Utilisateur:Leonard Fibonacci/Marie de Magdala

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Marie de Magdala
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Maria la Magdaléenne (Μαρία ἡ Μαγδαληνή) ou Maria surnommée Magdaléna connue populairement sous les noms de Marie de Magdala, Marie Madeleine ou Madeleine est une disciple de Jésus qui le suit jusqu'à ses derniers jours, assiste à sa Résurrection et qui a donné naissance à une importante figure du christianisme. Elle est citée au moins douze fois dans les quatre évangiles canoniques, plus que la plupart des apôtres[1]. L'Évangile selon Jean, écrit après les trois autres évangiles canoniques vers 80-100, en fait la première personne à avoir vu Jésus après sa Résurrection, chargée d'avertir les apôtres. Ce motif est repris dans une fin ajoutée au IVe siècle à l'Évangile selon Marc.

L’identité de Marie la Magdaléenne est brouillée. Pendant les dix premiers siècles de l'histoire de la Grande Église certains écrivains chrétiens ont considéré que la première personne à qui Jésus est apparu après sa crucifixion était sa mère, elle aussi appelée Marie et qu'elle était aussi la Marie la Magdaléenne présente près de la croix de Jésus. Cette tradition qui contredit au moins le texte des trois évangiles synoptiques et l'Évangile de Pierre est visible sur des centaines de tableaux qui représentent la crucifixion de Jésus et sa mère y assistant. Par ailleurs, aussi loin que l'on puisse remonter les écrivains chrétiens ne s'accordent pas pour l'identifier à Marie de Béthanie ou à la pécheresse anonyme qui tout comme la sœur de Martha et de Lazare verse du parfum sur les pied de Jésus dans une maison qui ne peut pas être située à Béthanie et qui était probablement située en Galilée ou proche de la Galilée. Au VIe siècle, le pape Grégoire Ier a décidé que Marie la Magdaléenne ne faisait qu'une avec Marie de Béthanie et avec la pécheresse qui, en Luc 7,36-50, oint les pieds de Jésus avec du parfum (comme le fait à Béthanie la sœur de Martha et de Lazare appelée elle aussi Marie). Cette décision a ralenti le débat sur cette question mais ne l'a jamais totalement éteint. Cette question n'est toujours pas tranchée aujourd'hui. Cette interprétation n'a d'ailleurs jamais été partagée par l'Église orthodoxe, qui distingue clairement ces trois femmes de même que les protestants.

Son surnom[modifier | modifier le code]

La plupart des spécialistes s'accordent sur le fait que Magdaléna est un surnom. Dans l'Evangile selon Luc elle est d'ailleurs désignée comme « Maria surnommée Magdaléna ».

Village de Al-Majdal vers 1900 (équivalent arabe de Magdala).

Le nom de Magdala vient de Magdal en araméen ou Migdal en hébreu et désigne une construction en forme de tour[2]. De nombreux pères de l'Église et écrivains chrétiens connaissaient cette étymologie, puisqu'ils écrivent des sermons dans lesquels Marie Madeleine est présentée comme une tour symbolisant allégoriquement la foi et l'orthodoxie[3]. Chez Jérôme de Stridon (IVe siècle), Marie Madeleine est « la tour » qui représente la foi[3].

Pour Raban Maur (IXe siècle), Marie Madeleine tire son nom de la ville de Magdala dont elle serait originaire[3]. Toutefois, le nom Magdala n'est pas attesté à l'époque de Jésus et dans les quatre premiers siècles de notre ère. Aucune ville portant ce nom aux alentours du lac de Tibériade n'est mentionnée dans le Tanakh, l'Ancien Testament ou chez Flavius Josèphe. Dans le secteur de Magdala, ce dernier mentionne les villes de Capharnaum (Kfar-Nahum) et Tarichae, mais pas de ville appelée Magdala. Dans l'Évangile selon Matthieu, il est mentionné que Jésus a utilisé une barque pour se rendre « dans le territoire de Magadan (Mt 15:39) »[4]. Certains auteurs estiment que ce nom de Magadan est équivalent au nom Magdala[4]. Toutefois des spécialistes de ces langues sont beaucoup plus sceptiques sur le fait que Magadan renverrait au mot « tour », que ce soit en araméen ou en hébreu. De plus, l'Évangile selon Marc, écrit une dizaine d'années plus tôt que celui de Matthieu et sur lequel ce dernier est fondé, n'appelle pas ce site Magadan, mais Dalmanoutha (Mc 8:11), ce qui n'a aucun rapport avec Magdala ou avec une tour.

