Virginia Barratt

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Virginia Barratt
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Virginia Barratt, née en [1], est une chercheuse, écrivaine et artiste interprète australienne. Elle est l'une des fondatrices du collectif VNS Matrix qui a forgé le terme de cyberféminisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née au Royaume-Uni, Barratt a travaillé, de 1989 à 1991, comme directrice de l'Australian Network for Art & Technology (ANAT)[2] sécurisant des ordinateurs et des logiciels pour les artistes dans les grandes institutions, favorisant ainsi le dialogue entre les spécialistes de l'art et de la technologie. Elle a déclaré : « Ce type d'accès était sans précédent, car les ordinateurs n'étaient pas personnels et certainement pas omniprésents »[3].

En 1990, Virginia Barratt a participé au deuxième symposium international sur l'Art Électronique à Groningen, aux Pays-Bas, avec d'autres ambassadeurs de l'ANAT[4].

Virginia Barratt était co-directrice du centre artistique John Mills National avec Adam Boyd. Elle est membre fondatrice de la Queensland Artworkers Alliance[5], et chercheuse pour Sonic Research Initiative à l'Université York[6].

Elle est membre fondatrice de VNS Matrix, un collectif de cyberféministes qui ont collaboré de 1991 jusqu'en 1997 environ[7]. Barratt a déclaré: « La VNS Matrix a émergé du cyberswamp [émergé des cyber-limbes] pendant un été au sud de l'Australie vers 1991, dans le cadre d'une mission visant à détourner les jouets des technocowboys et à redéfinir la cyberculture sous un prisme féministe[3]. » Le projet multimédia de VNS Matrix[7], A Cyberfeminist Manifesto for the 21st Century, est devenu le premier volet de l'exposition en ligne Net Art Anthology[8] de Rhizome le 27 octobre 2016[9].

À la fin des années 1980, elle commence à interagir avec des espaces virtuels textuels, en particulier sur LambdaMOO en utilisant des avatars[5].

Elle rédige une thèse de doctorat à l'Université Western Sydney au sein du Centre d'Écriture et de Société. Sa recherche doctorale porte sur la panique, l'affect et la déterritorialisation, explorés à travers l'art de la performance, de la poétique expérimentale et des vocalités[10].

Publications[modifier | modifier le code]

Elle a contribué, entre autres, à Banquet Press, Overland[11], TEXT - une revue électronique biannuelle[12], Writing from Below[13], Spheres Journal for Digital Cultures avec Francesca da Rimini (alias doll yoko)[6], Cordite[14], Plinth Journal [15], Artlink Journal [16], AXON Journal en collaboration avec Quinn Eades et Offshoot: Contemporary Lifewriting Methodologies and Practice in Australasia. Ses œuvres les plus récentes ont été jouées à Adélaïde, Brisbane, Melbourne, Byron Bay, Sydney, Helsingør, San Francisco, Toronto, Londres, au Performing Arts Forum (PAF) et à la Sorbonne à Paris ainsi qu'à l'Université de Humboldt et à Kunsthaus KuLe de Berlin[17].

Barratt privilégie la co-création comme modalité productive et résistante[18]. Elle continue de collaborer avec Francesca da Rimini notamment pour Dans Son Intérieur[18].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Virginia Barratt, Design and Art Australia Online », Design and Art Australia Online, (consulté le )
  2. « ANAT | Scanlines », Scanlines – Media Art in Australia Since the 1960s, Scanlines (consulté le )
  3. a et b Evans, « An Oral History of the First Cyberfeminists », Motherboard, Vice, (consulté le )
  4. « Second International Symposium on Electronic Art (SISEA) », Scanlines, Scanlines (consulté le )
  5. a et b Bolton et Barratt, « Virginia Barratt b. 1959 », Design & Art Australia Online, Design & Art Australia, (consulté le )
  6. a et b Barratt, « Hexing the Alien », Spheres Journal for Digital Cultures, Virginia Barratt, (consulté le )
  7. a et b « A CYBERFEMINIST MANIFESTO FOR THE 21ST CENTURY », anthology.rhizome.org, Rhizome, (consulté le )
  8. « Net Art Anthology », anthology.rhizome.org, Rhizome, (consulté le )
  9. (en) « Virginia Barratt, Writer and Performance Artist », sur Adelaide Living (consulté le )
  10. (en) « Panic and Annihilation (or, Of No Relation) », Art, Design and Architecture (consulté le )
  11. (en-US) « Vice and the sincerity emergency », Overland literary journal (consulté le )
  12. « TEXT Special Issue No 17 Mud map: Australian women's experimental writing », TEXT, Australasian Association of Writing Programs, (consulté le )
  13. (en) Barratt, « skiptoend », Writing from Below, vol. 2, no 2,‎ (ISSN 2202-2546, lire en ligne)
  14. (en-US) « Virginia Barratt », Cordite Poetry Review (consulté le )
  15. (en) Unwin-Dunraven Literary Ecclesia, PLINTH (lire en ligne)
  16. (en) Barratt, « Performing panic: How does your data glow », Artlink Magazine, vol. 37, no 3,‎ , p. 68-72 (lire en ligne)
  17. (en-GB) « virginia barratt », virginia barratt (consulté le ).
  18. a et b (en) « Virginia Barratt » (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]