31e division d'infanterie (Empire allemand)
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| 31e division d'infanterie | |
| Création | 1871 |
|---|---|
| Dissolution | 1919 |
| Pays | .svg){kind=small} Empire allemand
|
| Type | Division d'infanterie |
| Garnison | Strasbourg (1871-1912) Sarrebruck (1912-1919)[1] |
| Guerres | Première Guerre mondiale |
| Batailles | 1914 - Bataille de Morhange 1914 - Bataille de la trouée de Charmes 1914 - Bataille du Grand-Couronné 1914 - Bataille d'Albert 1915 - Seconde bataille des lacs de Mazurie 1915- Offensive de Gorlice-Tarnów 1916 - Offensive du lac Narotch 1918 - Bataille de la Lys |
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La 31e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande qui participe à la Première Guerre mondiale. Au déclenchement du conflit, elle forme avec la 42e division d'infanterie le 21e corps d'armée rattaché à la 6e armée allemande. La division est tout d'abord engagée en Lorraine où elle combat lors des batailles de Morhange, de la trouée de Charmes et du Bataille du Grand-Couronné. Elle est ensuite transférée dans la Somme d' au mois de .
La 31e division est ensuite envoyée sur le front de l'Est où elle combat lors de l'offensive de Gorlice-Tarnów, puis lors de l'attaque russe du lac Naroth. Elle est finalement transférée dans les Flandres au cours du mois de et participe à la bataille de la Lys au mois d'avril. Au cours de l'été et de l'automne, la division est engagée dans les combats défensifs contre les troupes alliées. À la fin du conflit, la division est rapatriée en Allemagne et dissoute au cours de l'année 1919.
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Composition[modifier | modifier le code]
Temps de paix, début 1914[modifier | modifier le code]
- 70e régiment d'infanterie (Sarrebruck)
- 174e régiment d'infanterie (Forbach), (Strasbourg)
- 62e brigade d'infanterie (Haguenau)
- 31e brigade de cavalerie (Sarrebruck)
- 7e régiment de dragons (Sarrebruck)
- 7e régiment d'uhlans (de) (Sarrebruck)
- 31e brigade d'artillerie de campagne (Haguenau)
Composition à la mobilisation - 1915[modifier | modifier le code]
- 32e brigade d'infanterie
- 70e régiment d'infanterie
- 174e régiment d'infanterie
- 62e brigade d'infanterie
- 60e régiment d'infanterie
- 137e régiment d'infanterie
- 166e régiment d'infanterie
- 31e brigade d'artillerie de campagne
- 31e régiment d'artillerie de campagne
- 67e régiment d'artillerie de campagne
- 7e régiment de uhlans « grand-duc Frédéric de Bade »
- 1re compagnie du 27e bataillon de pionniers
1916[modifier | modifier le code]
- 32e brigade d'infanterie
- 70e régiment d'infanterie
- 174e régiment d'infanterie
- 166e régiment d'infanterie
- 31e brigade d'artillerie de campagne
- 31e régiment d'artillerie de campagne
- 67e régiment d'artillerie de campagne
- 5 escadrons du 7e régiment d'uhlans
- 1re compagnie du 27e bataillon de pionniers
1917[modifier | modifier le code]
- 32e brigade d'infanterie
- 70e régiment d'infanterie
- 174e régiment d'infanterie
- 166e régiment d'infanterie
- 31e commandement divisionnaire d'artillerie
- 31e régiment d'artillerie de campagne
- 5 escadrons du 7e régiment d'uhlans
- 136e bataillon de pionniers
1918[modifier | modifier le code]
- 32e brigade d'infanterie
- 70e régiment d'infanterie
- 174e régiment d'infanterie
- 166e régiment d'infanterie
- 31e commandement divisionnaire d'artillerie
- 31e régiment d'artillerie de campagne
- 44e bataillon d'artillerie à pied
- 5 escadrons du 7e régiment d'uhlans
- 93e bataillon de pionniers
Historique[modifier | modifier le code]
Au déclenchement du conflit, la 31e division d'infanterie forme avec la 42e division d'infanterie le XXIe corps d'armée rattachée à la VIe armée allemande.
1914[modifier | modifier le code]
- - : en couverture le long de la frontière française en Lorraine dans le secteur de Château-Salins et de Réchicourt-la-Petite.
- 20 - : engagée dans la bataille de Morhange dans le secteur de Dieuze.
- 23 - : poursuite des troupes françaises, occupation de Lunéville. Engagée dans la bataille de la trouée de Charmes attaque et progression en direction de Damelevières et de Gerbéviller puis occupe Rozelieures. Contre-attaques françaises, repli de la division.
- - : à partir du , engagée dans la bataille du Grand-Couronné.
- 12 - : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Saint-Quentin et de Vermand, puis mouvement vers Fouquescourt[2].
- - : engagée dans la bataille d'Albert. Le , attaque de la division en direction de Bouchoir.
