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Histoire et évolutions terminologiques[modifier | modifier le code]
Diverses culture ancestrales ont eu des rôles sociaux et des cérémonies traditionnelles pour des personnes n'entrant pas dans le système binaire des rôles de genre puisque ces derniers pouvaient différer largement d'une tribu à l'autre. Un statut moderne, connu sous le nom de deux-esprits, a émergé parmi les amérindiens ces dernières années[1] ; cette société ayant un système de genre ternaire, voire quaternaire[2]. Certains chefs de guerre indiens fameux (et craints des envahisseurs Blancs) étaient des personnes qui seraient aujourd'hui définies comme des « hommes trans »[réf. nécessaire].
Origine et utilisation de « transsexuel »[modifier | modifier le code]
Les termes transsexualism et transsexual ont été introduits en Angleterre, en 1949 et 1950 par David Oliver Cauldwell[note 1],[3],[4],[5] ; il semble être le premier à utiliser le terme pour se référer aux personnes qui désirent un changement sexuel physiologique[6], qui a par la suite été popularisé par Harry Benjamin en 1966 ; à la même époque, transgender a été inventé[Par qui ?] et a commencé à être popularisé[réf. nécessaire].
Norman Haire a rapporté qu'en 1921[7], Dora R d'Allemagne a débuté une transition, sous la surveillance de Magnus Hirschfeld, qui s'est terminée en 1930 par la réussite de la chirurgie de réattribution sexuelle. En 1930, Hirschfeld a supervisé sa seconde chirurgie qui a été détaillée dans une revue de pairs[réf. nécessaire].
L'identité de genre pourrait être définie comme la conviction intime pour un être humain d'appartenir à un genre, indépendamment de son sexe assigné à la naissance. Pour une grande partie de la population, l'identité de genre d'une personne est en conformité avec le sexe assigné, basé sur ses organes génitaux internes et externes ; ces personnes sont dites « cisgenres »[8]. Chez les personnes transgenres, l'identité de genre ne correspond pas aux aspects attendus avec leur sexe assigné à la naissance.[Déjà dit dans RI]
En 1969, Benjamin a déclaré avoir été le premier à utiliser le terme « transsexuel » lors d'une conférence publique, qu'il a donnée en décembre 1953[9]. Il a popularisé ce terme dans son livre de 1966 The Transsexual Phenomenon, dans lequel il décrivait les personnes trans selon une échelle (appelée plus tard « Échelle de Benjamin ») à trois niveaux d'intensité : « Transsexuel (sans opération) », « Transsexuel (intensité modérée) », et « Transsexuel (haute intensité) »[10],[11],[12]. Dans son livre, Benjamin a décrit le transsexualisme « vrai », selon les critères suivants : « Les transsexuels « vrais » se sentent appartenir à l'autre sexe, ils veulent être, et vivre, en tant que membre du sexe opposé, pas seulement avoir son apparence. Pour eux, leurs organes sexuels primaires (testicules), et secondaires (pénis et autres) sont des déformations dégoûtantes qui doivent être modifiées par le bistouri du chirurgien[13] ».
Le transsexualisme homme vers femme a parfois été appelé « Syndrome de Harry Benjamin », après que l'endocrinologue ait été le premier à étudier la dysphorie[14] ; le terme « transsexualisme » possède une dimension pathologisante[15]. Il a été remplacé, dans le DSM-IV, par « trouble de l'identité de genre chez les adolescents et les adultes ». Comme l'étude médicale actuelle de la variance de genre est beaucoup plus étendue que la première description de Benjamin, il y a une meilleure compréhension de ses aspects[16] et l'utilisation du terme Syndrome de Harry Benjamin a été critiqué au motif de délégitimer les personnes de genre variant[17],[18][pas clair].
Depuis les années 1990, transsexuel a été généralement utilisé pour décrire les personnes transgenres[19],[20] qui ont le désir d'effectuer la transition de genre auquel ils s'identifient, de façon permanente, et qui demandent une assistance médicale.
Les termes « dysphorie de genre » et « troubles de l'identité de genre » n'ont pas été utilisés jusque dans les années 1970[21] [style à revoir] quand Laub et Fisk ont publié plusieurs travaux sur le transsexualisme en utilisant ces termes[22],[23].
