Utilisateur:Le Passant/Brouillon/Monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870 d'Eure-et-Loir
Le monument aux morts d'Eure-et-Loir de la guerre franco-allemande de 1870 se situe à Chartres, préfecture de ce département français, place Châtelet, à l'extrémité sud de la butte des Charbonniers.
Historique[modifier | modifier le code]
L'idée de construire un tel ouvrage est née en dans l'esprit du marquis de Maleyssie, ancien commandant du 1er bataillon de la garde nationale mobile d'Eure-et-Loir.
Émile Labiche, président du conseil général d'Eure-et-Loir créer un comité de souscription afin de trouver les 60 000 francs nécessaire.
Le choix est fait d'un monument aux morts départemental, en pierre d'Euville (Lorraine), comportant un arc de triomphe[Note 1] et une fontaine.
Henri Allouard, sculpteur, Henri-Paul Nénot, architecte, Thiébaut, fondeur [IGPC 1]
En collaboration avec Georges Loiseau-Bailly (artilleur) et Eugène-Jean Boverie (fantassin)[1]
Le , en présence de nombreux notables, dont Paul Deschanel, député de Nogent-le-Rotrou, président de la Chambre des députés et futur président de la république, 15 000 personnes assistent à la cérémonie, 1 700 privilégiés trouvant place dans une tribune installée place Châtelet ou sur un parterre de chaises.
Le monument est rénové en 1995 grâce à l'association du Souvenir français.
Description[modifier | modifier le code]
Groupe central[modifier | modifier le code]
La République et le mobile blessé[2]
Inscriptions[modifier | modifier le code]
« À la mémoire des enfants d'Eure-et-Loir morts pour la Patrie »
« L'an MDCCCCI Émile Loubet étant président de la République, ce monument érigé par le gouvernement et par les citoyens d'Eure-et-Loir a été inauguré le XXVII octobre en présence de Joseph Caillaux ministre des finances, Émile Labiche sénateur président du Conseil général, Georges Fessard maire de Chartres »
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Maurice Maunoury, 1922.
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Vue de la butte des Charbonniers.
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Vue de la place Châtelet.
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Groupe central de la République et du Mobile.
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L'artilleur par Loiseau-Bailly.
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Le fantassin par Boverie.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une manière forte de nier la défaite... en attendant la revanche de 1914-1918.
Références[modifier | modifier le code]
- Cahiers du patrimoine - Inventaire général du patrimoine culturel (IGPC), Statues dans la ville - Un musée à ciel ouvert en Centre-Val de Loire, Lyon, Éditions Lieux Dits, , 176 p. (ISBN 978-2-36219-106-0, lire en ligne).
- IGPC 2015, p. 45.
- Autres références
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Guerre franco-allemande de 1870
- Liste d'œuvres d'art public de Chartres
- Liste des monuments historiques de Chartres
- Liste d'œuvres d'art public en Eure-et-Loir
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Le monument aux morts de 1870 à Chartres (28) », sur http://www.petit-patrimoine.com (consulté le )