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[1]HISTOIRE DE LA VILLE DE TENES :

[2]1L’histoire de Ténès a commencé il y a 3000 ans, avec les occupations successives des Phéniciens, des Berbères, des Romains, des Vandales, des Byzantins, des Arabes, des Turcs et des Français.

L’histoire et la culture de cette cité sont a réhabiliter pour permettre a tous et a chacun de trouver une réponse a ses interrogations.

TENES, ville vieille de 3000 ans, comme le rapporte l’Anglais Shaw: « Au temps de Moise, les gens de Ténès étaient des magiciens renommés. Le Pharaon d’Egypte en aurait fait venir quelques-uns, parmi les plus habiles, pour les opposer a un thaumaturge Israélite qui battait tous les magiciens du bord du Nil. » Et Ténès était déjà connue en ce temps-la.

LES PHENICIENS :

Vers le 8eme siècle AV JC, les Phéniciens installèrent a Ténès un comptoir commercial dont des vestiges existes à ce jours tel que des tombeaux sur la cote ouest de la ville et des anneaux d’attache d’embarcation scellés dans la roche du coté de Sidi Andasmas (Traghnia).

A partir de ce moment, la ville porta le nom de CARTHENNA, mot qui vient de Carth qui signifie cap et Thenna qui était le nom de la rivière qui traversait la région.

D’autres sources avancent le nom de CARTHENNAS, d’origine punique qui donnera plus tard le nom actuel de Ténès.

Ténès à travers les ages: L’histoire de cette ville remonte au huitième siècle avant J.C. Elle a été fondée par les phéniciens qui en furent un comptoir, leurs tombeaux existent à nos jours.

LES BERBERES:

Au temps des royaumes berbères, Ténès était située aux confins de la Numidie Orientale ( Massilia) et elle était placée sous le commandement de Syphax. A la fin du 3eme siècle AV JC, elle connut la domination Carthaginoise et elle en fut délivrée par Massinissa

Ténès au temps des royaumes AMAZIGHS: Ténès était au confine de MASSILIA (Numidie orientale) sous le commandement de SFAKES. Elle connue la domination carthaginoise (d’où son nom CARTHENA) à la fin du troisième siècle avant J.C. puis délivrée par MASSINISSA entre 203-193 avant J.C.

LES ROMAINS:[

En l’an 30 AV JC, les Romains conquirent la ville et lui donnèrent définitivement le nom de CARTENNA . Auguste en fit une colonie militaire formée essentiellement de soldats de la 2eme Légion. Beaucoup de vestiges datant de cette époque ont été retrouves comme par exemple: des mosaïques avec des inscriptions romaines: Caius Fulcinius Optatus soldat de la 2eme Légion, ou bien celle de Victoria, fille de descendance sénatoriale décrite dans le livre: »le Trésor de Ténès »

Ténès au temps des romains: Ténès a été conquise par les romains en l’an 30 avant J.C. Auguste en fait une colonie militaire . En 434 les BYZANTINS l’envahissent après avoir battu les vandales.

LES ARABES:

La région fut conquise entre 675 et 682 par le chef militaire Abou El Mouhajir Dinar. Elle a été gouvernée par différents Etats: les Rostomeides, les Idrissides, les Mérinides, les Almoravides, les Almohades, et les Zianides. En l’an 302 (262 de l’Hégire) les Andalous commencèrent la construction de la ville nouvelle (Ténès el hadhar) appelée paradoxalement le Vieux Ténès par les colons Français, et ou se trouve la mosquée de Sidi Maiza (considérée comme la 3eme du pays et datant du début du 10eme siècle). Ténès fut a cette période connue comme une ville universitaire ou séjournaient des étudiants venus d’autres régions et d’autres universités pour parfaire leurs connaissances sous la direction d’éminents professeurs et savants tels que: Ibrahim Ibn Yekhlef Ibn Abdessalem Abou Ishak Ettensi, Ibrahim Ibn Abderrahmane Abou Ishak Ettensi, Muhammad Ibn Abdeljalil Abou Abdallah Ettensi ou bien encore Abou El Hassen Ibn Yekhlef Ettensi qui créa avec ses enfants plusieurs universités a Tlemcen et ou il y enseigna, le musée actuel, une ancienne mosquée, porte son nom. Des géographes Arabes tels que El Bekri (1068) ou Al Yaakubi ont séjourné et décrit Ténès.

LES TURCS:

Les Espagnols occupaient Ténès depuis 1505 et ils en furent chasses par les Turcs et a leur tête Kheireddine Barberousse en 1516. La ville restera sous domination Turque jusqu’a la colonisation Française.

Ténès dans l’ère islamique: Les musulmans ont conquit la région entre 675-682 après J.C. Elle a été gouvernée par plusieurs états notamment les ROSTOMEIDES, IDRISSITES, MORAVIDES et LES ZIANIDES. Les andalous ont entrepris la construction de la ville en l’an 902 après J.C. La mosquée de SIDI MAIZA (considérée la troisième dans le pays) dans le vieux Ténès témoigne du rôle culturel qu’à joué cette ville à l’âge d’or des MORAVIDES.