La transsexualité ou le transsexualisme sont souvent définis comme des sous-catégories du terme générique « transgenre »[19],[24],[25],[26]. Cependant, certaines personnes transsexuelles rejettent l'étiquette « transgenre »[27],[28],[29],[30].
Le terme « transsexualité » est parfois compris ou amalgamé dans le sens de l’orientation sexuelle ou d'un « comportement sexuel », or la sexualité des personnes trans n'est ni spécifique ni évolutive de manière sensible en cas de transition [pas clair] puisque la transidentité n'a aucune incidence sur les goûts ou les opinions d'un être humain[31].
Benjamin a suggéré que les personnes trans male-to-female, d'intensité modérée[pas clair], devaient bénéficier d'un traitement hormonal œstrogénique comme « substitut, ou préalable, à l'opération »[10]. Certaines personnes ont eu une CRS, mais sans répondre à la définition du transsexuel ci-dessus (e.g. Gregory Hemingway)[32],[33]. D'autres personnes ne désirent pas de CRS, bien qu'elles répondent à d'autres éléments de la définition du « transsexuel vrai » de Benjamin[34]. La transsexualité a été incluse pour la première fois dans le DSM-III en 1980. Elle apparait à nouveau dans le DSM-III-R en 1987, où elle était placée dans la catégorie Troubles habituellement déjà manifestes dans la petite enfance, l'enfance ou l'adolescence.
Au delà du travail de Benjamin, qui s'est principalement concentré sur les femmes trans, il y a aussi eu des cas d'hommes trans, sur qui l'opération chirurgicale n'était pas praticable[Quand ?]. Benjamin a donné les lettres MtF à ses patientes trans pour indiquer que : « Leur anatomie sexuelle, ce qui signifie, leur corps, est masculine. Leur sexe physiologique, ce qui signifie, leur esprit, est féminin » ». Après 1967, Benjamin a abandonné sa première terminologie, et a opté pour « identité de genre »[16].
De « transsexuel » à « transgenre »[modifier | modifier le code]
À la même époque que le livre de Benjamin, en 1965, le terme transgender a été inventé par le psychiatre John Oliven de l'université Columbia[24] dans son travail de référence de 1965, Sexual Hygiene and Pathology, en écrivant que le terme antérieurement utilisé, « transsexualism » était trompeur ; en réalité, « transgenderism » est plus évocateur, parce que la sexualité n'est pas prédominante dans le transvestisme primaire[35],[36]. Le terme « transgenre » a ensuite été popularisé, avec différentes définitions, de diverses personnes transgenres, transsexuelles et travesties, notamment Virginia Prince[24], qui l'a utilisé dans sa publication de décembre 1969, Transvestia, un magazine national pour travestis qu'elle avait créé[37]. Au milieu des années 1970, les termes « trans-genre » et « personnes trans » étaient des mots-valises[38],[39],[37],[40], et « transgénériste » était utilisé pour décrire des personnes qui voulaient vivre travestis (voir passing), sans subir de chirurgie de réattribution sexuelle[41].
À partir des années 1990, transsexuel a progressivement été considéré comme un sous-ensemble du terme générique transgenre[19],[24],[20] [Déja dit]. La notion de « sexe anatomique » ne correspond pas nécessairement à la notion de sexe chromosomique. L'identité de sexe est jusqu'à présent définie par la présence de chromosomes XX ou XY, mais l'existence de personnes de sexe masculin et de caryotype XX ou de sexe féminin et de caryotype XY est connue depuis les années 2000 (voir : gène SRY)[42].
Le terme transgenre est maintenant plus connu, et de nombreuses personnes préfèrent transgenre à transsexuel[43],[44],[45]. C'est un terme générique incluant des personnes dont l'identité de genre diffère de leur sexe assigné : hommes trans, femmes trans, mais également des personnes dont l'identité de genre n'est ni exclusivement masculine, ni exclusivement féminine, par exemple des personnes genderqueer, bigenres, pangenres, genderfluid, ou agenres[46],[47],[48]. D'autres définitions de transgénérisme incluent aussi des personnes appartenant à un troisième genre, ou la conceptualisation des personnes transgenres comme un troisième genre[49],[50]. Plus rarement, la définition de « transgenre » s'élargit de façon à inclure les personnes travesties[51], indépendamment de leur identité de genre.
