Edouard Taurel
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Charles Edouard Taurel |
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Charles Edouard Taurel, né en à Paris et mort le à Amsterdam, est un graveur et dessinateur néerlandais.
Biographie
[modifier | modifier le code]Edouard Taurel naît en à Paris[1]. Il est le fils du graveur franco-néerlandais André Benoît Barreau Taurel[2]. La famille s'installe à Amsterdam en 1828, où le père est nommé directeur de l'école de gravure de l'Académie royale (nl)[3]. Ses deux frères Augustin et André sont également devenus artistes.
Edouard Taurel étudie à l'Académie royale de 1838 à 1846, où il suit notamment les cours de son père[4]. Il réalise des dessins et des gravures, notamment avec Jozef Israëls et Ary Scheffer[5].
Il devient membre d'Arti et Amicitiae en 1854[4] et participe à diverses expositions, notamment l'Exposition des maîtres vivants, son travail étant couronné plusieurs fois[réf. nécessaire]. En plus d’être artiste, il est professeur de dessin à partir de 1868 à l’École industrielle pour jeunes filles et au cours préparatoire de dessin de l'Académie royale. Christiaan Lodewijk van Kesteren, Anna Maria Kruijff (nl) et Catharina Elisabeth Toussaint figurent parmi ses élèves[4].
Il épouse Anna Catharina Lamberti en 1847, avec qui il a quatre enfants, dont le graveur Eduard Taurel (1848-1867)[6].
Edouard Taurel est nommé chevalier de l'Ordre de la Couronne de chêne en 1877, puis en 1892, membre de la Société de la littérature néerlandaise (nl)[réf. souhaitée].
Il meurt le à l'âge de 68 ans à Amsterdam, où il est enterré au cimetière de l'église De Liefde (nl)[1].
Œuvre
[modifier | modifier le code]Il réalise des gravures de reproduction sur bois, au burin ou à l'eau-forte d'après les dessins d'Ingres les portraits de son père, de sa mère Mme Claire Thévenin Taurel et de son grand-père Ch. Thévenin, et diverses reproductions de tableaux[7]. Il publie, sous le titre de L'Album T, un recueil de planches, autographes et documents divers (L'Atelier de Bervic d'après Henriquel-Dupont, etc.)[8]. Il grave des portraits de Vieux Maître[1].
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Jageres avec oiseau mort (1885, Rijksmuseum Amsterdam).
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Portrait de Johannes Hermanus Albregt (n. d., Archives de la ville d'Amsterdam).
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Portrait du prêtre Martinus Cohen Stuart (n. d., Rijksmuseum Amsterdam).
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Deux jeunes femmes indonésiennes avec un perroquet (n. d., Rijksmuseum Amsterdam).
Références
[modifier | modifier le code](nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en néerlandais intitulée « Edouard Taurel » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Edouard Taurel », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
- Beraldi 1892, p. 83.
- (en) « Fiche de Benoit Taurel », sur rkd.nl (consulté le ).
- (en) « Fiche d'Edouard Taurel dans la base de données documentaire du RKD », sur rkd.nl (consulté le ).
- (nl) Pieter A. Scheen, Lexicon Nederlandse Beeldende Kunstenaars 1750-1950, vol. 2, La Haye, , p. 426.
- Christiaan Kramm, De levens en werken der Hollandsche en Vlaamsche kunstschilders, beeldhouwers, graveurs en bouwmeesters, van den vroegsten tot op onzen tijd, Amsterdam, Gebroeders Diederichs, .
- Beraldi 1892, p. 83-84.
- Beraldi 1892, p. 84.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Henri Beraldi, « Taurel, Édouard », dans Les Graveurs du dix-neuvième siècle, vol. 12, Paris, (lire en ligne), p. 83-84
- (nl) Pieter A. Scheen, Lexicon Nederlandse Beeldende Kunstenaars 1750-1950, vol. 2,
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :