Vladimír Kremlík

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Vladimír Kremlík
Illustration.
Fonctions
Ministre tchèque des Transports

(8 mois et 24 jours)
Président du gouvernement Andrej Babiš
Gouvernement Babiš II
Prédécesseur Dan Ťok
Successeur Karel Havlíček
Biographie
Date de naissance (51 ans)
Lieu de naissance Čáslav (Tchécoslovaquie)
Nationalité Tchèque
Parti politique ANO 2011
Diplômé de Université de Hradec Králové
Université Charles
Profession Avocat
Homme politique

Vladimír Kremlík, né le à Čáslav, est un homme politique et avocat tchèque. Le , il est nommé ministre des transports de la République tchèque. Il est limogé le à la suite d'un scandale relatif à l'attribution d'un marché pour la vente des vignettes autoroutières. Ancien membre du ČSSD, il est actuellement membre du parti ANO 2011.

Vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Il a obtenu son diplôme de baccalauréat en travail social à l'ancienne Université pédagogique de Hradec Kralove (aujourd'hui l' Université de Hradec Kralove ), puis est diplômé de la Faculté de droit de l' Université Charles à Prague en 1999[1].

Il devient par la suite avocat[2].

Après avoir obtenu son diplôme, il a travaillé au Fonds de la propriété nationale entre 1999 et 2002 en tant que chef de la section de la privatisation stratégique. Il a aussi travaillé au bureau du gouvernement et était conseiller économique du président du gouvernement Vladimír Špidla en 2002. Entre 2002 et 2007, il a été directeur du Bureau de la représentation gouvernementale en matière immobilière, puis a ensuite travaillé brièvement au ministère des Transports en 2006 et 2007. Il collabore entre autres à la gestion de l'aéroport de Prague. Entre 2005 et 2015, il est membre du ČSSD[3].

De 2008 à 2011, il a travaillé chez divers organes en tant qu' avocat débutant. Il a également été avocat indépendant pendant trois ans après avoir réussi l'examen du barreau. De 2015 à 2019, il était responsable des services juridiques et de la gestion des biens grâce à sa fonction d'adjoint aux services juridiques et à la gestion des biens au Bureau de la représentation gouvernementale en matière de propriété (ÚZSVM)[4].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Le , le président du gouvernement, Andrej Babiš, a annoncé qu'il le proposerait en tant que ministre des Transports[5]. Le Président Miloš Zeman l'a ensuite nommé à ce poste le en succédant à Dan Ťok[6].

Il est limogé à la suite d'un scandale relatif à l'attribution d'un marché pour mise en place d'un dispositif numérique pour remplacer les vignettes autoroutières. La commande a été passée pour un montant de 400 millions de couronnes tchèques (16 millions d'euros) sans passer par un appel d'offres. Ce montant surévalué a largement été critiqué par l'opposition, la société civile et le premier ministre lui même, qui a limogé son ministre le [7]. Les prérogatives du ministre des transports ont été reprises par le ministre de l'économie Karel Havlíček[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (cs) « Nastupující ministr dopravy Kremlík? Za Řebíčka šéf právního úseku », Lidové noviny,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (cs) ČTK, iDNES.cz, « Kremlík na ministerstvu dopravy již pracoval. V 90. letech vstoupil do ČSSD », sur iDNES.cz, (consulté le ).
  3. (cs) Václav Dolejší, « Všichni řeší záhadu, kde a jak Babiš přišel na nového ministra dopravy. Komunisté? Hrad? Mocná žena Arajmu? Nebo Ungerman? », sur seznamzpravy.cz, Seznam Zprávy, (consulté le ).
  4. (cs) toz, « Babiš oznámil změny ve vládě : Ťoka vystřídá Kremlík, Novákovou nahradí Havlíček, který slibuje další peníze do jaderné energetiky », sur ihned.cz, Economia, a.s., (consulté le ).
  5. https://www.e15.cz/domaci/havlicek-bude-ministrem-prumyslu-toka-nahradi-advokat-kremlik-1357917
  6. https://zpravy.aktualne.cz/domaci/politika/kandidat-na-ministra-dopravy-kremlik-prijel-do-lan-za-zemane/r~b16dfb465f7211e998d70cc47ab5f122/
  7. « Le ministre des Transports a été limogé », sur Radio Prague International (consulté le )
  8. « Le ministre du Commerce et de l’Industrie reprend l’agenda du ministère des Transports », sur Radio Prague International (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]