Le terme transsexuel, cependant, continue d'être utilisé[21], et certaines personnes qui bénéficient de l'aide médicale (par exemple, la chirurgie de réattribution sexuelle) pour harmoniser leurs caractéristiques sexuelles avec leur identité de genre préfèrent transsexuel, et rejettent transgenre[43],[44],[45] ; en effet, ces personnes qui rejettent l'étiquette transgenre pour « transsexuelle », veulent souligner le fait que, bien qu'elles aient réalisé une chirurgie de réassignation sexuelle, donc que leur sexe anatomique a été modifié, leur identité de genre est toujours restée constante[52],[53],[54].
Historiquement, une des raisons pour lesquelles certaines personnes préfèrent « transsexuel » à « transgenre » est que la communauté médicale, dans les années 1950 et 1980, a encouragé cette distinction entre les termes, pour permettre l'accès, ou non, au traitement médical[55]. D'autres personnes, s'identifiant transsexuelles, évoquent le fait que ceux qui ne cherchent pas à réaliser de chirurgie sont fondamentalement différents de ceux qui la souhaitent, et que ces deux catégories ont donc des préoccupations différentes[12] mais ce point de vue est controversé ; en effet, certains soutiennent que le fait de réaliser des procédures médicales n'est pas suffisant pour discerner ce qui en subissent et les autres, et ce pour différentes raisons, notamment celle de ne pas être en mesure de les payer ou encore pour la crainte que le terme transsexuel ne soit amalgamé avec la sexualité, quand il s'agit, en fait, d'identité de genre[56]. Par exemple, Christine Jorgensen, la première personne largement connue pour avoir réalisé la chirurgie de réattribution sexuelle d'homme vers femme, a rejeté le terme « transsexuel » et s'est identifiée, à la place, comme « trans-genre »[57],[58].
En 1984, le concept de « communauté transgenre » s'est développé, dans lequel le transgénérisme a été utilisé en tant que terme générique[59]. En 1985, Richard Elkins a créé le « Trans-Gender Archive » à l'Université d'Ulster. En 1992, la Conférence internationale sur les droits transgenres et la politique de l'emploi a défini le transgénérisme comme un grand terme parapluie, incluant les personnes « transsexuelles, transgénéristes, travesties », et toute personne en transition[60]. La brochure de Leslie Feinberg, « Transgender Liberation: A Movement Whose Time has Come », diffusée en 1992, a identifié le transgénérisme comme un terme pour unifier toutes les formes de non conformité de genre ; de cette façon, transgenre est devenu synonyme de queer[28].
Dans son livre de 2007 Transgender, an Ethnography of a Category, l'anthropologue David Valentine affirme que transgenre a été inventé et utilisé par les militants pour inclure de nombreuses personnes qui ne s'identifient pas nécessairement avec ce terme et il dit que les personnes qui ne s'identifient pas avec le terme transgenre ne devraient pas être incluses dans le spectre transgenre[pas clair]. Leslie Feinberg affirme également que transgenre n'est pas une auto-identification (pour certaines personnes), mais une catégorie imposée par des certains pour comprendre d'autres personnes. Cependant, ces affirmations sont contestées par le Transgender Health Program (THP) au Fenway Health à Boston[réf. nécessaire]. Il note qu'il n'y a aucune définition universellement acceptée, et que la terminologie confuse est fréquente en raison des termes qui ont été populaires au tournant du XXIe siècle et qui peuvent maintenant être considérés comme offensants. Le THP recommande aux cliniciens de demander aux bénéficiaires la terminologie qu'ils préfèrent, et éviter le terme transsexuel, sauf s'ils sont assuré que le bénéficiaire n'est pas mal à l'aise avec[style à revoir].
Les manuels pour professionnels de santé, journalistes et militants des groupes de défenses LGBT conseillent de se référer aux personnes, de la manière dont elles se définissent elles-mêmes (prénom et pronom), y compris pour évoquer leur présent et leur expérience passée[61],[62].
Les personnes trans recommandent également d'utiliser le terme « transgenre » comme un adjectif, et non comme un nom (par exemple, « Max est transgenre » ou « Max est un homme transgenre », et non « Max est un transgenre »)[63],[64],[65].
Le terme shemale est une expression d'origine anglo-saxonne désignant le plus souvent, en français, des actrices pornographiques.
Androphilie et gynophilie[modifier | modifier le code]
L'utilisation de transsexuel homosexuel, et des termes connexes, a été appliquée aux personnes transgenres depuis le milieu du XXe siècle, bien que des critiques aient été exprimées depuis. Harry Benjamin a dit en 1966 :
« Il semble évident que la réponse à la question « Un transsexuel est-il homosexuel ? » doit être « oui » et « non ». « Oui » si son anatomie est considérée ; « non » si sa psyché est préférentiellement choisie comme référentiel.
Quelle serait la situation après que la chirurgie corrective ait été effectuée et que l'anatomie sexuelle ressemble maintenant à celle d'une femme ? La « nouvelle femme » est-elle encore un homme homosexuel ? « Oui » si la pédanterie et les techniques l'emportent. « Non » si la raison et le bon sens sont appliqués et si le patient est traité comme une personne, et non comme un tampon en caoutchouc[66]. »
De nombreuses sources, notamment certains partisans de la typologie, critiquent ce choix du libellé qui est confus et dégradant. Le biologiste Bruce Bagemihl écrit : « le point de référence pour l'orientation « hétérosexuelle » ou « homosexuelle » dans cette nomenclature est uniquement le sexe génétique de l'individu avant qu'il soit réattribué (voir par exemple Blanchardet al. 1987, Coleman and Bockting, 1988, Blanchard, 1989). Ces étiquettes ne tiennent pas compte de l'identité de genre de la personne, qui prévaut sur le sexe biologique. »[67].
Bagemihl a contesté cette terminologie, en évoquant le fait qu'il était facile de prétendre que des hommes (assignés) homosexuels étaient transsexuels pour échapper à la stigmatisation[67]. Leavitt et Berger ont déclaré en 1990 que « l'étiquette de transsexuel homosexuel était à la fois confuse et controversée parmi les hommes [assignés] qui souhaitaient une réattribution sexuelle »[68],[69]. Les critiques ont fait valoir que le terme « transsexuel homosexuel » était « hétérosexiste »[67], « archaïque »[70] et avilissant, parce qu'il qualifie les personnes selon leur sexe assigné à la naissance, au lieu de leur identité de genre[71].
Benjamin, Leavitt, et Berger ont tous utilisé le terme dans leurs travaux[66],[68]. Le sexologue John Bancroft a, par ailleurs, récemment présenté ses excuses pour l'avoir utilisé dans sa terminologie, qui était classique quand il l'a utilisé à l'époque, pour désigner les femmes trans[72]. Il a dit qu'il essayerait à présent de choisir ses mots avec plus de sensibilité[72],[72]. Le sexologue Charles Moser est également critique de la terminologie[73].
L'utilisation d'androphilie et gynophilie a été proposée et popularisée par le psychologue Ron Langevin, dans les années 1980[74]. Le psychologue Stephen Wegener a écrit : « Langevin a fait plusieurs suggestions concrètes concernant le langage utilisé pour décrire les anomalies sexuelles. Par exemple, il propose les termes gynophilique et androphilique pour indiquer le type de partenaire privilégié, indépendamment de l'identité de genre ou des vêtements d'un individu. Ceux qui sont en train d'écrire et de faire des recherches dans ce domaine feraient bien d'adopter son vocabulaire clair et concis »[75].
Le psychiatre Anil Aggrawal explique pour quoi les termes sont utilisés dans un « glossaire » :
« Androphilie – L'attraction romantique ou sexuelle pour les adultes masculins. Le terme, avec gynophilie est nécessaire pour surmonter les immenses difficultés pour caractériser l'orientation sexuelle des hommes trans et des femmes trans. Par exemple, il est difficile de décider si un homme trans, érotiquement attiré par les hommes, est une femme hétérosexuelle ou un homme homosexuel ; ou si une femme trans, érotiquement attirée par les femmes, est un homme hétérosexuel ou une femme lesbienne. Toute tentative de les classer peut non seulement causer de la confusion, mais aussi susciter une offense pour les personnes concernées. Dans de tels cas, tout en définissant l'attirance sexuelle, il est préférable de se concentrer sur l'objet de leur attrait, plutôt que sur le sexe ou le genre du sujet[76]. »
La psychologue Rachel Ann Heath a écrit : « Les termes homosexuel et hétérosexuel sont maladroits, en particulier lorsque le premier est utilisé avec, ou au lieu de, gay et lesbienne. Sinon, j'utilise gynophilie et androphilie pour désigner la préférence sexuelle pour les femmes et les hommes, respectivement. Gynophilie et androphilie dérivent du grec signifiant « amour d'une femme » et « amour d'un homme », respectivement. Donc, un homme gynophile est un homme qui aime les femmes : un homme hétérosexuel ; alors qu'un homme androphile est un homme qui aime les hommes : un homme gay. Pour être complet, une lesbienne est une femme gynophile ; une femme qui aime les autres femmes. Une femme transsexuelle gynophile désigne une femme transsexuelle dont la préférence sexuelle est dirigée vers les femmes. À moins que les termes « homosexuel » et « hétérosexuel » soient plus faciles à comprendre dans un contexte donné, cette terminologie plus précise sera utilisée tout au long du livre. Comme « homosexuel », « gay », et « lesbienne » sont souvent associés à l'intolérance et à l'exclusion dans de nombreuses sociétés, l'accent mis sur l'appartenance sexuelle est à la fois approprié, et socialement juste »[77]. L'auteure Helen Boyd a approuvé, en écrivant : « Il serait beaucoup plus précis de définir l'orientation sexuelle par « androphile » (aimant les hommes) et « gynophile » (aimant les femmes) »[78]. La scientifique sociomédicale Rebecca Jordan Young défie les chercheurs, tels que Simon LeVay, Michael Bailey et Martin Lalumière, qui, dit-elle, « ont complètement échoué à apprécier les implications alternatives pour encadrer l'orientation sexuelle »[79].
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Classification médicale[modifier | modifier le code]
Le transsexualisme fut autrefois répertorié jusqu'en 2012 dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux comme un trouble de l’identité sexuelle[1].
L'Association américaine de psychiatrie le retire dans la cinquième édition du DSM, et le remplace par dysphorie de genre[2],[3],[4]. Cette modification a été apportée pour refléter le consensus des membres de l'APA sur le fait que le transsexualisme n'est pas un trouble en soi, et que les personnes trans ne devraient pas être stigmatisées inutilement[5]. En incluant le diagnostic de dysphorie de genre, les personnes trans peuvent encore avoir accès aux soins médicaux relatifs à la transition ; Kenneth Zucker et Ray Blanchard ont fait partie du groupe de travail concerné dans le DSM-5[6].
Le transsexualisme apparait dans la dernière version de la Classification internationale des maladies mentales qui comprend également le transvestisme et le trouble de l'identité de genre dans l'enfance dans la catégorie « troubles de l'identité de genre ». Le transsexualisme est défini comme « le désir de vivre et d'être accepté en tant que membre du sexe opposé, généralement accompagné d'un sentiment de malaise ou d'inconfort avec son sexe anatomique, et le souhait de subir une intervention chirurgicale et un traitement hormonal pour rendre son corps aussi conforme que possible au sexe préféré ».
Le degré auquel les individus se sentent véritables, authentiques, et à l'aise avec leur apparence extérieure[pas clair] et l'acceptation de leur véritable identité a été appelée la congruence transgenre[7]. De nombreuses personnes transidentitaires font l'expérience de la dysphorie de genre, et certaines cherchent des traitements médicaux tels que la thérapie de remplacement d'hormones, la chirurgie de réattribution sexuelle, ou la psychothérapie[8],[9]. Toutes les personnes transidentitaires ne désirent pas ces traitements, et certaines ne peuvent pas y recourir pour des raisons médicales ou financières[10].
Harry Benjamin a inventé un système de classification pour les personnes transsexuelles et travesties, appelé l'Échelle de l'orientation sexuelle (EOS), dans laquelle il a attribué les transsexuels et les travestis à l'une des six catégories en fonction de leurs raisons de se travestir et de la relative urgence de besoin (le cas échéant) de chirurgie de réassignation sexuelle[11]. Selon Benjamin, un « vrai transsexuel » a besoin d'œstrogène ou de testostérone comme un « substitut pour ou préalable à l'opération ».[Déjà dit]
Il existe aussi des cas de personnes qui ont bénéficié d'une chirurgie, mais qui ne répondaient pas à la définition de « transsexuel », comme Gregory Hemingway[12],[13].[Déjà dit]
De la même façon, l'Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres et de nombreuses personnes transsexuelles ont recommandé le retrait du transsexualisme du chapitre de la santé mentale dans la prochaine édition[Quand ?] de la Classification internationale des maladies[14]. Ils soutiennent que certains professionnels de santé mentale sont insensibles au fait d'étiqueter le transsexualisme en tant que « maladie » plutôt que comme un trait inné[15].[pas clair]
Le diagnostic actuel pour les personnes transidentitaires sollicitant les spécialistes pour bénéficier d'une assistance médicale s'appelle la dysphorie de genre[4]. Selon les Standards de soin formulés par l'Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres[16],[17], l'étiquette diagnostique est souvent nécessaire pour obtenir les procédures relatives à la réattribution sexuelle[Déjà dit], avec une couverture d'assurance maladie, et l'association des troubles de l'identité de genre avec les troubles mentaux ne stigmatisent pas nécessairement les personnes concernées, et ne les privent pas de leurs droits civils ; la Société française d'études et de prise en charge de la transidentité créée en 2010 pour aider à la prise en charge des personnes transidentitaires s'aligne sur ces standards de soin[18].Ils sont conçus comme des lignes directrices et non comme des règles rigides, ils sont destinés à informer correctement les patients en matière de santé psychologique, et à décourager ceux dont la transition de genre est basée sur des attentes irréalistes (ou jugées comme telles par les médecins).
Au cours de l'Histoire,[Hors sujet] toutes les sociétés n'ont pas réagi de la même manière face à la transidentité. Un certain nombre de groupes, dont les Indiens d'Amérique du Nord, ont des sociétés avec trois voire quatre genres qui leur permettent, entre autres, d'intégrer les personnes homosexuelles, transgenres et transsexuelles[19]. D'autre part, des formes primitives d'opération de réattribution de sexe ont été pratiquées depuis l'Antiquité.[réf. nécessaire] Des groupes comme les Hijra du sous-continent indien continuent de pratiquer l'émasculation pour des raisons religieuses.
Diagnostic de dysphorie de genre[modifier | modifier le code]
La plupart des professionnels de santé recommandent une thérapie pour les conflits internes concernant l'identité de genre ou pour l'inconfort dans le rôle de genre assigné, surtout si la personne désire faire une transition même si la recherche en psychologie et la compréhension scientifique de ce phénomène et de ses problèmes connexes sont relativement nouveaux[20].
Les personnes trans correspondent aux critères du diagnostic de dysphorie de genre « seulement si [leur condition] cause de la détresse et de l'invalidité »[21].
En France, pour avoir accès à la chirurgie de réattribution sexuelle, les personnes doivent généralement se soumettre à une évaluation psychologique[16] et être suivi par un psychiatre spécialisé pendant au moins deux ans dans le cadre d'une prise en charge. Cette évaluation est généralement accompagnée de conseils sur les questions d'adaptation aux rôles de genre, des effets et des risques des traitements médicaux souhaités, et parfois aussi d'un accompagnement psychologique. Pendant cette période, les personnes doivent vivre pendant au moins deux ans comme un membre du genre souhaité : c'est l'expérience de vie réelle[17]. Après l'évaluation psychologique initiale, les personnes peuvent commencer le traitement hormonal[17],[22] ou les bloqueurs de puberté dans le cas de mineurs.
Chez les femmes trans, le traitement hormonal[Hors sujet] féminise la répartition des graisses et des seins, et l'épilation au laser ou l'électrolyse élimine l'excès de poils. Les procédures chirurgicales féminisent la voix, la peau, le visage, la pomme d'Adam, les seins, la taille, les fesses et les organes génitaux.
Chez les hommes trans, le traitement hormonal[Hors sujet] induit la croissance de la barbe et masculinise la peau, les cheveux, la voix et la répartition des graisses. Les procédures chirurgicales masculinisent la poitrine et les organes génitaux, et consistent à retirer l'utérus, les ovaires et les trompes de Fallope. Ceux qui n'ont pas subi d'hystérectomie et qui prennent de la testostérone ont un risque accru de cancer de l'endomètre en raison de l'androsténédione qui est fabriqué à partir de la testostérone dans le corps, et qui peut être converti en œstrogènes. Or, l'œstrogène externe est un facteur de risque pour le développement du cancer de l'endomètre[23].
L'expression « changement de sexe » a été critiquée pour son accent sur la chirurgie[Hors sujet] ; le terme « transition » est préféré[24]. La disponibilité de ces procédures dépend du degré de la dysphorie de genre[25], et des standards de soins dans la juridiction concernée.
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- Modèle {{Lien web}} : paramètre «
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» manquant. (en) APA task force, [1], : « preoccupation with getting rid of primary and secondary sex characteristics ».