Julie d’Assier de la Chassagne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Julie d'Assier de La Chassagne
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Julienne Marie Anne d'Assier de LachassagneVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Julie d’Assier de la ChassagneVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfant

Julienne dite Julie d’Assier de la Chassagne est une poétesse française née le à Saint-Hippolyte et morte le à Lyon. Par son mariage avec Jean Espérance Blandine de Laurencin, elle est comtesse de Laurencin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tombeau de la famille Laurencin où repose "Mme la comtesse de Laurencin née d'Assier de la Chassagne".

Elle est la fille de François Aimé d’Assier, baron de Lachassagne, brigadier des armées du roi et de Louise Julienne du Puget. Le 17 janvier 1764, à Lachassagne, elle épouse Jean Espérance Blandine de Laurencin[1]. Le couple a six enfants. Son mari est un érudit, homme de lettres qui fréquente Voltaire, d’Alembert, Jean-Jacques Rousseau[2].

Elle vit au château de Machy et à Lyon.

Elle meurt le 4 décembre 1818, dans son domicile au no 18 rue du Pérat, à Lyon 2e[3]. Elle est inhumée au cimetière de Loyasse à Lyon, dans le tombeau de la famille Laurencin[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Elle participe à des concours académiques et publie en 1777 : Alceste et Méloé, ou Chant de l’Amour maternel, idylle[5]. Et d'Autres poésies très agréables publiées dans l'Almanach des Muses[6].

Elle promeut l’allaitement maternel dans son Épitre d’une femme à son amie, sur l’obligation et les avantages qui doivent déterminer les mères à allaiter leurs enfants qui fut couronné en 1774, par l’Académie de l’Immaculée Conception à Rouen[7].

Son mari lit ce texte au cours de la séance du 2 mai 1775, à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[8].

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 1774 et 1777, par l’Académie de l’Immaculée Conception de Rouen[9], et des notices dans des dictionnaires anciens[10] :

  • Dictionnaire de Pierre-Joseph Boudier de Villemert (1779)
  • Dictionnaire Philibert Riballier et Catherine Cosson (1779)
  • Dictionnaire de Fortunée Briquet (1804)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Archives du Rhône: acte de mariage », sur archives.rhone.fr.
  2. Bruno Thévenon, Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, S. Bachès, impr. 2009 (ISBN 978-2-915266-65-8 et 2-915266-65-4, OCLC 470566006, lire en ligne), p. 753
  3. « Archives de Lyon: acte de décès », sur archives-lyon.fr.
  4. Henri Hours, Maryannick Lavigne-Louis et Marie-Madeleine Vallette d'Osia, Lyon: le Cimetière de Loyasse, Lyon, Conseil général du Rhône, coll. « Préinventaire des monuments et richesses artistiques », , 526 p. (ISBN 978-2-910865-03-0), p. 370
  5. Caradonna, Jeremy L., « Prendre part au siècle des Lumières. Le concours académique et la culture intellectuelle au XVIIIe siècle », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 64, no. 3,‎ , pp. 633-662. (lire en ligne).
  6. Biographie universelle Michaud 1842, p. 392.
  7. La France Littéraire, Paris, Duchesne, (lire en ligne), p. 770.
  8. Dominique Saint-Pierre, Dictionnaire historique des académiciens de Lyon : 1700-2016, Lyon, (ISBN 978-2-9559433-0-4 et 2-9559433-0-4, OCLC 983829759, lire en ligne), p. 770.
  9. Iverson John R., « «Toutes personnes [...] seront admises à concourir». La participation des femmes aux concours académiques. », Dix-huitième Siècle, n°36. Femmes des Lumières.,‎ , p. 313-332 (lire en ligne).
  10. Société internationale pour l'étude des femmes de l'ancien régime, « Dictionnaire des Femmes de l'ancienne France », sur Siefar.org (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]