Portail:Poésie
Il y a actuellement 15 191 articles liés au portail.
Histoire et genres
Œuvres, auteurs
Techniques et études
Jorge Enrique Isaacs Ferrer, né le à Cali et mort le à Ibagué, est un écrivain et poète colombien. Surtout connu pour son roman María, il a également été soldat, politicien et explorateur scientifique. Il est considéré comme un des auteurs les plus significatifs du XIXe siècle en Amérique latine.
Alors qu'il est soldat dans un conflit opposant les conservateurs aux libéraux, Jorge Isaacs fait la connaissance du poète Gregorio Gutiérrez González et commence alors à écrire des poésies. Par la suite, il fait découvrir ses manuscrits au groupe littéraire « El Mosaico », qui éditera trente de ses compositions poétiques. En 1864, il commence à écrire son roman María, qui est publié trois ans après et devient une des œuvres les plus notables du romantisme de la littérature espagnole.
En plus de son activité littéraire, Jorge Isaacs s'engage en politique. Il est d'abord représentant à la Chambre pendant quelques années avant d'occuper le poste de consul au Chili entre 1871 et 1872. Alors qu'il est membre de l'aile radicale du parti libéral, il élabore les stratégies à développer au sein de l'enseignement. En effet, pour les libéraux, l'analphabétisme et l'ignorance empêchent la formation du citoyen, la réalisation d'une démocratie, le progrès et la paix. Cependant, ses activités politiques et au sein de l'Éducation sont sources de désillusions et d'échecs…
« On n'avait point posé les fondements de Rome,
On n'avait point parlé du siège d'Ilion,
La terre n'avait point reçu Deucalion,
Ni Babel divisé le langage des hommes.
Les sœurs de Phaéton ne pleuraient point la gomme,
Les Géants n'avaient point monté le Pélion,
Et celui qui causa notre rébellion
N'avait pas mis la dent sur la première pomme.
Chypre n'avait point vu ses rives écumer
De ce germe divin qui tomba dans la mer
Quand la mère d'Amour voulut sortir de l'onde.
Bref, nous ne savons point de siècles assez vieux,
Depuis qu'on a connu l'origine du monde,
De qui l'antiquité ne le cède à tes yeux. »
Extrait de la seconde partie des œuvres poétiques de Théophile de Viau
Ce poème s'affiche de manière aléatoire : vous pouvez effectuer un nouveau tirage.
- « Les sanglots longs — Des violons — De l’automne — Blessent mon cœur — D’une langueur — Monotone. », les premiers vers du poème « Chanson d'automne » de Paul Verlaine furent utilisés, de manière légèrement tronquée, pour avertir le réseau de résistance VENTRILOQUIST de l'imminence du débarquement allié, en juin 1944.
- Paul Verlaine et Arthur Rimbaud furent amants.
- Jean Anouilh a également écrit des fables.
- Un coup de dés jamais n'abolira le hasard est un poème de Stéphane Mallarmé (1842 - 1898). C'est l'un des premiers poèmes typographiques français.
Ces annonces s'affichent de manière aléatoire : vous pouvez effectuer un nouveau tirage.