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Présidence de George Washington

1er président des États-Unis

Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de George Washington, en 1797.
Type
Type Président des États-Unis
Résidence officielle New York (1789-1790)
Philadelphie (1790-1797)
Élection
Système électoral Grands-électeurs
Mode de scrutin Suffrage universel indirect
Élection 1789
1792
Début du mandat
Fin du mandat
Durée 7 ans 10 mois et 2 jours
Présidence
Nom George Washington
Date de naissance
Date de décès (à 67 ans)

La présidence de George Washington débuta le 30 avril 1789, date de l'investiture de George Washington en tant que 1er président des États-Unis, et prit fin le 4 mars 1797. Washington entra en fonction après l'élection présidentielle de 1789, lors de laquelle il fut élu à l'unanimité. Il fut une nouvelle fois réélu à l'unanimité en 1792 et décida de se retirer après son second mandat. Il fut remplacé par son vice-président, le fédéraliste John Adams.

Washington s'était affirmé comme l'un des principaux Pères fondateurs des États-Unis pour avoir servi comme commandant en chef de l'armée continentale pendant la guerre d'indépendance, puis comme président de la Convention de Philadelphie en 1787. Une fois la Constitution approuvée, tout le monde s'attendait à ce que Washington devienne le premier président des États-Unis, malgré le souhait exprimé par ce dernier de se retirer de la vie publique. Dans son premier discours d'investiture, Washington déclara qu'il n'acceptait la présidence qu'avec réticence et qu'il n'avait pas suffisamment d'expérience dans le domaine de l'administration, mais il se révéla par la suite comme un dirigeant compétent.

Washington présida le pays à l'époque où se mettait en place le nouveau gouvernement fédéral : il nomma ainsi la totalité des hauts fonctionnaires des branches exécutive et judiciaire, établit de nombreux précédents dans la vie politique et sélectionna le site devant accueillir la nouvelle capitale fédérale des États-Unis. Il soutint les politiques économiques d'Alexander Hamilton selon lesquelles le gouvernement fédéral devait assumer les dettes des gouvernements étatiques et il créa également la Première banque des États-Unis, le United States Mint et le United States Customs Service. Sous son mandat, le Congrès adopta le tarif de 1789, le tarif de 1790 et une taxe sur le whisky pour procurer des recettes au gouvernement et, dans le cas des tarifs, pour remédier au déséquilibre de la balance commerciale avec la Grande-Bretagne. Washington mena personnellement une armée pour mater la révolte du Whisky dont les instigateurs s'opposaient aux taxes mises en place par son administration. Il déclencha par ailleurs la guerre amérindienne du Nord-Ouest qui permit aux États-Unis de soumettre les tribus amérindiennes dans le territoire du Nord-Ouest. En politique étrangère, il s'efforça de préserver la neutralité de son pays vis-à-vis des puissances européennes dans le contexte des guerres de la Révolution française et négocia en 1795 deux grands traités bilatéraux, le traité de Londres avec la Grande-Bretagne et le traité de Madrid avec l'Espagne, qui favorisaient les relations commerciales et assuraient à la jeune nation américaine une meilleure maîtrise de ses frontières. Afin de protéger le commerce américain des attaques de pirates barbaresques et d'autres types de menaces, il promulgua le Naval Act of 1794 qui redonnait naissance à la marine de guerre américaine.

Très préoccupé par les tensions partisanes qui se manifestaient au sein de son gouvernement et par l'impact négatif des partis politiques sur l'unité encore fragile de la nation, Washington essaya tout au long des huit années de sa présidence de faire cohabiter entre elles les factions rivales. Il reste à ce jour le seul président américain à n'avoir jamais été affilié à un parti politique. En dépit de ses efforts, les débats provoqués par la politique économique d'Hamilton, la Révolution française et le traité de Londres aggravèrent les divergences idéologiques et débouchèrent sur la formation du Parti fédéraliste par les partisans d'Hamilton et sur celle du Parti républicain-démocrate par ceux qui soutenaient les idées du secrétaire d'État Thomas Jefferson. Critiqué pour avoir accentué les divisions partisanes qu'il souhaitait éviter en soutenant ouvertement Hamilton, Washington est néanmoins considéré par les historiens et les politologues comme l'un des plus grands présidents de l'histoire américaine, figurant généralement dans les trois premières places du classement aux côtés d'Abraham Lincoln et de Franklin Delano Roosevelt.

Élection présidentielle de 1789[modifier | modifier le code]

Cérémonie d'investiture[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle de 1792[modifier | modifier le code]

Composition du gouvernement[modifier | modifier le code]

Cabinet[modifier | modifier le code]

Vice-présidence[modifier | modifier le code]

Nominations judiciaires[modifier | modifier le code]

Politique intérieure[modifier | modifier le code]

Fondation de la nouvelle capitale fédérale[modifier | modifier le code]

Tarif de 1789[modifier | modifier le code]

Politique économique[modifier | modifier le code]

Révolte du Whisky[modifier | modifier le code]

Émergence des partis politiques[modifier | modifier le code]

Amendements constitutionnels[modifier | modifier le code]

Esclavage[modifier | modifier le code]

Guerre amérindienne du Nord-Ouest[modifier | modifier le code]

Politique étrangère[modifier | modifier le code]

Révolution française[modifier | modifier le code]

Relations avec la Grande-Bretagne[modifier | modifier le code]

Piraterie barbaresque[modifier | modifier le code]

Relations avec l'Espagne[modifier | modifier le code]

Voyages et résidences présidentiels[modifier | modifier le code]

États admis au sein de l'Union[modifier | modifier le code]

Discours de Farewell et élection présidentielle de 1796[modifier | modifier le code]

Héritage[modifier | modifier le code]

Le président George Washington en 1796. Huile sur toile de Gilbert Stuart, National Portrait Gallery.

La présidence de George Washington est généralement tenue en haute estime par les historiens et Washington lui-même est souvent considéré comme l'un des trois plus grands présidents américains de tous les temps[1],[2]. Lorsqu'Arthur Meier Schlesinger Jr. établit un premier classement des présidents en 1948, Washington figurait en deuxième position[3]. Il termina ensuite à la 3e place du classement Ridings-McIver de 1996[4] et 2e dans le sondage C-SPAN de 2017[5].

Washington a fait couler beaucoup d'encre et plus de 900 livres lui ont été consacrés[6]. Forrest McDonald conclut que « George Washington était indispensable, mais seulement pour ce qu'il était, pas pour ce qu'il faisait. Il fut le symbole de la présidence [mais] Washington n'a réalisé que peu de choses par lui-même, s'est souvent opposé aux meilleures mesures proposées par ses subordonnés et s'est attribué le mérite de réalisations qu'il n'a pas contribué à faire éclore »[7]. À l'inverse, Stephen Knott écrit : « véritable « père de la nation », Washington créa presque à lui seul un nouveau gouvernement, façonnant ses institutions, ses charges ministérielles et son fonctionnement politique. Les réalisations en profondeur de Washington jetèrent les bases d'un gouvernement national puissant qui a survécu pendant plus de deux siècles »[8]. Selon Knott, le principal échec de Washington aux yeux des historiens fut de n'avoir pas su empêcher la montée en puissance des divergences partisanes à l'échelle du pays[9]. Pour Ron Chernow, la présidence de Washington est « tout simplement époustouflante »[10] :

« Il a restauré le crédit américain et pris en charge la dette des États ; créé une banque, une monnaie, une garde côtière, un service de douanes et un corps diplomatique ; introduit les premières procédures comptables, fiscales et budgétaires ; maintenu la paix à l'intérieur comme à l'extérieur ; mis sur pied une marine, renforcé l'armée ainsi que les défenses et les infrastructures côtières ; prouvé que le pays avait la capacité de réglementer le commerce et de négocier des traités contraignants ; protégé les colons frontaliers, réprimé les insurrections indiennes, instauré la loi et l'ordre dans le cadre d'une révolte, tout en adhérant scrupuleusement à la Constitution… Surtout, il a montré à un monde incrédule qu'un gouvernement républicain pouvait prospérer sans être faible, désordonné ou basculer dans l'autoritarisme. »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) James Lindgren, Steven G. Calabresi, Leonard A. Leo et C. David Smith, « Rating the Presidents of the United States, 1789-2000: A Survey of Scholars in History, Political Science, and Law », sur fed-soc.org, The Federalist Society for Law and Public Policy Studies, (consulté le ).
  2. (en) Arthur Meier Schlesinger Jr., « Rating the Presidents: Washington to Clinton », Political Science Quarterly, The Academy of Political Science, vol. 112, no 2,‎ , p. 179-190 (DOI 10.2307/2657937, JSTOR 2657937, lire en ligne [PDF]).
  3. (en) Gary M. Maranell, « The Evaluation of Presidents: An Extension of the Schlesinger Polls », The Journal of American History, vol. 57, no 1,‎ , p. 104–113 (JSTOR 1900552).
  4. (en) William J. Ridings et Stuard B. McIver, Rating the Presidents: A Ranking of U.S. Leaders, From the Great and Honorable to the Dishonest and Incompetent, Citadel Press/Kensington Publishing Corporation, (lire en ligne), p. 5.
  5. (en) « Presidential Historians Survey 2017 », sur c-span.org, C-SPAN (consulté le ).
  6. (en) Mark Edward Lender, « Revolutionary: George Washington at War" », The Virginia Magazine of History and Biography, vol. 127, no 3,‎ , p. 240-242 (lire en ligne).
  7. MacDonald 1974, p. 186.
  8. (en) Stephen Knott, « George Washington: Life in Brief », sur millercenter.org, Miller Center of Public Affairs / Université de Virginie (consulté le ).
  9. (en) Stephen Knott, « George Washington: Impact and Legacy », sur millercenter.org, Miller Center of Public Affairs / Université de Virginie (consulté le ).
  10. Chernow 2010, p. 770-771.