La plus ancienne mention de la ville de Magdala semble se trouver dans le Talmud et plus précisément dans la Guémara, où elle est appelée Migdal Zab'ayya (Pesachim 4, 30d)[5] ou Migdal Nunia (Pesachim 46a)[4]. La Mishna a été promulguée vers 200-220[6], mais la Guémarad date du Ve – VIe siècle. Cette ville était à peu près située sur le site de la ville de Tarichae qui existait à l'époque de Jésus[7], mais qui a été au moins partiellement détruite et vidé de la totalité de ses habitants envoyés en esclavage pour avoir résisté à la reconquête de la Palestine par le futur empereur Vespasien en 67. On considère généralement que le village arabe d'al-Majdal, détruit en 1948 sur décision des autorités israéliennes, était l'héritier de Migdal Zab'ayya mentionné dans le Talmud treize à quinze siècles plus tôt et qu'il donne une indication de la position de la ville appelée traditionnellement Magdala. Des vestiges de la cité antique de Tarichae ont été mis au jour à proximité de ce village.

Une traduction de Μαρία ἡ Μαγδαληνή que l'on trouve dans les évangiles est « Marie la Magdaléenne ». Des critiques ont donc émis l'hypothèse que Marie la Magdaléenne était appelée ainsi car elle possédait des « tours », des châteaux. Il a aussi été envisagé que l'un d'entre eux ait été situé près de Magdala et que c'est ce dernier qui aurait donné naissance à l'appellation Migdal que l'on voit apparaître dans la Guemara. En effet, les historiens spécialistes du judéo-christianisme estiment qu'après la défaite de la révolte de 66-70 et surtout après celle de Bar Kokhba et l'expulsion des Juifs d'une grande partie de la Judée (135), des nazôréens ou ébionites seraient venus s'installer dans la région[8],[9] et en particulier à Nazareth et à Kokaba, car les noms de ces lieux possédaient des résonances messianiques[10],[11].

Selon une tradition chrétienne rapportée par Jacques de Voragine : « Marie-Madeleine naquit de parents nobles, et qui descendaient de famille royale. [...] Avec son frère Lazare et sa sœur Marthe, elle possédait le château de Magdalon, voisine de Génézareth, Béthanie près de Jérusalem, et une grande partie de cette dernière ville ; mais cette vaste possession fut partagée de telle manière que Lazare eut la partie de Jérusalem, Marthe, Béthanie, et que Magdalon revint en propre à Marie, qui tira de là son surnom de Magdeleine[12]. ». Toutefois, la ville de Magdala est beaucoup plus proche de Tibériade que de Génésareth, si le chateau de Magdalon se trouvait à Magdala pourquoi sa position n'est pas donnée par rapport à Tibériade, ville plus importante que Génésareth, comme cela est d'ailleurs fait dans la Guémara ?

Marie de Magdala dans les Évangiles[modifier | modifier le code]

Selon les évangiles canoniques[modifier | modifier le code]

Marie de Magdala, la femme que Jésus a délivrée de sept démons, par Paolo Veronese.

Originaire de la ville de Magdala[n 1], sur la rive occidentale du lac de Tibériade[13], Marie de Magdala est la femme la plus présente du Nouveau Testament. L'Évangile de Luc la présente comme la femme que Jésus a délivrée de sept démons[n 2] ; elle devint une de ses disciples — peut-être la disciple femme la plus importante du Christ après sa propre mère —, et le suivit jusqu'à sa mort [n 3].

