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Jean Marie Bonnassieux
Naissance

Panissières
Décès
(à 81 ans)
Paris
Autres noms
Jean Marie Bienaimé Bonnassieux
Nationalité
Français
Activité
Sculpteur
Formation

École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon

École nationale supérieure des beaux-arts
Maître
Legendre-Heral
Élève
Jean Lagrange, Jean Valette, Giorné Viard
Distinction
Grand Prix de Rome en 1836
Œuvres principales
Socrate buvant la cigüe 1836, La Modestie 1846, Notre Dame de France 1855

Jean Marie Bienaimé Bonnassieux est un sculpteur français, né le 18 Septembre 1810 à Panissières dans la Loire et mort le 3 Juin 1892 à Paris. Bonnassieux est avant tout un sculpteur de commande, qui se spécialisera par la suite dans la sculpture de religieuse. Il commence sa carrière de sculpteur en étudiant auprès de Legendre-Héral à Lyon, puis dans l’atelier de Dumont à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Jean Marie Bienaimé Bonnassieux est né le 18 Septembre 1810 à Panissières[1] .Il est le fils de Jeanne Vergoint et Mathieu Bonnassieux, un menuisier.

Son intérêt pour la sculpture se manifeste dès le plus jeune âge, notamment avec des figurines taillées en bois. C’est ainsi qu’en 1828, le curé de la commune fit entrer Bonnassieux, avec l’accord de son père, en apprentissage chez Juveton, fabricant d’ornements d’église à Lyon. Grâce à cet apprentissage, le jeune sculpteur sera remarqué par Legendre-Héral ; qui le fera admettre aux Beaux-arts puis dans sa classe. En 1832, il remporte la médaille d’or du concours de fin d’année et est ainsi exempté de service militaire. En 1833, il exécutera un Hyacinthe blessé par le disque d’Apollon, qui sera exposé à l’exposition Lyonnaise de 1833 puis au salon de 1834. Bonnassieux partira ensuite à Paris, il se fera d’abord aider par l’atelier de Foyatier et enfin celui de Dumont où il entrera comme élève et praticien. Il sera également admis aux Beaux-arts de Paris et remportera le Grand Prix de Rome en 1836.


Voyage à Rome[modifier | modifier le code]

De 1836 à 1842, Bonnassieux sera pensionnaire à la Villa Médicis[2]. A Rome, il obtiendra plusieurs commandes publiques et privées ; dont de nombreux bustes dû à son habileté à traiter le portrait. Parmi eux, on peut citer le buste de Lacordaire situé à Paris, ou celui de Jeanne Hachette visible au jardin du Luxembourg.


Carrière[modifier | modifier le code]

Sous le Second Empire, Bonnassieux se verra confier plusieurs travaux pour le Louvre et la Bourse de Lyon. En 1855, il est exposé à l’exposition universelle de Paris[1]. La même année, il devient Chevalier de la Légion d’Honneur. A partir de 1860, il commence à se spécialiser dans la sculpture religieuse et produit alors de nombreuses statues de la vierge qui seront souvent reproduites et éditées. En 1866, Bonnassieux est élu à l’Académie des Beaux-Arts. En 1878, il reprend la sculpture de monument, notamment avec la statue de Mgr Darboy, pour la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Son œuvre[modifier | modifier le code]

Style[modifier | modifier le code]

Le style de Jean-Marie Bonnassieux se partage entre deux courants majeurs : le néo-classicisme et l’art chrétien auquel on associera ses sculptures religieuses.

La caractéristique du courant néo-classique se trouve dans sa volonté de retrouver “ la raison ” (selon le comte de Caylus). Il va pour cela s’inspirer davantage de l’art antique, afin de répondre aux excès du style rococo , affirmant pour cela une simplicité noble ainsi qu’une grandeur calme. ( Johann Joachim Winckelmann )

Jean-Marie Bonnassieux se démarque des sculpteurs pour son appartenance au courant de l’art chrétien dans lequel il excelle. Ce courant a pour but, entre exaltation de croyance et idéal religieux, de représenter l’infinie beauté de Dieu, à travers la représentation de diverses figures saintes.

La sculpture religieuse conquiert largement l’espace public au XIXème siècle. Elles sont le témoignage de la réaction catholique sous le pontificat de Pie IX qui instaure, notamment, le dogme de l’immaculée Conception le 8 décembre 1854. Cette période de sécularisation ( étymologiquement “ rendre au monde ” ), qui consiste à rendre public les biens privés de l’Eglise - ici notamment des figures religieuses en statue - permet d’introduire le XIXème siècle dans une notion moderne de “ musée ”. Ainsi, l’espace public devient un espace ontologique.

