel, Heures Claires.

Principes et objectifs[modifier | modifier le code]

Le local de Femmes solidaires du Rhône, rue Garibaldi à Lyon.

Femmes solidaires est un mouvement féministe d'éducation populaire national composé de plus de 190 associations locales, implantées un peu partout en France et ses départements d'outre-mer.

Les valeurs fondatrices de l'association se base sur la laïcité, la mixité, l'égalité des droits des femmes, la paix et la liberté. Elle regroupe actuellement près de 30 000 membres et publie le mensuel Clara Magazine. Son engagement social a pour but de lutter contre toute forme de discrimination ou de domination, notamment dans les domaines du droits et de l'accès à l'emploi, de l'égalité des femmes et des hommes au travail, de la parité ou de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Femmes solidaires bénéficie d'un statut consultatif spécial du Conseil économique et social au sein des Nations unies. L'association s'implique également dans des campagnes de solidarités internationales et travaille avec de nombreuses organisations féministes dans différents pays du monde.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Fondatrices[modifier | modifier le code]

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c William Guéraiche, Les femmes et la République: essai sur la répartition du pouvoir de 1943 à 1979, Editions de l'Atelier, (ISBN 978-2-7082-3468-0, lire en ligne).
  2. Dominique Loiseau, Claude Pennetier, « BARJONET Marcelle, épouse HURAUX », sur maitron.fr (consulté le ).
  3. Jacques Girault, Dominique Loiseau, « BERTRAND Simone, Séraphine », sur maitron.fr (consulté le ).
  4. Gisèle Sapiro, « Brassard de l'Union des femmes françaises - Île-de-France », sur museedelaresistanceenligne.org, (consulté le ).
  5. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u L’Union des femmes françaises pendant les Trente Glorieuses : entre « maternalisme », droit des femmes et communisme" par Dominique Loiseau, dans la revue Le Mouvement Social en 2018 [1]
  6. a et b « Notice Union des femmes françaises », data.bnf.fr.
  7. « Rolande Trempé : "d'une intégrité parfaite, Jaurès était le désintéressement incarné" », L'Humanité, 6 janvier 2014.
  8. Premier congrès de l'Union des femmes françaises sur cinearchives.org, juin 1945 [vidéo].
  9. Olivier Wieviorka (dir.), Julie Le Gac, Anne-Laure Ollivier et Raphaël Spina, La France en chiffres : de 1870 à nos jours, Paris, Perrin, , 666 p. (ISBN 978-2-262-02741-4), p. 476-478.
  10. Bien que le nombre d'adhérentes puisse paraître élevé, l'auteur précise que ces chiffres déclarés ont été confirmés par Philippe Buton à partir d'archives soviétiques dans Les Lendemains qui déchantent - Le PCF à la LibérationFNSP, 1993, p. 267.
  11. Femmes françaises / édité par France d'abord, « A la tribune de l'Assemblée consultative Mathilde Péri porte-parole de l'U.F.F. » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ), p. 2.
  12. "Gender ou politique : le déficit d’image des femmes de la Résistance" par Michèle Cointet. Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, en 2010[2]
  13. Une autre source, Nicolas Texier, dans la Revue historique des armées en novembre 2012 parlent de 628000 adhérents à l'après-guerre et 245 000 jeunes au sein de l’Union de la jeunesse républicaine de France (ex Jeunesses communistes) [3]
  14. a et b Femmes françaises, « Les paysans envoient du ravitaillement pour les travailleurs en lutte et leurs familles », sur Gallica, France d'abord, (consulté le )
  15. Emmanuel Naquet, « Ligues et associations », dans Jean-Jacques Becker et Gilles Candar (dir.), Histoire des gauches en France, volume 2, La Découverte, Paris, 2004, p. 104.
  16. Dominique Loiseau, « L'Union des femmes françaises pendant les Trente Glorieuses: entre «maternalisme», droit des femmes et communisme », Le Mouvement Social, vol. 4, no 265,‎ (lire en ligne).
  17. a b c et d Union des femmes françaises (Heures claires des femmes françaises), « Du soleil plein le cœur », sur Gallica, (consulté le ).
  18. Élise Fraysse, « Au conseil national de l'Union des femmes françaises » Accès libre, sur Gallica, Femmes françaises / édité par France d'abord, (consulté le ).
  19. Une délégation part pour Moscou, L’Humanité, (lire en ligne)
  20. Femmes françaises, « Angèle Chevrin », sur Gallica, France d'abord, (consulté le ), p. 14.
  21. Union des femmes françaises, « 11 mars Paris » Accès libre, sur Gallica, Femmes françaises, (consulté le )
  22. "Sororité et colonialisme. Françaises et Africaines au temps de la guerre froide (1944-1962)" par Pascale Barthélémy, aux Éditions de la Sorbonne en 2022 [4]
  23. a b c d et e "La mémoire comme enjeu de Guerre froide : l'affaire des plaques de l'U.F.F. dans la Marne (novembre 1949-printemps 1950)", par Xavier Desbrosse [5]
  24. Le Monde du 26 janvier 1950 [6]
  25. a et b [7] "La guerre d’Algérie et les relations franco-chinoises", thèse de doctorat d'histoire de Cong Pan, soutenue le 28 septembre 2020
