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Mesnil-Roc'h[modifier | modifier le code]

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Morphologie urbaine Villeurbanne[modifier | modifier le code]

Biblio : Naissance et métamorphose d'une banlieue ouvrière, Villeurbanne : processus et formes d'urbanisation / Marc Bonneville --> ,SearchTerms:'Naissance%20et%20metamorphose%20d%20une%20banlieue%20ouvriere',SortField:!n,SortOrder:0,TemplateParams:(Scenario:,Scope:Default,Size:!n,Source:,Support:),UseSpellChecking:!n))) Pret biblio


Largement inondée par les crues du Rhône jusqu'au XIXe siècle, Villeurbanne est restée longtemps une commune rurale dispersant ses hameaux le long des grandes voies reliant le Lyonnais au Dauphiné.

Le territoire de la commune comporte plusieurs quartiers historiques.

Plan Etat Major + carte de Cassini XVIIIe siècle

Cusset

Grandclément

Charpennes

Croix-Luizet

Buers

Après la réalisation de la grande digue, commencée en 1856 et qui met la commune hors d’eau, le développement de Villeurbanne s’accélère, fortement lié à l’industrialisation. Ainsi la construction de la digue et le creusement du canal de Jonage fin XIX isola le quartier Saint-Jean du reste de la ville

La double pression du développement industriel et d’un important besoin en logements a légué au territoire une forte mixité habitat-activités.

En 1920, pour répondre situé à Place Jules-Grandclément... l'édification de l'ensemble des Gratte-ciel donnera le nom au quartier, nouveau centre de la ville.

Après guerre, la ville est marqué par la construction du campus sur le site de La Doua.

Article Saint-Jean[modifier | modifier le code]

https://viva.villeurbanne.fr/histoire/2020/saint-jean-le-quartier-ne-du-rhone :

Il est un fils du Rhône. La grande boucle qui marque sa frontière d'avec Vaulx-en-Velin, reproduit le méandre que le fleuve dessinait à cet endroit au Moyen Âge. Villeurbanne avait alors un port, juste en contrebas de Cusset, et les bateaux passaient nombreux sur les eaux saint-jeannaises. Mais le Rhône, capricieux, opta pour un autre tracé. En 1325, lors d'une crue catastrophique, il déplaça son lit au nord de Vaulx-en-Velin. Le méandre devint un bras secondaire puis se mua en marais, sur lequel les Villeurbannais menèrent paître leurs troupeaux. Le fleuve n'en avait pas pour autant fini avec Saint-Jean. Il s'invita sur son territoire au moindre débordement, empêchant pendant longtemps toute habitation humaine. Saint-Jean et ses différents lieux-dits, l'île du Mens, En Iter, Les Ferratières, Le Derontay et Le Roulet, demeurèrent voués aux champs cultivés, aux prés et même à quelques vignes. En 1698, lorsqu'est rédigé le premier cadastre de Villeurbanne, ces parcelles appartiennent à une multitude de petits propriétaires, 35 en tout, pour la plupart paysans de Villeurbanne, ainsi qu'à la commune elle-même, détentrice des marais de l'ancien méandre. L'on trouve aussi quelques notables à la tête de plus vastes terrains, comme le seigneur de Vaulx-en-Velin ou M. Decerf du Croze, et surtout les chanoines de la cathédrale Saint-Jean à Lyon, certainement à l'origine du nom du quartier. Un siècle plus tard, en 1812, le tableau reste le même, la noblesse et l'Eglise ayant seulement cédé leur place à des Villeurbannais cossus et à des bourgeois lyonnais.


https://www.grandlyon.com/fileadmin/user_upload/media/pdf/grands-projets/concertation-reglementaire/20170308_zac-stjean_etude-impact.pdf page 42 :

Malgré ses noms de rue si doux à l’oreille et qui incitent à la quiétude et au vagabondage bucolique : rue des Prés, des Bleuets, des Jardins, de l’Epi de blé, ... le quartier Saint-Jean s’est mis à l’écart du moins géographiquement, du périmètre de la ville urbaine. Le quartier Saint-Jean n’est pourtant pas un site nouveau, les premières traces écrites de transactions foncières datent de 1234, il est alors question d’une terre agricole inondable «  La Ferrandière des Rouelles » ou encore le Roulet. Plus récemment à la fin du 19ème siècle, les terrains ne sont pas chers, de nombreuses familles viennent s’établir sur le quartier, elles construisent elle-même leur maison. Saint-Jean c’est le bout du monde, les «  gones  » doivent se rendre à pied à l’école de Croix Luizet. Certaines maisons n’auront l’électricité qu’en 1947, un comble pour un quartier qui est à deux pas de l’usine hydroélectrique, l’eau courante dans les années 60 et le premier égout en 1962. En 1960, le quartier Saint-Jean connut un grand tournant avec une première cité de transit construit par « Notre Dame des sans-abris ». Dans la foulée, de nombreux logements sociaux sont construits avec pour vocation d’héberger une population modeste. Progressivement, le quartier accueillera un fort pourcentage de population immigrée, tradition d’accueil des nouveaux arrivants de Lyon, d’abord les ruraux ensuite les étrangers. De nombreuses entreprises se sont installées au cours du dernier demi-siècle sur ce site très bien desservi par le périphérique.


Le secteur couvre une surface d’environ 100 ha dont 60 ha au Nord de l’Allée du Mens et 40 ha au Sud, avec une population de 4500 habitants et environ 1800 logements individuels, en collectif type grands ensembles (cité Est Métropole Habitat Saint Jean et Peupliers/Roseaux de 559 l