Al-Farazdaq

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Al-Farazdaq
Divan de Ferazdak, récits de Mohammed-ben-Habib, édition française, 1870.
Biographie
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Décès
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Activité

Tammām ibn Ghālib Abū Firās, connu sous le nom Al-Farazdaq (en arabe : الفرزدق), né vers l'an 640 et mort en 728, est un poète arabe.

Il vit à la cour omeyyade de Damas, où d'autres poètes célèbres se trouvent à la même époque. Avec Al-Akhtal et Jarir, Al-Farazdaq développe le genre du poème argumentatif (naqā'id), dans lequel d'autres poètes sont pris à partie. Formellement, ce sont des poèmes à mètre et rime fixes. Les calembours, le sarcasme et l'éloge de soi y sont utilisés comme dispositifs stylistiques ; ainsi Al-Akhtal et al-Farazdaq sont "alliés" contre Jarir. Mais le but du naqā'id est aussi de divertir les mécènes omeyyades des poètes.

La querelle entre al-Farazdaq et Jarir se poursuit durant 40 ans et Jarir y aurait pris un tel goût qu'après la mort d'al-Farazdaq, il aurait perdu la joie de vivre et serait mort[1].

Un autre genre qu'Al-Farazdaq privilégie est la Qasida, bien que ses productions, contrairement à celles de ses deux compagnons poètes, ne comprennent pas de nasīb (introduction érotique)[1].

Ultérieurement, Al-Farazdaq sera lui-même un personnage de littérature[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Wiebke Walther : Kleine Geschichte der arabischen Literatur. Von der vorislamischen Zeit bis zur Gegenwart, CH Beck, Munich, 2004, (ISBN 978-3-406-52243-7)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Wiebke Walther: Kleine Geschichte der arabischen Literatur. Von der vorislamischen Zeit bis zur Gegenwart. C. H. Beck, München 2004, p. 51
  2. Wiebke Walther: Kleine Geschichte der arabischen Literatur. Von der vorislamischen Zeit bis zur Gegenwart. C. H. Beck, München 2004, p. 206

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