LES FRANCAIS:

Ténès fut occupée par le Colonel Changarnier le 22 Décembre 1841, il abandonna la place n’y trouvant pas d’abris suffisants et aucune ressource pour sa cavalerie. En 1843, le Marechal Bugeaud décide de la création du port de Ténès et le 28 Avril 1843, il part pour Ténès; et il y laissera le Colonel Cavaignac avec de nombreux travailleurs militaires. En 1845, un soulèvement éclate aux portes mêmes de la cite, mais après deux années de lutte dans le Dahra, le chef du soulèvement Mohamed El Kalii dénommé Boumaaza, natif du Vieux Ténès, est vaincu et fait prisonnier. A partir du 1er Novembre 1954 commence la guerre de libération nationale qui se terminera avec l’indépendance de l’Algérie en 1962.

TENES TRADITIONS ET LEGENDES

TENES, en plus de sa riche histoire, possède une multitude de faits qui ne peuvent être classes comme historiques, ils font néanmoins partie des traditions et des légendes DONATISTES,ROGATISTES,CATHOLIQUES , LES DONATISTES, LES ROGATISTES ET LES CATHOLIQUES

TENES, en plus de sa riche histoire, possède une multitude de faits qui ne peuvent être classes comme historiques, ils font néanmoins partie des traditions et des légendes DONATISTES,ROGATISTES,CATHOLIQUES , LES DONATISTES, LES ROGATISTES ET LES CATHOLIQUES

LES DONATISTES :

En poussant le schéma a l’extrême on pourrait avoir la représentation suivante : d’un cote l’Eglise des « purs », des « intègres », qui se présentaient comme tels, parce que lors de la dernière persécution, ils n’avaient pas livré les livres saints au persécuteur. De l’autre cote , il y avait les moins purs, les moins saints, ceux qui avaient fait semblant de livrer les livres et objets du culte, les catholiques. Les premiers avaient suivi un évêque nomme Donat, et on les appela Donatistes. Ils avaient la réputation d’être relativement violents.

LES ROGATISTES :

Dans le diocèse de Cartenna (Ténès) et ses environs la situation était plus complexe. Un évêque donatiste, Rogatus Maurus (Maurus, parce qu’il était vraisemblablement du pays) avait condamne la violence des Donatistes et devint le fondateur d’un sous schisme, le Rogatisme. Ses adeptes étaient considérés comme des non violents.

LES CATHOLIQUES :

C’est la partie qui était considérée comme la moins « pure » par ceux qui constituaient la partie donatiste.

LES CHRETIENS CELEBRES DE ROGATUS MAURUS :[modifier | modifier le code]

1er Evêque connu de Ténès ( vers 370 )La 2eme moitié du 4eme siècle était dominée par la forte présence de l’Evêque donatiste de Ténès, Rogatus Maurus. Il se sépara du parti de Donat après l’édit de Julien l’Apostat ( 361 – 363 ) qui accordait aux Donatistes, sur leur demande, la restitution de leurs Eglises. Son désaccord avec les Donatistes était base sur le recours a la violence des Circoncellions, utilise parfois par des Evêques donatistes a l’encontre des Catholiques.Sans quitter la pensée donatiste, l Evêque Rogatus fonda une Eglise dissidente qui eut a souffrir de nombreuses fois des attaques des bandes armées de Firmus, dont la famille dominait la Kabylie occidentale.

culture[modifier | modifier le code]

mosqué de Sidi Maiza[modifier | modifier le code]

Nom : Mosquée du Vieux Ténès 

Lieu : Algérie, vieux Ténès (à 1 km de la ville actuelle de Ténès)

Date/période de construction : {{s-|IX|e}}-{{s-|XI|e }}siècles 

Matériaux de construction : Grès, calcaire, tuile, mortier de plâtre, mortier de chaux, brique, pierre de taille antique ; décor : marbre 

Dimensions : 18,60 x 34,50 m ; salle de prière : 32 x 15 m ; minaret : H. 15,40 m

Restauration : 

’importants travaux qui modifient le plan original et le volume initial. Après le séisme de 1980, une étude de protection provisoire est menée. 1996, opération de mise en valeur (nettoyage et décrépissage des chapiteaux) par l’Agence Nationale d’Archéologie. 