Oeuvres publiques[modifier | modifier le code]

Rome[modifier | modifier le code]

  • Abbé Gerbet, buste, bronze, 1840.

Exécuté à Rome en 1840, amis de Lacordaire, évêque de Perpignan. Trois buste furent créés avec cette sculpture pour référence, dont celui de Lacordaire. Oeuvre disparue.

  • David tendant la fronde, figure, modèle en plâtre, Villa Médicis - Rome, 1840.
    • Sujet d’envoi de sa dernière année, exposé à Rome en avril 1842, demeure à la Villa Médicis jusqu’en 1877 où il fut envoyé à Paris pour être coulé en bronze. Oeuvre disparue.Un modèle en plâtre fut exécuté en 1841, brisé en 1897 au Louvre pendant qu’on l’emballait pour l’attribution au musée de Lyon.
    • Bronze, 1844, Bonnassieux demande qu’on lui envoie les morceaux brisés au Louvre afin de couler un modèle en Bronze. Donné au musée de Troyes, Jardins de Chevreuse n°133.
  • Le baptême des premiers chrétiens, bas-relief, plâtre, Rome, 1842.
    • Exécuté à Rome en 1842, sans doute envoyé à Paris pour y être fondu en bronze. Oeuvre disparue à moins que l’on puisse l’identifier au n°137E.
    • Bronze doré, 1842. Commande de Mgr Forbin-Janson, Rome - Prison Mamertine.
    • Plâtre, remplace le bronze qui n’est pas encore prêt en juin 1842 pour la fête de Saint Pierre et Saint Paul. Oeuvre disparue.
    • Plâtre doré, 1842. Le relief est composé très simplement autour des Apôtres Pierre et Paul dont le rôle principal est souligné par l’ampleur de leurs vêtements. Bonnassieux souligne par la simplicité de l’ensemble l’importance qu’il accorde au caractère spirituel de l’oeuvre.
  • Régina, tête d’étude, Rome, n°122, 1843.

Oeuvre disparue.

  • Gratia, tête d’étude, Rome, 1843.

France[modifier | modifier le code]

  • Hyacinthe blessé par le disque d’Apollon, Paris, 1833.
  • Socrate buvant la Ciguë, Paris, 1836.

Remporte le grand prix de Rome en 1836. Cette oeuvre se caractérise par son haut-relief et son bas-relief. Le bas-relief en plâtre est une épreuve ancienne d’après la deuxième esquisse exécutée par Jean-Marie Bonnassieux lors du concours pour le Prix de Rome. Il existe une autre esquisse moins aboutie conservée dans sa famille. Le plâtre définitif est conservé à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.

  • Mercure endormant Argus, exécuté à Florence, bas-relief en plâtre, 1838.

Exposé à Rome en 1939 et à Paris en 1940. Cette oeuvre devait-être réalisé lors de sa seconde année dans le cadre d’un travail de bas relief. Il a été dit que cette sculpture manquait de vérité et d’étude dans la forme en général mais qu’il y avait cependant dans cette oeuvre l’intelligence du bas-relief et des plans généralement bien entendus. Bonnassieux travaillait en effet lentement sur cette oeuvre, ne sachant dans quelle direction aller par un surplus d’imagination qu’il avait du mal à maîtriser. Cette incertitude l’amena à de nombreux changement puisqu’il avait un souci de la perfection et du mal à se séparer de ses créations. Oeuvre disparue.

  • Néna, tête d’étude, exécutée à Rome, Paris, 1838.

Exposée à Rome en avril 1839 puis à Paris en 1840. Ingres souhaitait que Bonnassieux la rendit “ historique ” mais Bonnassieux refusa et lui conserva son caractère de portrait. Oeuvre disparue.

  • Phocion, ronde-bosse en marbre, Ecole des Beaux Arts de Paris, n°119, 1838.

Pensionnaire de l’Académie de France à Rome. Copie en marbre d’après l’antique du musée du Vatican; hommage à l’homme d’Etat et général athénien qui combattit les Macédoniens et finit par boire la ciguë. Il apparaît sous l’appellation d’Ulysse parmi les Ambassadeurs d’Agamemnon et inspira de nombreuses figures dans les morceaux proposés au Prix de Rome. “ Cette copie, exécutée avec soin, rappelle convenablement le caractère de l’antique. On pourrait trouver quelque mollesse dans l’exécution de la tête, surtout dans les cheveux et dans la barbe. On doit pourtant féliciter M. Bonnassieux du choix de cette belle statue. ”

  • Comte Olivier de La Rochefoucauld, médaillon, vers 1840.

Exécuté à Rome et expédié à Paris en 1841. Oeuvre disparue

  • Le père Lacordaire, buste, bronze, 1840.

Oeuvre disparue.

  • Princesse de Beauvau, buste, marbre, 1841.

Modèle exécuté à Rome en une journée. Oeuvre disparue.

  • Comtesse de Caraman, buste, marbre, Paris n°135, 1842.

Envoyé à l’état d’ébauche à Paris en 1842. Salon de 1844. Placé au château de Pange près de Metz. Sans doute la dernière oeuvre de Bonnassieux faite à Rome. Oeuvre disparue.

  • Ville, tête d’étude, plâtre, Paris, 1841.

Exécuté à Rome en avril 1841 pour le David, puis expédié à Paris en juin. “ [...] cette tête offre assez de mérite, bien qu’on puisse y désirer plus d’étude. ” (arch. A.F.R., carton 46, Rapport de 1841) Bonnassieux jugeant qu’elle avait un front trop court et quelque chose de masculin lui mis une couronne murale. Il a procédé comme avec la Modestie, avec une désinvolture à laquelle l’Académie fut sensible. Oeuvre disparue.

  • Le baptême du Christ, 1844.
  • La Résurrection, 1845.
  • La modestie, marbre, 1846.
    • En 1837 Bonnassieux fait le portrait d’une jeune fille de la campagne pour M. Rambourg. Oeuvre disparue.
    • Plâtre peint façon terre-cuite, Paris collection Armagnac n°124.
    • Marbre, 1841. Envoyé à Paris en 1842 et exposé aux Petits-Augustins avec les travaux des pensionnaires. Oeuvre disparue.
    • Marbre, exécuté à Paris et demeura dans l’atelier de Bonnassieux jusqu’à sa mort. Oeuvre disparue.
    • Marbre, exécuté pour M. Terrat de Paris en 1884. Oeuvre disparue.
    • Marbre, exécuté pour le Musée des Beaux Arts de Lyon, figure sur les catalogues de 1887.
    • Marbre, exécuté pour la baronne de Rothschild en 1891. Oeuvre disparue.
  • L’Amour se coupant les ailes dit L’Amour fidèle, plâtre, Musée du Louvre de Paris, 1840.
    • Modèle moulé au printemps 1838. Exposé à la Villa Médicis en janvier 1840. Oeuvre disparue.
    • Plâtre peint façon pierre, 1840, Paris collection Armagnac.
    • Marbre, exposé à Rome en avril 1841 et envoyé à Paris en juin. Brisé pendant le trajet mais restauré par le Louvre. Médaille d’or de l’exposition des envois de Rome aux Petits-Augustins en 1842. Louvre n°963.
    • Bronze, 1841, exposé longtemps au musée du Luxembourg puis attribué au Louvre après la mort de Bonnassieux.
  • Willy Campbell, figure, plâtre, Roanne musée Joseph Déchelette, n°78, 1841.

Exécuté alors que la famille Campbell était en séjour à Rome. Donné au musée de Roanne par la famille Bonnassieux. Oeuvre en marbre faite en 1841, envoyé inachevé à Paris en 1841. Achevé en 1843 et envoyé à Sydney. L’enfant est représenté nu, assis sur un coussin. Ces portraits d’enfants, en pied, connaissent un certain succès depuis le début du siècle. Oeuvre disparue.

  • Comtesse de La Bunarada, buste, 1841.

Oeuvre disparue si elle fut vraiment exécutée.

  • Ange, plâtre, Dreux, chapelle royale, 1845.
  • Résurrection, bas-relief, terre-cuite, Dreux, musée d’art et d’histoire, 1845.

La vigueur et la spontanéité de l’exécution viennent dramatiser la composition rayonnante de la scène : les personnages sont disposés suivant des obliques qui divergent depuis le tombeau.

  • La Méditation, marbre, Musée du Louvre de Paris, n°4620, 1855.

Oeuvre de tradition néo-classqiue. Exposition universelle de 1855. Exposition de Londres en 1862. Déstiné d’abord à la cour du Louvre, puis à la bibliothèque impériale, elle fut donné par l’empereur en 1864 à Napoléon. Détruite dans l’incendie du Palais Royal en 1871. Une répétition en marbre a été placée au Musée du Luxembourg ? Cette statue a été acquise par Napoléon III sur la liste civile à l’EU de 1855 ?. On a reproché à Bonnassieux que la statue avait “ un beau corps peu fait pour méditer; elle a le front d’une courtisane grecque. ”

  • Notre-Dame de France, groupe statuaire, fonte de fer. Le 8 septembre 1855, jour de la fête de la nativité de la Vierge, le général Pélissier est vainqueur durant la guerre de Crimée au siège de Sébastopol. En signe de gratitude, il conseille à l'évêque Mgr de Morlhon, de solliciter auprès de l'empereur Napoléon III quelques-uns des canons pris à l'ennemi pour construire la statue que le diocèse du Puy souhaite dédier à Notre-Dame de France. Sculptée par Jean-Marie Bonnassieux, la statue réalisée en fonte de fer à partir des 213 canons de Sébastopol est inaugurée le 12 septembre 1860 devant 120 000 pèlerins. Elle mesure 16 mètres (22,70 m avec le piédestal) pour un poids total de 835 tonnes (110 tonnes pour la statue, 680 le piédestal en pierre et 45 son revêtement en fer)[5] ;
  • Lavaur (Tarn), jardins de l'Évêché : Monument à Las Cases, comte d’Empire, 1865, bronze[6] ;
  • Mgr Georges Darboy, Archevêque de Paris, bronze, 1871.
  • Général d’Andigné, marbre, château de Monet, Paris collection particulière, 1873.
  • Le Sage accueillant la Vérité et repoussant l’Erreur, 1878.
  • Couronnement du fronton du pavillon de Marsan aux Tuileries, Paris, Palais du Louvre.

Cette œuvre était de base destinée à la Cour des Comptes suite à une commande de l’Etat.

  • R.P. Captier, statue, marbre, Arcueil - collège Albert-Le-Grand, 1878.
  • Mgr Darboy, Cathédrale Notre-Dame de Paris, marbre 1878.
  • Esquisse en terre cuite au musée d’Orsay de Paris.
  • Sainte Claire, statue en bois, Eglise des Missions étrangères de Paris, 1879.
  • La naissance du Christ, bas-relief en terre-cuite, Eglise de Tremblay, 1880.
  • La Vierge mère, statue, marbre, Eglise de Saint-Cyr au Mont-d’Or, 1881.
  • La Fuite en Egypte, terre cuite, Eglise Saint- Médard à Tremblay-en-France, 1882.

Œuvre de commande de M. Turenne, rentier et membre du conseil municipal de la ville de Tremblay. Dans cette oeuvre, Joseph guide le groupe. Les voyageurs sont représentés en mouvement comme le démontre leurs vêtements qui s’envolent sur la gauche. Contrairement à ce qui était représenté auparavant par manque de connaissances des terres orientale, Bonnassieux, grâce à la campagne d’Egypte de Bonaparte en 1798, peut donner une réalité de la situation en la plaçant au milieu de palmiers. Cette interprétation des terres désertes semblent s’approcher davantage que les précédentes qui plaçaient cette scène dans un paysage européen.

  • L'Adoration des bergers, terre cuite[7] ;, terre cuite, Eglise Saint- Médard à Tremblay-en-France, 1882.

Composition classique centrée sur la figure de Jésus. Derrière Joseph on peut apercevoir les bergers montrant leur déférence à Jésus et, derrière Marie, cinq anges volants. La présence d’un boeuf et d’un âne complètent l’iconographie de la scène conformément aux attentes de représentation de cet épisode biblique. L’ensemble des rayons convergent vers Jésus, Bonnassieux souhaitait en effet représenter le rôle spirituel de guide qu’est Jésus dans le monde de la chrétienté. Cette oeuvre est également une oeuvre de commande de M. Turenne.

  • Morin Arthur-Jules, général, marbre, buste, musée de l’armée de Paris n°4354, 1883.

Commande de l’Etat en 1880

  • Décor de l’église Sainte-Madeleine de Tarare, 1884.
  • Victor de Laprade, bronze, 1888.

Oeuvre pour la ville de Montbrison.

  • Cardinal Pie, marbre, 1888.

Œuvre pour la cathédrale de Poitiers.

  • Saint François d’Assise étreignant la Croix, Cathédrale Saint-Raphaël, 1891.

Dernière oeuvre de Jean-Marie Bonnassieux, et l’une des plus réussies. Oeuvre de commande du révérend père capucin Moyse pour la cathédrale Saint-Raphaël, notamment permise grâce à la générosité des fidèles. Un décor lui fut créé afin de la mettre en valeur.

Oeuvres privées[modifier | modifier le code]

  • Portrait d’A. Bernard, Médaillon, bronze, n°43.2.103, 1852.

Médaillon pour son ami A. Bernard. Don de l’artiste en 1880.

  • La Vierge aux anges, marbre, cimetière de Brest, 1856.

Destiné à la tombe de Mme Menu du Menil. Représente Mme Menue du Menil avec ses deux filles, emportées toutes trois par une épidémie.

  • Pierre Simon Ballanstre, buste, n°A2825
  • M.Terme ( maire de Lyon et député du Rhône), buste, plâtre, Musée des Beaux-Arts de Lyon, n°A2834, 1845.

Commande de la ville de Lyon en 1844, exposé en 1846.

  • André-Marie Ampère, marbre, buste, n°A2826, 1849.
  • J.D. Ingres, buste, marbre, Paris cimetière du Père-Lachaise, 1868.
  • Jean François Légendre Heral, marbre, n°B346, 1879.

Oeuvre de commande pour le Musée de Lyon. Une de ses meilleures oeuvres, dans laquelle il a mis toute son affection pour son maître.

  • Portrait de femme, marbre, n°H2046, 1885.

Esquisses[modifier | modifier le code]

  • Eve, esquisse en terre cuite.
  • Mgr d’Arboy, esquisse en terre cuite, traces de mise au carreau, musée d’Orsay de Paris.
  • La fuite en Egypte, scène plus anecdotique, montrant Joseph luttant avec un âne non désireux d’avancer, mais cette représentation ne permettait pas de développer le sentiment religieux.
  • Alcyon et Ceïx, esquisse de groupe en ronde-bosse, plâtre, Paris, 1841.

Exécuté très rapidement à Rome, exposé en avril 1841 puis envoyé en juin à Paris. Bonnassieux a hésité à exécuter cette oeuvre puisqu’il travaillait sur l’Amour se coupant les ailes, et l’Académie lui reprocha son peu d’investissement jugeant que “[...] L’esquisse n’offre rien du sentiment et du style que devrait avoir un sujet grec; la composition en est malheureuse sous tous les rapports. ” Bonnassieux espérait que l’Académie serait plus indulgente en voyant son travail de plâtre avec l’Amour, mais il n’en fut rien. Oeuvre disparue.

Son influence[modifier | modifier le code]

Ses maîtres[modifier | modifier le code]

Bonnassieux avait pour maître Legendre-Héral, il allait chez lui tous les dimanches et était toujours très appliqué dans les tâches que son maître lui donnait. Legendre-Héral eu sur sa vie une influence particulière et positive puisqu’il était complètement dévoué à son élève, il partageait son temps, son expérience et même en cas de besoin sa bourse. C’est sur recommandation de celui-ci que Bonnassieux entre dans l’atelier d’Augustin Dumont. L’artiste dira à propos de son maître « Bien des gens m’ont aidé, m’ont dirigé dans ma carrière, je dois beaucoup à monsieur Dumont, beaucoup à monsieur Ingres, et je leur en suis reconnaissant. Mais tout cela est peu de chose à côté de ce que je dois à monsieur Legendre-Héral. C’est lui qui m’a fait ce que je suis ».


Ses élèves[modifier | modifier le code]

Peu de choses sont connues sur la carrière d’enseignement de Bonnassieux. On sait seulement qu’il a eu quelques élèves comme Jean Lagrange. Mais aussi Jean Valette à partir de 1848, ou encore Giorné Viard après 1845 à Paris.

Galerie[modifier | modifier le code]


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Jacques Beauffet, Dictionnaire des artistes Foréziens du XIXème siècle, éditions Ceysson
  2. Antoinette Le Normand, La tradition classique & l’esprit romantique : Les sculpteurs l’Académie de France à Rome de 1824 à 1840, éditions D’ell Elefante, Janvier 1981
  3. Dossier sur le monument sur la base Palissy.
  4. Notice sur e-monumen.net
  5. Notice sur e-monumen.net
  6. Notice sur e-monumen.net
  7. site de La Tribune de l'Art

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Pierre Kjellberg, Le Nouveau guide des statues de Paris, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988.
  • Emmanuel Schwartz, Les Sculptures de l'École des Beaux-Arts de Paris. Histoire, doctrines, catalogue, École nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris, 2003.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Beauffet, Dictionnaire des artistes Foréziens du XIXème siècle, éditions Ceysson.
  • Antoinette Le Normand, La tradition classique & l’esprit romantique : Les sculpteurs de l’Académie de France à Rome de 1824 à 1840, éditions D’ell Elefante, Janvier 1981.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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