Ville-sur-Vence
Pour les articles homonymes, voir Ville (homonymie) et Vence (homonymie).
| Ville-sur-Vence | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays |  France
|
||||
| Région | Champagne-Ardenne | ||||
| Département | Ardennes | ||||
| Commune | Boulzicourt | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 49° 41′ 24″ nord, 4° 40′ 26″ est | ||||
| Altitude | Min. 165 m Max. 196 m |
||||
| Localisation | |||||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardennes
Géolocalisation sur la carte : Champagne-Ardenne
| |||||
modifier  |
|||||
Ville-sur-Vence est un ancien village médiéval disparu de Champagne qui se situait sur le territoire de l'actuel département français des Ardennes.
Histoire[modifier | modifier le code]
Les archives administratives de Reims détiennent un document concernant Boulzicourt , « et sunt ibid duo succ., scilicet Villa S. Petri (Saint-Pierre-sur-Vence), et Villa supra Vensam (Ville-sur-Vence), in qua S. Christophorus veneratur [1].» Ville-sur-Vence était donc une succursale de la paroisse de Boulzicourt, et l'on y vénérait saint Christophe.
Il existe un « échange entre Thomas de Coucy et l'abbaye de Mouzon à propos de droits que l'abbaye possédait à Ville-sur-Vence » datant de 1262[2].
La Statistique des élections de Reims, Rethel et Sainte-Ménehould dressée en 1657 par le sieur Terruel en vue du projet de cadastre général de la généralité de Chalons , ensuite du projet du maréchal de Fabert indique :
- « Ville-sur-Vence et Bethenval[3], au seigneur de Mercy de Rethel.— Terres labourables médiocres : 46 arpents — Prés: 19 arpents — Charrues: 2. — Ménages 3. — Payent à Luxembourg avec Boulzicourt peu de chose, à Rocroy 22 livres, garde et corvées à Donchery. — Taille 26 livres »[4]
Les listes des titres de noblesse, accordées par les Souverains des Pays-Bas depuis l'année 1659, jusqu'à la fin de 1782[5], mentionne un François-Jean-Marc-Antoine-Louis le Roi-de-Ville, de Ville-sur-Vence[6]. Le titre existait encore, le fief aussi peut-être (au moins la ferme), ce qui ne garantit pas qu'il y eût encore des manants mainmortables.
Le Traité sur les tailles et les tribunaux qui connoissent de cette imposition, par M. Auger, avocat du Roy, de 1788, mentionne encore Ville-sur-Vanze, en l'élection de Rethel [7].
La carte de Cassini indique encore Ville-sur-Vence, mais sans mention de bâti. La carte de l'IGN indique les ruines de la ferme de Ville.
Géographie[modifier | modifier le code]
Ce village était situé sur la rive droite de la Vence, face à Saint-Pierre-sur-Vence, qui occupe la rive gauche. Sa localisation se situerait entre la rivière et l'autoroute A86. La carte d'état-major du début du XIXe siècle en indique encore la localisation, ainsi que la présence d'une ferme isolée importante. La ferme de Ville fit les frais, à la fin du XXe siècle, du tracé de l'autoroute.
-
Détail de la carte d'état-major du début du XIXe siècle
Références[modifier | modifier le code]
- Archives administratives de la Ville de Reims, publiées par Pierre Varin, t.2, part.2, 1843, p.1076 [1]
- Revue d'Ardenne & d'Argonne : scientifique, historique, littéraire et artistique, publiée par la Société d'études ardennaises "La Bruyère", Sedan : Laroche, 1903, n°4-6, p.114 [2] —— Il ne semble pourtant ne pas exister de seigneur de Coucy du prénom de Thomas , à cette date.
- l'actuel cadastre de Boulzicourt indique une section Bétenval au pied sud du mont Chatillon 49° 40′ 59″ N, 4° 40′ 52″ E.
- Statistique des élections de Reims, Rethel et Sainte-Ménehould dressée en 1657 par le sieur Terruel en vue du projet de cadastre général de la généralité de Chalons , ensuite du projet du maréchal de Fabert dans les Travaux de l'Académie nationale de Reims, Reims : empr. P. Giret, 1882, vol.74, n°3, p.324 [3]
- Listes des titres de noblesse, accordées par les Souverains des Pays-Bas depuis l'année 1659, jusqu'à la fin de 1782, Bruxelles : Jos. Ermens, 1784, p.L [4]
- Le site Geneanet a une notice sur ce personnage mort en émigration [5]
- M. Auger, avocat du Roi à l'Élection de Paris, Traité sur les tailles et les tribunaux qui connoissent de cette imposition, 1re part. : Réglemens sur les tailles, Paris : Barrois l'aîné, 1788, t.1, p.CLVII [6]