Histoire et Description : 

Selon R. Bourouiba, les Idrissides, descendants du Prophète, auraient construit cette mosquée qui est la plus ancienne d’Algérie encore intacte, dans un style inspiré de la Grande Mosquée de Damas. De par ses nefs parallèles au mur de la qibla, la mosquée du Vieux Ténès s’apparente à la première mosquée de Médine que le Prophète aurait aidé à édifier de ses propres mains, dont le modèle fut repris à Damas (705-715). Cette mosquée serait donc un exemplaire maghrébin d’un type crée en Égypte (mosquée de ‘Amr à Fustat, VIIe siècle) ou en Syrie, et qu’on retrouve aussi dans le plus ancien sanctuaire de Fès (mosquée al-Qarawiyyîn, IXe siècle). [modifier | modifier le code]

À la façade nord de la mosquée est accolée une salle d’ablutions, et une courette dans laquelle se trouve un tombeau recouvert d’une coupole octogonale, qui abrite selon la légende le corps du saint Sisi M’ammar. La salle de prière est hypostyle comme les mosquées de Damas, de Cordoue, de Kairouan et de la mosquée al-Hasan à Rabat. On y accède par une entrée légèrement désaxée située dans le mur opposé au mihrâb. Elle comporte cinq nefs parallèles au mur qibli, divisées en onze travées dont quatre supportent des arcs perpendiculaires au mur de la qibla, une interférence entre le plan à nefs parallèles (Damas) et celui à nefs perpendiculaires (al-Aqsa à Jérusalem et Cordoue). À l’origine, cette salle était couverte de terrasses, mode de couverture que certains auteurs renvoient à l’époque romaine, alors que d’autres y voient une influence plus ou moins directe des mosquées de l’Ifriqiya (Tunisie).

La mosquée du vieux Ténès offre le plus ancien exemple de mihrâb sur plan polygonal à niche octogonale. Ce modèle a été repris dans toutes les mosquées médiévales de l’Ouest algérien sous l’influence des grandes mosquées de Kairouan et de Cordoue qui ont délaissé la forme curviligne traditionnelle. Le mihrâb de Ténès est décalé d’une nef vers l’est et est précédé d’une coupole qui émerge du toit avec une calotte écrasée et quatre merlons d’angle. Selon R. Bourouiba, ce décalage aurait été volontaire à l’origine dans un souci de respect du type médinois. 

L’introduction de l’imposte entre les arcs et les chapiteaux a d’abord été expérimentée en Égypte (mosquée de ‘Amr) puis reprise en Ifriqiya au IXe siècle, à Tunis et à Kairouan. Son adoption ici, à Ténès, atteste une influence évidente de l’Égypte. Par ses 39 colonnes cylindriques surmontées de chapiteaux antiques aux formes et aux dimensions diverses, par la régularité de ses arcs, par ses impostes carrées ou rectangulaires, la mosquée de Ténès ressemble beaucoup à la mosquée de Kairouan. On retrouve plusieurs formes, comme l’arc brisé, outrepassé dont le sommet est quelquefois brisé au tracé typique de l’Ifriqiya des IXe − Xe siècles (Grande Mosquée de Kairouan, ribât de Sousse, mosquée de Mahdia en Tunisie, mosquée de Sfax).

Cette mosquée compte le plus ancien mihrâb connu à registre horizontal, orné de deux bandeaux verticaux et présentant trois arcs surhaussés, à l’instar de la Grande Mosquée de Cordoue. Les arcs utilisés dans la mosquée de Ténès sont d’un galbe très pur, en harmonie avec les colonnes à fûts cylindriques coiffées de chapiteaux empruntés dans leur majorité à des monuments romains de la région (styles dorique, ionique et corinthien) et deux types seulement de style musulman (ziride et hammadide) appartenant au décor végétal et floral stylisé « feuilles aux œillets ». On retrouve également la technique de décor floral incisé et le décor épigraphique ornant des impostes.

«Lalla Aziza, bent Soltane » (fille de Sidi Merouane El-Bahri ), l'héroïne de Ténès[modifier | modifier le code]

La tradition orale de la ville de Ténès raconte que cette ville abritait quatre-vingt-dix-neuf oualis (saints hommes) et le centième était représenté par Lalla Aziza, cette héroïne locale à laquelle la population de Ténès voue encore une véritable vénération. 

Malheureusement, cette sorte de Lalla Fadhma N'soumer avant la lettre, dont la population de Tenès ne cesse de raconter la geste jusqu'à ce jour, n'a pas vécu longtemps puisqu'elle serait morte, terrassée par la maladie de l'asthme, à un âge assez précoce (20 ou 21 ans), non sans s'être distinguée de façon héroïque, en éventant le complot fomenté par un commerçant juif de la ville, lequel complot, s'il avait réussi, aurait fait tomber Ténès entre les mains des Espagnols qui la convoitaient. 

L' histoire de Lalla Aziza se déroule en 1494 au moment du reflux des musulmans d'Andalousie, chassés par la Reconquista espagnole. Le destin tragique de Lalla Aziza qui meurt alors que son père, le sultan Merouane El-Bahri, venait de lui acheter les bijoux composant son trousseau de mariage. Et ces bijoux n'ont été découverts qu' en 2005, au cours des travaux de creusement qui se sont déroulés autour de la mosquée qui porte actuellement son nom à Ténès. Ce qui l'a rendue encore plus vénérable aux yeux de la population.

Son père qui l’adulait, décida de construire cette mosquée en son hommage.

  1. « TENES - Histoire - », sur www.tenes.org (consulté le )
  2. « Article Mosquée du vieux Ténes », vitaminedz.org, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )