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Utilisateur:Vaucharmes/Brouillon

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Gallimard-Vaucharmes[1]

Jérôme Gallimard de Vaucharmes[modifier | modifier le code]

Jérôme Gallimard de Vaucharmes, né le 8 octobre 1758 à Saint Florentin (Yonne), décédé le 15 janvier 1847 à Saint Florentin, est un officier français de la Révolution[2].

Famille[modifier | modifier le code]

Jérôme Gallimard est né le 8 octobre 1758 à Saint Florentin dans l'Yonne. Il appartenait à une ancienne famille patricienne de Saint-Florentin dans l'Yonne (tout comme Gaston Gallimard qui fonda au début du vingtième siècle les éditions du même nom). Il est le fils de Sébastien Gallimard, greffier de la subdélégation de Saint Florentin et administrateur du district de Mont Armance et de Jeanne Thevenon. Son grand-père, nommé aussi Sébastien Gallimard était receveur du prieuré de Frévaux, échevin de Saint Florentin et huissier[3].

Officier[modifier | modifier le code]

Il s'engage le 22 avril 1777 au régiment des Dragons de la Reine, devient officier-bas brigadier le 17 juillet 1784. Dans la revue des troupes il est répertorié au nom "Vaucharmes". Jérôme Gallimard-Vau(x)charme(s) ou Gallimard de Vaucharmes, dit "Vaucharmes"; c'est son nom de guerre. "Taille 5 pieds, 5 pouces, cheveux et sourcils châtain claires, les yeux gris bleus, nez aquilin, bouche petite, visage ovale et coloré". Il reçoit son congé du régiment pour ancienneté le 13 juillet 1785[4].

Le 22 juillet 1791, suite à l'appel de la Nation aux citoyens de former leur bataillons, Il rejoint le second bataillon des volontaires de l'Yonne dont il est nommé quartier maître-trésorier puis chef de bataillon, lieutenant colonel le 10 mars 1792. Davout commandait alors le troisième bataillon des volontaires de l'Yonne et Edme Martin Bourdois de Champfor le premier.[5]

Après avoir participé à la bataille de Valmy avec son bataillon le 20 septembre 1792, Gallimard est à la campagne de Belgique . Il assiste au siège de Namur et de Maestricht. Il est à la bataille de Jemmapes et à la prise de Mons. En 1793, il est aux affaires de Trilemont, de Famars, de Werwick et assiste à la prise de Condé.

Le 1er avril 1794, Gallimard commande environ un millier d'hommes et prend part à l'affaire de Rousselaer[6]. Le 18 mai 1794 il remporte la victoire de Tourcoing. Le prince de Cobourg admirant son héroïsme surnommait son bataillon le "bataillon du Diable"[7].

Le 4 avril, il poursuit Dumouriez au moment de sa trahison.

Le 3 juin 1794, Le second bataillon des volontaires de l'Yonne devint le troisième bataillon de la 67em brigade de ligne (infanterie légère).

Après avoir fait les campagne de 92, 93, 94 et 95, il du quitter l'armée à regret pour s'occuper d'affaires de commerce et de famille.

Il demande sa réintégration dans la Grande Armée dans une lettre datée du 1er septembre 1808 adressée au ministre de la guerre[8] qui était alors le général Henri-Jacques-Guillaume Clarke, duc de Feltre. Cette demande n'eut, semble-t-il, pas de suite.

Directeur des messageries royales[modifier | modifier le code]

Sous la Restauration, il assuma l'office civile de directeur des messagerie royales [9].

Il assuma également quelques charges municipales à Saint Florentin. Il meurt à la toute fin de la Monarchie de Juillet, en laissant à sa postérité une grande fortune.

Son arrière petite fille, Hermance, fut la dernière des descendants de son nom.

  1. Sources de l'illustration: Bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne. Année 1912, 66ème Volume (16ème de la 4ème série), 2ème trimestre.
  2. Léon Hennet, Etat militaire de France pour l'année 1793, éd en 1903, p.344
  3. « Jérôme Gallimard-Vaucharmes »
  4. Archives militaires de Vincennes GR 7 YC 34
  5. Sources et illustration: Bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne. Année 1912, 66ème Volume (16ème de la 4ème série), 2ème trimèstre., p.362,s
  6. « attaque de Rousselaer »
  7. Capitaine de Bontin et lieutenant Cornille, Les volontaires nationaux et le recrutement de l'armée pendant la Révolution dans l'Yonne, 1913, p.186
  8. Archives militaires de Vincennes, GR 2 YE 1639
  9. Pierre Nougaret, Histoire de la poste en Bourgogne des origines à 1793,, Dijon, Académies Sciences, Arts et Belles-Lettres,1960