Sonate K. 366
Sonate K. 366 fa majeur — , Allegro, 99 mes. ⋅ K.365 ← K.366 → K.367 ⋅ L.118 ← L.119 → L.120 ⋅ P.262 ← P.263 → P.264 ⋅ F.311 ← F.312 → F.313 —
⋅ VIII 8 ← Venise VIII 9 → VIII 10
⋅ X 5 ← Parme X 6 → X 7
⋅ II 10 ← Münster II 11 → II 12
⋅ 20 ← Fitzwilliam 21 → 22
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La sonate K. 366 (F.312/L.119) en fa majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation[modifier | modifier le code]
La sonate en fa majeur K. 366, notée Allegro, est toute en répétitions infatigables (comme dans les sonates K. 141, 421 et 455) et fanfares, avec quelques sixtes et octaves brisés[1]. Elle est couplée avec la sonate suivante à
dans tous les manuscrits, sauf Vienne. Ralph Kirkpatrick place cette sonate dans les numéros les plus caractéristiques et typiques de la dernière période de composition de Scarlatti[2].
Fétis cite cette sonate dans sa Méthode des méthodes de piano (1837) parmi d'autres études spécialement composées par Moscheles, Cramer, Chopin et d'autres[3].
Manuscrits[modifier | modifier le code]
Le manuscrit principal est le numéro 9 du volume VIII (Ms. 9779) de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; l'autre étant Parme X 6 (Ms. A. G. 31415). Les autres sources sont Münster II 11 (Sant Hs 3965), Cambridge, Fitzwilliam ms. 32 F 12 (no 21), Vienne G 26 (VII 28011 G) et Q 15115 (no 3)[4].
Interprètes[modifier | modifier le code]
Fichiers audio | |
Domenico Scarlatti, Sonate K. 366 | |
interprétée au piano par Kathleen Long (1945) | |
Domenico Scarlatti, Sonates K. 366 & 367 | |
interprétées au clavecin par Ralph Kirkpatrick (1954) | |
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La sonate K. 366 est peu jouée. Cependant elle est défendue au piano par Kathleen Long (1950, Decca), Pi-hsien Chen (en) (2012, Hat Now ART), Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4) et au clavecin — outre Scott Ross (Erato, 1985)[5] — par Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 3) et Pierre Hantaï (Mirare, 2005). À l'orgue, Emilio Traverso l'a enregistrée pour le label Tactus en 2012.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Sacre 1998, p. 2428.
- Kirkpatrick 1982, p. 200.
- Boulanger 1988, p. 206.
- Kirkpatrick 1982, p. 461.
- Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )
Sources[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (ISBN 978-2-7096-0118-4, OCLC 954954205, BNF 34689181).
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti, Intégrale des sonates — Scott Ross », Erato/Éditions Costallat (2564-62092-2 (livret : 2292-45309-2)), 1985 (OCLC 891183737).
- Richard Boulanger (préf. Édith Weber), Les innovations de Domenico Scarlatti dans la technique du clavier, Béziers, Société de musicologie du Languedoc, , 350 p. (OCLC 906538675, BNF 42870936)
- Guy Sacre, La musique pour piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. II (J-Z), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 2428 p. (ISBN 978-2-221-08566-0).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
- [vidéo] Sonate K. 366, Frédérick Haas, clavecin (2018 sur YouTube