Yvonne Lacroix
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| Yvonne Lacroix | ||
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| Biographie | ||
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| Nationalité |  France
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| Naissance | ||
| Lieu | 9e arrondissement de Paris | |
| Décès | (à 51 ans) | |
| Lieu | 8e arrondissement de Paris | |
| Parcours | ||
| Partenaire | Charles Sabouret | |
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Yvonne Lacroix, née le à Paris 9e et morte le à Paris 8e, est une patineuse artistique française.
Elle devient en 1909 la première femme sacrée championne de France de patinage artistique.
Biographie[modifier | modifier le code]
Yvonne Lacroix est la fille de Philippe Léonard Lacroix, professeur de physique au lycée Chaptal, et de Jeanne Victorine Margaine, couturière célèbre à la tête de la maison de couture Morgaine-Lacroix. Elle naît au domicile de ses parents, 19, boulevard Haussmann[1].
Le , elle épouse, à Herblay, le cinéaste et producteur franco-américain René Plaissetty (1889-1955)[2]. Le mariage civil a eu lieu la veille[3]. Ils ont deux enfants : Jacqueline (1909-1993) et Micheline (1911-1983)[4],[5]. La famille habite d'abord 121, avenue de Villiers, à Paris. À la naissance de Micheline, ils vivent 46, rue Laugier.
Au début de la Première Guerre mondiale, en 1914, le couple et ses enfants s’installent aux États-Unis, à La Nouvelle-Orléans, à New York et à Philadelphie[6]. Ils reviennent à Paris en 1916[7]. Les époux divorcent le [8].
Le , Yvonne Lacroix épouse en secondes noces à Paris 9e Georges Max David[8]. Ils divorcent en 1932.
En 1938, Yvonne Lacroix est domiciliée 7 bis, rue Soyer, à Neuilly-sur-Seine. Elle exerce alors la profession de couturière.
Elle meurt le à son domicile, 37 rue Boissy-d'Anglas, à Paris[9]. Elle est inhumée au Père-Lachaise (division 79) le [10].
Palmarès[modifier | modifier le code]
En 1907, elle remporte le concours de valse, au Palais de Glace, à Paris, avec pour partenaire Charles Sabouret[11]. Elle y devance le couple formé par Madame Magnus et son époux Louis Magnus, qui est champion de France chez les messieurs de 1908 à 1911.
En 1907 et 1908, elle est championne du Club des Patineurs, à Paris[12].
Le , elle est sacrée championne de France de patinage artistique, alors appelé « patinage de figures », organisé par l’USFSA. Elle devient ainsi la première femme à obtenir ce titre chez les dames[13],[14]. En 1909, ce championnat de France a eu lieu à Chamonix, mais les épreuves féminines ont eu lieu à Paris, au Palais de Glace, le [15]. Il n’y avait que deux concurrentes, Yvonne Lacroix remportant la compétition devant Anita Nahmias[16].
Iconographie[modifier | modifier le code]
En 1908, deux photographies la montrent en train de réaliser des figures sur la glace, dans La Vie au grand air[17].
Photographie d’Yvonne Lacroix patinant en couple, dans Le Patinage artistique, de Louis Magnus, publié en 1913, planche 19[13].
Références[modifier | modifier le code]
- Acte de naissance no 1740, , Paris 9e, Archives de Paris (avec mentions marginales de mariages) [lire en ligne] (vue 2/22)
- Le Gaulois - « Mariages » du 28 avril 1909, sur gallica.bnf.fr (consulté le 18 février 2022).
- « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le )
- René Plaissetty, sur dbpedia.org (consulté le 18 février 2022).
- PLAISSETTY, sur milleniumtree.com (consulté le 18 février 2022).
- « PLAISSETTY René », sur cinephilazr.pagesperso-orange.fr (consulté le )
- « Ciné-journal : organe hebdomadaire de l'industrie cinématographique / directeur Georges Dureau », sur Gallica, (consulté le )
- « Acte de mariage no 2435, , Paris 9e (vue 29/31) », sur archives.paris.fr (consulté le )
- Acte de décès no 469, , Paris 8e, Archives de Paris [lire en ligne] (vue 17/31)
- « Registre d'inhumation, cimetière du Père-Lachaise, Archives de Paris (vue 9/31) », sur archives.paris.fr (consulté le )
- « L'Auto-vélo » (consulté le )
- « Le Journal », sur Gallica, (consulté le )
- Louis Magnus, Le Patinage artistique, Larousse, (lire en ligne).
- Martine Brunswig, Que d'histoires pour un anniversaire !, Éditions Baudelaire, (ISBN 9791020331342, lire en ligne).
- « L'Intransigeant », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas / dir. A. Dumont », sur Gallica, (consulté le )
- « La Vie au grand air : revue illustrée de tous les sports », sur Gallica, (consulté le )
