Discussion:Jean Bastien-Thiry/LSV 14905

Archivage de la discussion

Cette page contient l'archivage de la discussion d'une proposition d'anecdote.

Pour l'exemple ?

Proposition refusée. L’anecdote suivante, proposée par Jean-Paul Corlin, a été rejetée par Fanfwah et la discussion est conservée pour archivage.

• Jean Bastien-Thiry, commanditaire de l'attentat du Petit-Clamart fut le seul accusé à être condamné à mort, alors que lui-même n'avait pas tiré un seul coup de feu et que l'attentat ne fit aucune victime grave.

Proposant : JPC (discuter) 3 février 2018 à 17:06 (CET)

Discussion :
Il faut donc savoir que Bastien-Thiry fut le seul et unique exécuté de cette triste affaire et les hommes de mains qui pourtant ont tiré sur le général de Gaulle, son épouse, les policiers de l'escorte (et même la malheureuse la famille qui passait par hasard par là), furent aussi condamnés et ceux qui furent condamnés à la peine capitale furent graciés... Tout ce petit monde sortit même de prison, six ans plus tard ! Petite anecdote dans l'anecdote : la famille qui a subi la fusillade, le père étant seule victime (légère) des terroristes, se dénommait... Fillon. Cela ne s'invente pas !--JPC (discuter) 3 février 2018 à 17:06 (CET)

Il y a au moins deux problèmes dans cette anecdote:

* Il y a eu trois condamnés à mort dans l'affaire, dont deux finalement grâciés. Une grâce n'annule pas la condamnation mais la prive de tout ou partie de son effet (voir Attentat du Petit-Clamart#Interpellations, jugements et verdicts).

* La fin de l'anecdote "alors que lui-même n'avait pas tiré un seul coup de feu et que l'attentat ne fit aucune victime grave." peut faire un peu trop penser à une plaidoierie. Par exemple, le fait que le commanditaire d'un attentat soit condamné plus lourdement que les hommes de main ne me semble pas surprenant en soi. Une fois débarrassé de tout cela, le seul élément qui reste est que le commanditaire de l'attentat du Petit-Clamart a été condamné à mort et exécuté, ce qui n'est pas très surprenant vu que la peine de mort était en vigueur en France à cette époque. --Awkiku (discuter) 5 février 2018 à 09:24 (CET)

Non, Awkiku ! Il n'y a aucun effet de « plaidoirie » là dedans, je ne fais qu'exposer des faits et rien que des faits : il n'y a pas eu de victimes graves et Bastin-Thiry fut bien le seul condamné à être exécuté, alors qu'il n'a pas usé d'armes personnellement et les tireurs, eux, s'en sont « sortis ». Point. (sinon, prouvez moi le contraire) --JPC (discuter) 5 février 2018 à 23:18 (CET)

Le dernier point est précisément la quatrième raison donnée par CDG (d'après l'article, d'après Lacouture, d'après Boissieu) à son refus de gracier JBT : « Le moins que l'on puisse dire est qu'il n'était pas au centre de l'action ». Autrement dit, la lâcheté du « cerveau » qui laisse à d'autres les risques du sale boulot. De fait, l'anecdote a l'air de trouver surprenant qu'on frappe la tête pensante plus fort que les hommes de main : cela renvoie à une vision de la justice assez inconséquente, ou un peu trop cynique. --Fanfwah (discuter) 6 février 2018 à 12:00 (CET)

C'est pour cela que "cela vaut le coup" de l'évoquer. Condamné à mort sans avoir tué personne dans la France des années 60, ce n'est pas banal (cela ne veut pas dire qu'il était innocent, mais c'est tout de même assez "spécial"...) --JPC (discuter) 12 février 2018 à 17:36 (CET)

Dans la France des années 60, un officier qui planifie l'assassinat du chef de l'État et de l'armée qu'il sert, ça, c'est peut-être spécial. Après, qu'un tribunal le condamne à mort, on peut le déplorer, mais je ne trouve pas ça surprenant. --Fanfwah (discuter) 18 février 2018 à 05:34 (CET)

Discussion de l'anecdote archivée. --GhosterBot ^{(10100111001)} 18 février 2018 à 13:04 (CET)

 Jean-Paul Corlin : ton anecdote proposée le 2018-02-03 17:06:00 a été refusée. GhosterBot ^{(10100111001)} 18 février 2018 à 13:04 (CET)