Villa Daumesnil
12e arrt Villa Daumesnil
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Situation | |||
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Arrondissement | 12e | ||
Quartier | Picpus | ||
Début | 218, avenue Daumesnil | ||
Fin | 59, rue de Fécamp | ||
Morphologie | |||
Longueur | 120 m | ||
Largeur | 7 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Villa Napoléon | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 2580 | ||
DGI | 2585 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 12e arrondissement de Paris
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La villa Daumesnil est une voie située dans le quartier de Picpus du 12e arrondissement de Paris. Elle n'est pas accessible à la circulation automobile.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
La villa Daumesnil est accessible par la ligne de métro 8 à la station Michel Bizot.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Elle porte le nom du général d'Empire Pierre Daumesnil, en raison de sa proximité avec l'avenue éponyme.
Historique[modifier | modifier le code]
La construction des pavillons et de la villa a lieu durant la transformations de Paris sous le Second Empire.
Ancienne villa Napoléon, en référence à Napoléon III qui la fit ouvrir, elle prend son nom actuel en raison du voisinage de l'avenue Daumesnil sur laquelle elle débouche[1].
Adoptant des principes inspirés par les phalanstères de Charles Fourier et par l’Icarie d’Étienne Cabet[2], la voie dessert un ensemble de 41 pavillons destinés à l’usage des classes ouvrières, situés avenue Daumesnil.
Cet ensemble qui aurait été dessiné par l'Empereur et construit à ses frais comprend des maisons individuelles de 34 m2 formant un long immeuble de 2 étages au-dessus du rez-de-chaussée construit par une entreprise anglaise et donné à une société coopérative ouvrière[3]. Cette réalisation fut présentée à l’Exposition universelle de 1867 (villa Napoléon)[4],[5]. En 1878-1881 la société coopérative fait surélever d'un étage et supprimer un escalier sur deux pour rentabiliser l'ensemble[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 415.
- Étienne Cabet, Voyage en Icarie, Paris, 1840.
- Pierre Pinon, Atlas du Paris haussmannien : la ville en héritage du Second Empire à nos jours, Paris, Parigramme, , 209 p. (ISBN 978-2-37395-008-3), p. 31
- Roger-Henri Guerrand, « L’empereur de la vie quotidienne », L'Histoire, no 211, .
- Marie-Jeanne Dumont, Le Logement social à Paris, 1850-1930, Bureau de la recherche architecturale du ministère de l'Équipement et du Logement, Éditions Pierre Mardaga, 1991, p. 14-15.
- « es-ensembles-sociaux-du-siecle-dernier », sur belairsud.blogspirit.com