Wiphala

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Wiphala pendant la parade du Día de la bandera 2007 à Rosario, Argentine.

Le terme wiphala (de l'aymara : wiphala, littéralement, « drapeau ») désigne les drapeaux carrés aux sept couleurs utilisées par les ethnies des Andes. Il existe de nombreuses variantes. L'une d'elles, considérée comme le drapeau du Collasuyo, est utilisée actuellement comme symbole ethnique du peuple aymara.

Récemment, le wiphala a été accaparé comme élément d'une large iconographie des mouvements pronatifs, surtout des peuples quechuas en Équateur, Pérou, Bolivie, Argentine et Chili principalement. Cependant, son affectation principale concerne la revendication aymara en Bolivie.

Reconnu deuxième drapeau officiel national en Bolivie depuis 2009, il est retiré des bâtiments publics lors de la crise post-électorale bolivienne de 2019[1]. Des policiers le découpent de leurs insignes[2]. Il est également brûlé ou découpé par d'autres. Cet acte choque en Bolivie, où il est perçu comme raciste[2].

Signification des couleurs de la Wiphala[modifier | modifier le code]

Les couleurs viennent de l'arc-en-ciel :

  • rouge : planète terre (Pachamama)
  • orange : société et culture
  • jaune : énergie et force
  • blanc : le temps et la dialectique
  • vert : économie et production
  • bleu : espace cosmique
  • violet : politique et idéologie andine

Source[modifier | modifier le code]

  1. https://www.facebook.com/RadioFranceInternationale, « À la Une: la Bolivie dans l’inconnu - RFI », sur RFI, RadioFranceInternationale, (consulté le ).
  2. a et b « En Bolivie, le « wiphala », drapeau des indigènes, est attaqué après le départ d’Evo Morales », sur L'Obs, (consulté le ).