- - : occupation et organisation d'un secteur du front compris entre Fouquescourt et Chaulnes[n 1].
1915 - 1916[modifier | modifier le code]
- - : retrait du front, transport par V.F. sur le front de l'Est dans la région de Tilsitt.
- 3 - : engagée dans la seconde bataille des lacs de Mazurie, le progression de Augustowo en direction Sapotskin qui est atteint le .
- - : combats le long de la Biebrza.
- 6 - : combats autour de Sejny, le une contre-attaque russe entraine des pertes lourdes à la 31e division d'infanterie.
- 25 - : combats dans la région de Krasnopol et de Krasne.
- - : combats dans le secteur de Mariampol, engagée dans l'offensive de Gorlice-Tarnów[n 2].
- - : combats dans le secteur de la Jesia et vers Wejwery.
- 8 - : occupation d'un secteur du front dans la région de Kauen.
- - : combats pour le franchissement du Niémen.
- - : bataille de Vilnius.
- - : organisation et occupation d'un secteur du front dans la région de Smarhon et du lac Naratch, mouvement de rocade périodes de repos et en première ligne dans le secteur.
- 17 - : attaque russe, défense des positions au prix de lourdes pertes.
1917[modifier | modifier le code]
- 1er janvier - : organisation et occupation d'un secteur du front dans la région de Smarhon et du lac Naratch, mouvement de rocade périodes de repos et en première ligne dans le secteur.
- - : occupation de secteurs le long du Niémen, de la Bérézina et du lac Naratch.
- 5 - : retrait du front, repos dans la région de Vilnius. Transport par V.F. par Wirballen, Königsberg , Elbing, Dirschau, Ramberg, Aix-la-Chapelle, Verviers pour atteindre Gand[3].
- - : occupation d'un secteur de front en alternance avec la 12e division de réserve[3].
1918[modifier | modifier le code]
- 4 - : retrait du front, mouvement par étapes par Menin, Wervik, Comines et Warneton pour atteindre la région de Messines.
- 9 - : engagée dans la bataille de la Lys en direction du bois de Ploegsteert.
- 12 - : passage en seconde ligne.
- 18 - : en ligne au sud et au sud-ouest du mont Kemmel, combats violents et meurtriers.
- - : retrait du front, repos et reconstitution dans la région de Tourcoing.
- 6 - : relève de l'Alpenkorps, occupation d'un secteur au nord du mont Kemmel[3]. Attaque française le , nombreux prisonniers et fortes pertes à la 31e division d'infanterie.
- - : retrait du front, repos dans la région de Courtrai et de Menin.
- - : en ligne dans un secteur au sud d'Ypres
- 27 - : retrait du front, transport par V.F. par Bruxelles, Namur, Charleville, Sedan vers Mars-la-Tour puis marche par étape vers Saint-Mihiel[3].
- - : occupation d'un secteur dans le saillant de Saint-Mihiel.
- 4 - : retrait du front, repos dans la région de Dampvitoux.
- - : en ligne dans la région de Thiaucourt-Regniéville.
- - : retrait du front la division est déplacée dans la région de Imécourt où elle combat jusqu'à la signature de l'armistice. Après la fin des combats, la division est rapatriée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Chefs de corps[modifier | modifier le code]
| Grade | Nom | Date |
|---|---|---|
| Generalleutnant | Otto von Hoffmann | - |
| Generalleutnant | Ludwig von Wittich | - |
| Generalmajor/Generalleutnant | Bernhard von Schkopp | - |
| Generalleutnant | Helmuth von Ziemietzky (de) | - |
| Generalleutnant | Hermann von Berger (de) | - |
| Generalleutnant | Karl von Brandenstein (de) | - |
| Generalleutnant | Richard von Loewe (de) | - |
| Generalmajor/Generalleutnant | Friedrich Wilhelm Stockmarr (de) | - |
| Generalleutnant | Moritz Kühne (de) | - |
| Generalleutnant | Rudolf von Zingler | - |
| Generalleutnant | Eduard von Jena (de) | - |
| Generalleutnant | Ludwig August Boecklin von Boecklingsau | - |
| Generalleutnant | Karl von Hugo | - |
| Generalleutnant | Richard Richter (de) | - |
| Generalleutnant | Oskar von Rohrscheidt (de) | - |
| Generalleutnant | Paul Zunker | - |
| Generalleutnant | Ferdinand Waenker von Dankenschweil | - |
| Generalleutnant | Curt von Pavel | - |
| Generalleutnant | Paul von Schaefer (de) | - |
| Generalmajor/Generalleutnant | Albert von Berrer (de) | - |
| Generalleutnant | Georg Nagel | - |
| Generalleutnant | Paul von Wissel | - |
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Wegner 1990, p. 127.
- US Army 1920, p. 397
- US Army 1920, p. 398
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 31th Division (German Empire) » (voir la liste des auteurs).
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « 31. Division (Deutsches Kaiserreich) » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
- (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)
