Fritz Capelari

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Fritz Capelari
Voiliers, estampe de Fritz Capelari (1915).
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BleiburgVoir et modifier les données sur Wikidata
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Friedrich Capelari plus connu sous le nom de Fritz Capelari est un artiste peintre et graveur autrichien né le à Bleiburg en Autriche-Hongrie et mort le dans la même ville. Attiré par le Japon, il est l'auteur d'estampes de l'école shin-hanga.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Fritz Capelari naît en 1884, d'un père graveur sur bois. Sa première formation se déroule dans une école de métiers d'art et d'arts graphiques[1].

À partir de 1906, il étudie la peinture à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne[1]. Des condisciples japonais l'incitent à voyager en Asie, où il se rend en 1911. Il séjourne d'abord à Shanghai, puis voyage en Chine et à Java, avant de gagner le Japon, dont il ne peut repartir en raison du déclenchement de la Première Guerre mondiale[1].

Installation au Japon[modifier | modifier le code]

Il installe son atelier à Tokyo dans le quartier d'Asakusa[1]. Il rencontre le marchand et éditeur d'estampes Watanabe Shōzaburō, avec qui il collabore à la production d'estampes désignées sous le nom de shin-hanga[1]. Une première série de douze estampes paraît en 1915[2], l'une d'elles figure des écoliers sous la pluie stylisés d'une façon moderne. D'autres pièces suivent entre 1918 et 1920 : femmes et enfants, peinture morale, paysages[3].

Il quitte le Japon en 1920[1] et voyage en Europe, notamment en Autriche. En 1932, il séjourne pour la seconde fois au Japon[1].

Après 1920, il ne produit plus d'estampes et se consacre à la peinture à l'huile et à la sculpture sur bois[1].

Il meurt en 1950[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Amy Reigle Newland, Maureen de Vries, Marianne Simon-Oikawa et Collection Frits Lugt, Vagues de renouveau : estampes japonaises modernes (1900-1960) : chefs-d'œuvre du Musée Nihon no hanga, Amsterdam, Fondation Custodia, Collection Frits Lugt, (ISBN 978-90-78655-29-9), p. 256.
  2. a et b Uhlenbeck 2022, p. 215.
  3. (en-US) Marius Gombrich, « Shin hanga bringing ukiyo-e back to life », sur The Japan Times, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Vagues de renouveau : estampes japonaises modernes, 1900-1960 : chefs-d'oeuvre du musée Nihon no hanga, Amsterdam (catalogue d'exposition), Paris, Fondation Custodia, , 535 p. (ISBN 9789078655299), « Fritz Capelari (1884-1950) », p. 256-260.
  • Chris Uhlenbeck, Jim Dwinger et Philo Ouweleen, Shin hanga : Les Estampes modernes du Japon, 1900-1960, Hazan, , 223 p. (ISBN 9782754112789).

Liens externes[modifier | modifier le code]