Sigma1 Ursae Majoris

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σ1 Ursae Majoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 08m 23,49967s[1]
Déclinaison +66° 52′ 23,6422″[1]
Constellation Grande Ourse
Magnitude apparente 5,14[2]

Localisation dans la constellation : Grande Ourse

(Voir situation dans la constellation : Grande Ourse)
Caractéristiques
Type spectral K5 III[3]
Indice U-B +1,80[2]
Indice B-V +1,52[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +14,09 ± 0,12 km/s[1]
Mouvement propre μα = −22,484 mas/a[1]
μδ = −40,649 mas/a[1]
Parallaxe 6,407 9 ± 0,082 2 mas[1]
Distance 156,057 ± 2,002 pc (∼509 al)[4]
Magnitude absolue −0,93[3]
Caractéristiques physiques
Rayon 47,64 R[5]
Gravité de surface (log g) 1,66[6]
Luminosité 560 ± 20 L[3]
Température 3 940 K[6]
Métallicité [Fe/H] = −0,23[6]

Désignations

σ1 UMa, 11 UMa, HD 77800, HIP 44857, HR 3609, BD+67°573, SAO 14769[4]

Sigma1 Ursae Majoris (en abrégé σ1 UMa) est une étoile géante de la constellation de la Grande Ourse. Avec une magnitude apparente visuelle de 5,14, elle est faiblement visible à l’œil nu lors des nuits sombres. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 6,41 ± 0,08 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 156 ± 2 pc (∼509 al) de la Terre[1]. À cette distance, sa magnitude visuelle est diminuée de 0,06 en raison de l'extinction créée par la poussière interstellaire présente sur le trajet de sa lumière jusqu'à la Terre[3].

Propriétés[modifier | modifier le code]

Sigma1 Ursae Majoris est une étoile géante rouge de type spectral K5 III[3]. Il s'agit d'une variable suspectée avec une amplitude de 0,03 magnitude[3]. Le rayon est de l'étoile est près de 48 fois supérieur à celui du Soleil[5]. Elle est par ailleurs environ 560 fois plus lumineuse que le Soleil[3] et sa température de surface est de 3 940 K[6].

Sigma1 Ursae Majoris est une étoile solitaire, qui ne possède pas de compagnon stellaire qui lui serait physiquement associé[7].

Noms[modifier | modifier le code]

σ1 Ursae Majoris constituait, avec π1, π2, σ2, ρ, 2 et 24 Ursae Majoris, l'astérisme arabe Al Ṭhibā, « la Gazelle »[8]. Selon le catalogue d'étoiles du Mémorandum technique 33-507 - A Reduced Star Catalog Containing 537 Named Stars, Al Ṭhibā était le titre donné à sept étoiles ; 2 Ursae Majoris était connue comme Althiba I, π1 comme Althiba II, π2 comme Althiba III, ρ comme Althiba IV, σ1 comme Althiba V, σ2 comme Althiba VI et 24 Ursae Majoris comme Althiba VII[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  3. a b c d e f et g (en) M. A. T. Groenewegen, « Infrared excess around nearby red giant branch stars and Reimers law », Astronomy & Astrophysics, vol. 540,‎ , p. 21, article no A32 (DOI 10.1051/0004-6361/201118287, Bibcode 2012A&A...540A..32G)
  4. a et b (en) * sig01 UMa -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a et b (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  6. a b c et d (en) C. Soubiran et al., « The PASTEL catalogue of stellar parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 515,‎ , A111 (DOI 10.1051/0004-6361/201014247, Bibcode 2010A&A...515A.111S, arXiv 1004.1069)
  7. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  8. (en) R. H. Allen, Star Names: Their Lore and Meaning, New York, Dover Publications Inc, (réimpr. 1963) (1re éd. 1899) (ISBN 0-486-21079-0, lire en ligne), p. 444
  9. (en) Jack W. Rhoads, « Technical Memorandum 33-507-A Reduced Star Catalog Containing 537 Named Stars », Jet Propulsion Laboratory, California Institute of Technology,

Liens externes[modifier | modifier le code]

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