Marie la Magdaléenne est distinguée avec « Jeanne, femme de Chouza, intendant d'Hérode et Suzanne » parmi plusieurs femmes qui assistaient Jésus de leurs biens[14].

Pour les quatre Évangiles, elle fut le premier témoin de la Passion du Christ et de la Résurrection de Jésus. Ils la mentionnent assistant à la mise en croix avec les autres femmes[15] ; dans les trois Évangiles synoptiques elle assiste également à la mise au tombeau[16].

Elle fut le premier témoin de la Résurrection de Jésus (Évangile de Marc, XVI, 1s ; Évangile de Matthieu, XXVIII, 9), mais elle ne le reconnaît pas tout de suite, et essaie de le toucher, ce qui lui vaudra la phrase Noli me tangere (« Ne me touche pas » ou « Ne me retiens pas ») dans l'Évangile de Jean, XX, 17.

Les écrits apocryphes[modifier | modifier le code]

Un texte du codex de Berlin, écrit en copte à la fin du IIe s. (selon Michel Tardieu), porte son nom : l’Évangile de Marie. Il s'agit d'un texte gnostique comprenant un dialogue entre le Christ et Marie de Magdala, celle-ci le restituant aux apôtres, suivi de dialogues entre Marie et eux.

Dans la Pistis Sophia, texte gnostique en copte datant de 350 environ, Jésus dialogue avec Marie-Madeleine et les autres disciples.

L’Épître des apôtres[17], l'Évangile de Pierre, l'Évangile de Thomas et l’Évangile de Philippe évoquent également Marie Madeleine.

Dans l'Évangile selon Philippe, Marie de Magdala devient la disciple préférée de Jésus. Selon le verset 45 (ou 55 selon les éditions), elle l'embrasse souvent sur … une partie du corps originellement mentionnée mais le manuscrit a une lacune à ce niveau et beaucoup d'éditions, en reconstruisant le verset, proposent la bouche. Dan Brown dans son thriller ésotérique Da Vinci Code élabore une théorie du complot : l'Église aurait caché que Marie-Madeleine fut mariée avec Jésus et accoucha d'un enfant qui serait à l'origine de la dynastie mérovingienne[18]. La découverte de l'Évangile de la femme de Jésus a pu relancer cette théorie. En réalité l'évangile de Thomas appartient au courant de pensée gnostique qui revalorise le féminin. Pour lui, l'âme est bonne et le corps foncièrement mauvais, la complémentarité entre la femme et l'homme est de même nature que celle qui unit l'être humain à Dieu. Ce courant a pu ainsi vouloir associer Marie-Madeleine à des divinités gnostiques féminines comme Norea (en) ou Sophia. Le passage sur le baiser s'interprète dans cette perspective gnostique, pour laquelle le maître embrasse son disciple pour transmettre le souffle, l'âme spirituelle[19].

La tradition et l'iconographie chrétienne s'appuient sur ces textes canoniques et apocryphes pour donner plusieurs visages de Marie de Magdala, d'abord l'épouse spirituelle du Christ (« Sponsa Christi ») et l'apôtre de la Révélation (« l'apôtre des Apôtres », selon la formule d'Hippolyte de Rome), puis à partir du IVe siècle la pécheresse reniée et bafouée mais repentie, le Moyen Âge s'emparant de nombreuses légendes pour fabriquer une sainte[20].

Marie-Madeleine dans la tradition chrétienne[modifier | modifier le code]

Les premières traditions[modifier | modifier le code]

Les Pères de l’Église soulignent tout d'abord son rôle de premier témoin de la Résurrection; elle est pour cela désignée comme l'« Apôtre des Apôtres » par Hippolyte de Rome[21].

Saint Ambroise de Milan (De virginitate, 3,14; 4,15) et saint Jean Chrysostome (Matthieu, Homélie 88) ont affirmé que Marie de Magdala était une vierge lors de la Résurrection de Jésus.

Grégoire de Tours, place en 590 le tombeau de Marie de Magdala à Éphèse, en Asie Mineure : « Dans cette ville repose Marie-Madeleine, n'ayant au-dessus d'elle aucune toiture » (In Gloria Martyrium, ch. 29, P.L., t. 71, c. 731). La dépouille de Marie-Madeleine reposait probablement dans l'atrium précédant un sanctuaire, tradition typiquement éphésienne. Si Grégoire de Tours ne se trompe pas, Marie la Magdaléenne et Marie la mère de Jésus seraient toutes deux mortes à Éphèse. Cependant, cette tradition est fausse pour les exégètes qui pensent que Marie de Magdala ne s'est pas rendue en dehors de la Palestine[22].

L'assimilation à une pécheresse[modifier | modifier le code]

Fresque représentant différentes scènes de la vie de Marie-Madeleine, à l'Église de la Madeleine de Mont-de-Marsan.

Vers 591, le pape Grégoire le Grand (Homiliae in Evangelium 25) l'assimile à la pécheresse citée dans l’Évangile de Luc (VII, 36-50) [23] et l'identifie également avec Marie de Béthanie, sœur de Lazare et de Marthe.

Elle apparaît au VIIIe siècle au martyrologe de Bède le vénérable où elle est célébrée comme sainte le 22 juillet[23].

En 1969, le Pape Paul VI décrète qu'elle ne doit plus être fêtée comme « pénitente », mais comme « disciple », l'Église catholique ne considérant donc plus Marie-Madeleine comme une prostituée repentie. Cependant, cela reste le point de vue dominant pour de nombreux catholiques[24]. Mais les recherches actuelles précisent et confirment l'interprétation du concile Vatican II concernant Marie de Magdala et l'ancienne interprétation de Grégoire le Grand "deviendra de plus en plus quantité négligeable"[25].

Selon Madeleine Scopello, « la Tradition chrétienne des premiers siècles s'est rapidement emparée [du personnage de Marie la Magdaléenne] en lui attribuant des actes accomplis et faits par d'autres femmes du cercle de Jésus : Marie de Béthanie, sœur de Lazare ; la prostituée anonyme repentie chez Simon le Pharisien ; ou encore la femme présente chez Simon le Lépreux. Ainsi, Marie Madeleine est devenue un personnage composite qui a pris consistance sous le pape Grégoire le Grand (590-604), puis a traversé les siècles avec une extraordinaire fortune »[26].

En 1969, le pape Paul VI décrète qu'elle ne doit plus être fêtée comme « pénitente », mais comme « disciple », l'Église préférant la mettre en valeur via le texte de Jean plutôt que celui de Luc. Cependant, l'identification de Marie Madeleine à Marie de Béthanie et à la pécheresse repentie reste le point de vue dominant dans la tradition populaire et chez des exégètes minoritaires[27]. Mais les recherches actuelles vont plutôt dans le sens de la distinction des deux Marie et certains pensent que l'interprétation de Grégoire le Grand « deviendra de plus en plus quantité négligeable »[28].

Les Saintes Maries de la mer[modifier | modifier le code]

La tradition provençale, qui reprend cette identification, raconte qu'après avoir accosté aux Saintes-Maries-de-la-Mer et avoir évangélisé la région, Marie de Magdala aurait vécu toute la fin de sa vie en prière dans la grotte aujourd'hui sanctuaire de Sainte-Baume (Massif de la Sainte-Baume). Son tombeau à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (France), gardé par les Dominicains[29], est considéré comme le 3e tombeau de la chrétienté.

Aujourd'hui, le fait que Marie de Magdala se soit déplacée jusqu'en Provence est discuté. Les traditions qui mentionnent ce voyage ne datent que du Xe s. ap. J.-C. environ et identifient Marie de Magdala avec la pécheresse de Luc 7, 36-50 et Marie de Béthanie, alors que cette identification est contestée. Certains exégètes en concluent que sa mort en Provence n'est que légendaire et que Marie de Magdala ne s'est pas rendue en dehors de la Palestine[30].

Théories diverses[modifier | modifier le code]

L'épouse du Christ[modifier | modifier le code]

Les sept mauvais esprits[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Madeleine Scopello[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas d'accord, ni parmi les exégètes anciens, ni parmi les interprètes modernes sur Marie-Madeleine, personnage controversé aux multiples facettes. La sœur de Marthe et de Lazare (Lc 10:39 ; Jn 11:1) est-elle la même femme que celle qui oignit d'un onguent précieux les pieds du Christ, pécheresse qui fut guérie par lui de ses péchés (Mt 23:6-7; Mc 14:3; Lc 7:37-38) ? Qui est la Marie-Madeleine au tombeau, celle à qui revint l'honneur d'annoncer la résurrection du maître ? S'agit-il d'une seule unique femme ou de plusieurs répondant au même nom, ou encore d'un personnage construit de toutes pièces[31] ?

Dom Augustin Calmet: « Si la chose était de nature à être parfaitement éclaircie, elle devrait l'être à présent, puisque tant d'habiles personnages l'ont traitée. » Les pères de l'Église n'offre qu'une chose sur ce sujet: leur perplexité[32].

Saint-Jérôme: de Magdalena turitta[modifier | modifier le code]

Deux lettres adressées à la vierge Principia, la plus fervente de ses disciples romaines. La lettre 127 est écrite à la mémoire de Marcella, chère à Jérôme et dont Principia fut la fille adoptive et l'héritière spirituelle.

Jérôme fait l'éloge de Marcella. Après avoir vanté tout un tas de comportements qui montrait qu'elle était une femme vertueuse, veuve après seulement quelques mois de mariage, il évoque son mérite d'avoir fait connaître à Rome la règle pachômienne concernant les vierges et les veuves. À ce point il ressent le besoin de justifier pourquoi il accorde autant de place à une femme. Il le fait en s'abritant derrière l'autorité des évangiles, qui ont narré etc.

Présentation classique[modifier | modifier le code]

« certains exégètes, comme saint Augustin et saint Grégoire le Grand, à considérer que trois des femmes du Nouveau Testament, Marie-Madeleine, Marie de Béthanie (la sœur de Lazare et de Marthe) et la « pécheresse dans la ville » qui pleura aux pieds de Jésus en lui versant du parfum sur les pieds, ne font en réalité qu’une seule et même femme : Marie-Madeleine. »

« Depuis Vatican II, les exégètes catholiques penchent plutôt pour la thèse des trois femmes distinctes, qui est aussi celle de l’Église orthodoxe. »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Marie-Madeleine, fresque de Piero della Francesca à Arezzo

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Histoire et analyses[modifier | modifier le code]

  • Thierry Murcia, Marie appelée la Magdaléenne : Entre traditions et histoire Ier - VIIIe siècle, Aix-en-Provence, Presse Universitaire de Provence, , 417 p. (ISBN 979-10-320-0105-9, présentation en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Richard Atwood, Mary Magdalene in the New Testament Gospels and Early Tradition. Dissertation for the attainment of the Doctor of Theology Degree from the University of Basel: 1993.
  • De Boer Esther A., Mary Magdalene, beyond the Myth (SCM Press London, 1997).
  • Joseph Escudier, L'évangélisation primitive de la Provence - St-Lazare, Maximin, Marthe, Marie-Madeleine, les saintes Maries Jacobé et Salomé en ce pays, éd. Maison sainte Jeanne-d'Arc, Toulon, 1929
  • Karen King, Canonisation et marginalisation: Marie de Magdala. In Concilium, N° 276 de Juin 1998 pp. 41-49.
  • Elisabeth et Jürgen Moltmann, Dieu homme et femme, éd. Cerf, 1984 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean Pirot, Trois amies de Jésus de Nazareth, éd. Cerf, 1986 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Yves Leloup, L'évangile de Marie : Myriam de Magdala, éd. Albin Michel, 1997
  • Élisabeth Pinto-Mathieu, Marie-Madeleine dans la littérature du Moyen Âge, éd. Beauchesne, 1997
  • Suzanne Tunc, Des femmes aussi suivaient Jésus. Essai d'interprétation de quelques versets des évangiles, éd. Desclée de Brouwer, 1998
  • Marianne Alphant, Guy Lafon, Daniel Arasse, L'apparition à Marie-Madeleine, éd. Desclée De Brouwer, 2001
  • Régis Burnet, Marie-Madeleine (Ier – XXIe siècle) : De la pécheresse repentie à l'épouse de Jésus : histoire de la réception d'une figure biblique, éd. du Cerf, 2004
  • Christian Doumergue, Marie-Madeleine, coll. Qui suis-je?, éd. Pardès, Grez-sur-Loing, 2010 (en savoir plus).
  • Ève Duperray, Georges Duby, Charles Pietri, Marie-Madeleine dans la mystique, les arts et les lettres, Colloque Avignon, éd Beauchesne, 1989 Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Maurice Colinon, Les Saintes-Maries-de-la-Mer, éd SOS, 1975.

Littérature[modifier | modifier le code]

  • Jacques de Voragine, La Légende dorée, éd de La Pléiade, 2004.
  • Jacqueline Kelen, Un amour infini. Marie-Madeleine prostituée sacrée, éd. Albin Michel, coll. « Espaces Libres » n° 28, 1992
  • Jean Desmarets de Saint-Sorlin, Marie-Madeleine ou le triomphe de la Grâce, éd. Jérome Millon, coll. « Atopia » n° 27, 2001
  • Jean-Yves Leloup, Une femme innombrable - Le roman de Marie Madeleine, éd. Albin Michel, 2009
  • Jean-Yves Leloup, Tout est pur pour celui qui est pur. Jésus, Madeleine et l'Incarnation., éd. Albin Michel, 2005
  • Yves Bridonneau, Le tombeau de Marie-Madeleine à St-Maximin, éd. Édisud, 2002
  • Yves Bridonneau, Naissance de la Provence chrétienne. La chanson de Geste de la Madeleine, Photographies de Pascal Robin, éd Édisud, Compagnie des éditions de la Lesse, Aix-en-Provence,2008, 95.p. (ISBN 978-2-7449-0765-4)
  • Margaret Starbird, Marie-Madeleine et le Saint Graal : la controverse qui entoure Marie-Madeleine et sa relation avec Jésus, éd. Exclusif, 2006
  • Dan Burstein et Arne J. de Keijzer, Les secrets de Marie-Madeleine : La femme la plus fascinante de l'histoire, éd. ViaMedias, 2006
  • Christian Doumergue, Le Mystère Marie-Madeleine, éd. Thélès, 2006
  • Kathleen McGowan, Marie Madeleine, le livre de l'élue, éd. XO, 2007
  • Jacqueline Kelen, Marie-Madeleine ou la beauté de Dieu, éd La Renaissance du livre, 2003.
  • R.L. Bruckberger, Marie-Madeleine, éd Albin Michel, 1975.
  • Jean-Christophe Duchon-Doris, La fille au pied de la croix, éd Julliard, 2008

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Lyons, Eric. "The Real Mary Magdalene". Apologetics Press », Apologeticspress.org (consulté le )
  2. Maddalena Scopello, Femme, gnose et manichéisme: de l'espace mythique au territoire du réel, p. 11-12.
  3. a b et c Maddalena Scopello, Femme, gnose et manichéisme: de l'espace mythique au territoire du réel, p. 11.
  4. a b et c Maddalena Scopello, Femme, gnose et manichéisme: de l'espace mythique au territoire du réel, p. 12.
  5. Stuart S. Miller, Sages and Commoners in Late Antique ʼEreẓ Israel, p. 153.
  6. Simon Claude Mimouni, Le Judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère, Paris, 2012, éd. PUF, p. 148.
  7. Tsafrir, Di Segni, Green, Tabula in Imperii Romani. Iuadea-Palaestina: Eretz-Israel in the Hellenistic Roman Byzantine Periods: Maps and Gazetteer, p. 173.
  8. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 122-123.
  9. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 118.
  10. Richard Bauckham, 1990, p. 62-70
  11. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 123.
  12. Jacques de Voragine, « La Légende Dorée », 1967, Paris, Garnier-Flamarion, p. 457.
  13. Yohanan Aharoni, Michael Avi-Yonah, Macmillan Bible Atlas, , p. 145-146
  14. Luc 8, 3)
  15. Elle est citée nommément en Évangile de Matthieu, 27, 56-61, Évangile de Marc, 15, 40-41, Évangile de Jean, 19, 25; l'évangile de Luc, 23, 49 mentionnant juste « les femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée » cf Ève Duperray, Georges Duby, Charles Pietri, Marie-Madeleine dans la mystique, les arts et les lettres, Beauchesne, p. 15-17
  16. Évangile de Matthieu, 27, 56-61, Évangile de Marc, 15, 47, Évangile de Luc, 23, (56-57, Évangile de Luc, 23, 49 cf Ève Duperray, Georges Duby, Charles Pietri, Marie-Madeleine dans la mystique, les arts et les lettres, Beauchesne, p. 15-17
  17. Cf. Écrits apocryphes chrétiens, tome I, sous la direction de F. BOVON et P. GEOLTRAIN, Bibliothèque de La Pléiade, Paris, 1997, pp.369-370.
  18. Jean-Christian Petitfils, Dictionnaire amoureux de Jésus, Plon, , p. 257
  19. (en) Karen L. King, The Gospel of Mary of Magdala: Jesus and the First Woman Apostle, Polebridge Press, , p. 153
  20. Régis Burnet, Marie-Madeleine. De la pécheresse repentie à l'épouse de Jésus, Bayard, , 137 p.
  21. Régis Burnet, Paroles de la Bible, Seuil, , Chapitre « Ne me touche pas »
  22. André-Marie Gérard. Dictionnaire de la Bible (avec la collaboration de Andrée Nordon-Gerard et de François Tollu, P.S.S.), éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1989, p. 884.
  23. a et b Ortenberg Veronica, Iogna-Prat Dominique, « Genèse du culte de la Madeleine (VIIIe-XIe siècle) », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen Âge, Temps modernes, no T. 104, no 1. 1992, p. 9-11,‎ (lire en ligne)
  24. Jean-Philippe Watbled, Les figures bibliques de Marie-Madeleine, une histoire d’Amour, conférence de l'université de la Réunion.
  25. Jean Pirot, Trois amies de Jésus de Nazareth, éd. Cerf, 1986, p.134.
  26. Madeleine Scopello (interview), Sciences et Avenir, n° 791, Dossier: Les Évangiles secrets, p. 50.
  27. Jean-Philippe Watbled, « Les figures bibliques de Marie-Madeleine, une histoire d'Amour »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), université de la Réunion,
  28. Jean Pirot, Trois amies de Jésus de Nazareth, éd. Cerf, 1986, p. 134.
  29. Sainte-Baume, sanctuaire des Dominicains
  30. Voir par exemple Richard Atwood, Mary Magdalene in the New Testament Gospels and Early Tradition. Dissertation for the attainment of the Doctor of Theology Degree from the University of Basel: 1993, pp.147-148. André-Marie Gérard. Dictionnaire de la Bible (avec la collaboration de Andrée Nordon-Gerard et de François Tollu, P.S.S.), éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1989, p. 884. Suzanne Tunc, Des femmes aussi suivaient Jésus. Essai d'interprétation de quelques versets des évangiles, éd. Desclée de Brouwer, 1998, pp. 41-42.
  31. Madeleine Scopello, Femme, gnose et manichéisme: de l'espace mythique au territoire du réel, Nag-Hammadi & Manichean Studies, éd. Brill, 2005, Leiden, p. 3
  32. cf. Dom Augustin Calmet, Dissertation sur le Nouveau testament, Paris, 1867, cité par Madeleine Scopello, op. cit., p. 3