  26. "Les chemins de Diên Biên Phu. L'histoire vraie de six hommes que le destin va projeter dans la guerre d'Indochine", par Franck Mirmont, chez Primento Digital Publishing en 2017 [8]
  27. a et b JOURNAL OFFICIEL du 12 janvier 1951 [9]
  28. "Trahisons sur commande. Histoire du Parti communiste français" par Roger Holeindre en 2007
  29. Rachel Lefort, Femmes françaises, « Un train de tanks allait partir: Raymonde se coucha sur la voie », sur Gallica, France d'abord, (consulté le ), p. 7.
  30. a b c d e et f "Histoire de la quatrième République" Volume 2. La République des contradictions : 1951-1954", par Georgette Elgey en 1969 aux Editions Fayard .[10]
  31. En particulier dabs ke Nord-Pas-de-Calais, où "bien avant 1954, la guerre d'Algérie a commencé dans les frêles baraquements du bassin minier, la médina de Lille et les courées de Roubaix", selon le témoignage sur son père du romancier Lakhdar Belaïd, aux Editions du Seuil en septembre 2008. [11]
  32. "Mon père ce terroriste" par Lakhdar Belaïd, aux Editions du Seuil en septembre 2008. Préface de Benjamin Stora [12]
  33. "Les balles du 14 juillet 1953. Le massacre policier oublié de nationalistes algériens à Paris", par Daniel Kupferstein, aux Éditions La Découverte en 2017 [13]
  34. "Un dimanche ordinaire à Douai? La manifestation algérienne du 9 octobre 1955, par Jean-René Genty, dans la revue du Nord en 2016 [14]
  35. "Mars 1950 : Le serment des femmes parisiennes" par Claire Blandin Mars 1950 : Le serment des femmes parisiennes" par Claire Blandin, le 5 mars 020 dans Retronews
  36. D. Tartakowsky, Les manifestations de rue en France, 1918-1968, Paris, Publications de la Sorbonne, 1997, p. 559 Marc André, dans « Commémorer et réprimer » aux Éditions en 2022, https://doi.org/10.4000/books.enseditions.42901]
  37. a b c d et e « « L’ennemi intérieur » : l’armée et le Parti communiste français de la Libération aux débuts de la guerre froide », par Nicolas Texier, dans la Revue historique des armées en novembre 2012 [15]
  38. a b c et d Marc André, dand « Commémorer et réprimer » aux Éditions en 2022, https://doi.org/10.4000/books.enseditions.42901]
  39. Article par Jean-Marc Théolleyre dans Le Monde du 9 mars 1951 [16]
  40. "Punir les opposants", par Vanessa Codaccioni, page 131, citée par Marc André, dand « Commémorer et réprimer » aux Éditions en 2022, https://doi.org/10.4000/books.enseditions.42901]
  41. Les « 10 de la Bocca » ont été jugés par le tribunal de Marseille le 14 octobre 1950
  42. Article dans Le Monde novembre 1950 [17]
  43. Paul Bonnecarrère, Par le sang versé, Paris, France-Loisirs, , 459 p., p. 260.
  44. a b et c Sandra Fayolle, (2009). « Ne soyez pas le bras qui retient mais le bras qui soutient !» : la place des militantes de l’Union des Femmes Françaises dans les grèves de l’après-guerre. Sens public. [18]
  45. "Les Manifestations des femmes de mineurs", Archives INA commentées [19]
  46. Julie Dewintre, « La lutte des femmes de travailleurs », L’Humanité, 1er juin 1953, cité par Sandra Fayolle [20]
  47. « La lutte des femmes », L’Humanité, 24 janvier 1953 , cité par Sandra Fayolle [21]
  48. L'Humanité du 5 mars 1955, cité par Françoise Picq, dans la revue Travail, genre et sociétés en 2000 [22]
  49. France Nouvelle, n° 480, 26 février 1955, cité par Françoise Picq, dans la revue Travail, genre et sociétés en 2000 [23]
  50. L’Humanité dimanche, 13 mars, 1955, cité par Françoise Picq, dans la revue Travail, genre et sociétés en 2000 [24]
  51. a b et c "Journée internationale des femmes : à la poursuite d'un mythe" par Françoise Picq, dans la revue Travail, genre et sociétés en 2000 [25]
  52. a et b Biographie Maitron de Madeleine Colin [26]
  53. Evelyne Vander Heym, « Célébrations nationales 2002 - Le docteur Lamaze met au point l'accouchement psychoprophylactique dit sans douleur », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
  54. L'Humanité, 10 avril 1956.
  55. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées volikow
  56. Renée Rousseau, Les Femmes rouges. Chronique des années Vermeersch, Albin Michel, Paris, 1983, p. 224 et suiv.
  57. a et b L’Express, « Le Planning malgré eux », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. Notice « Nicole de Barry, épouse Martin », par Dominique Loiseau, Le Maitron en ligne.
  59. Notice « Françoise Leclercq », par Claude Pennetier, Le Maitron en ligne.
  60. Notice « Denise Breton, née Denise Dumas, épouse Risch, épouse Breton », par Dominique Loiseau, Le Maitron en ligne.
  61. « Jeannette Colombel, une philosophe pasionaria », par Robert Maggiori, Libération du 13 avril 2016 [27].
  62. Claude Pennetier, « GALICIER Émilienne, Berthe [épouse DÉFOSSÉS, puis épouse LALLEMAND] », sur maitron.fr.
  63. Claude Pennetier, « Rey Claudine, Louise [épouse Hensgen puis reprend son nom de famille] », sur Le Maitron, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]