Utilisateur:