Validation d'un coup

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abcdefgh
8
Cavalier noir sur case blanche e8
Roi noir sur case noire f8
Fou noir sur case blanche b7
Pion noir sur case noire f6
Pion blanc sur case blanche b5
Cavalier blanc sur case blanche d5
Roi blanc sur case noire e5
Pion noir sur case noire g5
Pion noir sur case noire h4
Fou blanc sur case blanche d3
Pion blanc sur case blanche h3
Pion blanc sur case blanche g2
8
77
66
55
44
33
22
11
abcdefgh
Short - Beliavski, tournoi de Linares, 1992 (Blancs au trait).

Aux échecs, la validation d'un coup consiste, lorsqu'on examine les coups candidats (méthode de réflexion structurée mise en avant par Alexandre Kotov[1]), à toujours supposer que l'adversaire trouvera les meilleures répliques, et à essayer de trouver quelle sera cette réplique pour chaque coup que l'on envisage de jouer. On doit alors être sûr que la réponse de l'adversaire n’introduit pas une menace qui ne peut être parée.

À chaque coup, et non à la majorité d'entre eux seulement[2], il faut s'assurer que l'on sera en mesure d'atteindre le coup suivant sans rencontrer de menace imparable. Un contre-exemple est le tournoi de Linares de 1992 où, dans la position ci-contre, Nigel Short joua vite et sans réflexion sérieuse : 58. Re6?? Aleksandr Beliavski répliqua a tempo 58. Fc8#[3].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Alexandre Kotov (trad. Michel Benoit et Philippe Kellerson), Pensez comme un grand maître, Paris, coll. « Échecs Payot », (1re éd. 1977), 245 p. (ISBN 978-2-228-89718-1)
  2. article de Kevin O'Connell dans le mensuel Europe Échecs n°424 (juin 1994), page 24.
  3. article de Kevin O'Connell déjà cité.