Wilhelm Kratz

Fonctions
Député au Bundestag; 2e Bundestag allemand (en)
4 janvier - 11 avril 1957
Karl Steinhauer (d)
Député; 3e législature du Landtag de Sarre (d); Circonscription de Saarlouis (d)
2 janvier 1956 - 13 juin 1959
inconnu
Naissance	11 juin 1905; Heusweiler
Décès	30 avril 1986 (à 80 ans); Merzig
Nationalité	allemande
Activité	Homme politique
Partis politiques	Parti national-socialiste des travailleurs allemands (à partir du 1er juin 1933); Union chrétienne-démocrate d'Allemagne
Membre de	WKStV Unitas-Salia Bonn (d)
Distinction	Ordre du Mérite de Sarre (1977)

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Wilhelm Kratz (né à Kutzhof (Heusweiler) le 11 juin 1905 - mort à Merzig le 30 avril 1986) était une personnalité politique allemande de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il étudia le droit à l'Université de Bonn de 1924 à 1929 et fut membre d'une confrérie étudiante catholique, le Verband der Wissenschaftlichen Katholischen Studentenvereine Unitas-Salia. Il exerça comme avocat à Merzig à partir de 1933, et s'inscrivit au parti nazi en juin de cette année-là^[1]^,^[2]. LOrs du premier plébiscite de réunification de 1935, Kratz milita pour le Deutsche Front, qu'il avait rejoint en 1934. Enrôlé dans la Wehrmacht en 1939, il fut fait prisonnier par l'Armée britannique, puis confié aux autorités françaises et plus particulièrement à la Sûreté, qui le maintint en détention jusqu'en 1947. De retour en Allemagne, il reprit ses fonctions d'avocat en 1948.

Dans les années 1950, il fut l'un des fondateurs du CDU dans l’Arrondissement de Merzig-Wadern. Élu député au Landtag de la Sarre aux élections de 1955, il fut président en 1956-57 du groupe des députés CDU, puis président de l'Assemblée du 18 mars 1957 au 26 février 1959. Délégué le 4 janvier 1957 par l'assemblée régionale pour siéger au Bundestag, il renonça à ce mandat dès le 11 avril^[3], pour se consacrer entièrement à ses fonctions de président du Landtag de la Sarre.

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Cf. notamment Erich Später, « « Das Wort des Führers ist unser Befehl »: Heinrich Schneider, ein deutscher Patriot », Saarbrücker Hefte, PFAU Verlag, n^o 89,‎ printemps 2003 (lire en ligne, consulté le 30 avril 2010)
↑ « Wilhelm Kratz », Der Spiegel, n^o 52,‎ 1958
↑ M.d.B. Die Volksvertretung 1946–1972: Kratz, Wilhelm, Martin Schumacher, Kommission für Geschichte des Parlamentarismus und der politischen Parteien, 2006 (ISBN 978-3-00-020703-7, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Kratz & Associés

Source[modifier | modifier le code]

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Wilhelm Kratz » (voir la liste des auteurs).

[1] Cf. notamment Erich Später, « « Das Wort des Führers ist unser Befehl »: Heinrich Schneider, ein deutscher Patriot », Saarbrücker Hefte, PFAU Verlag, n^o 89,‎ printemps 2003 (lire en ligne, consulté le 30 avril 2010)

[2] « Wilhelm Kratz », Der Spiegel, n^o 52,‎ 1958

[KGParl_MdP_K-3] M.d.B. Die Volksvertretung 1946–1972: Kratz, Wilhelm, Martin Schumacher, Kommission für Geschichte des Parlamentarismus und der politischen Parteien, 2006 (ISBN 978-3-00-020703-7, lire en ligne)

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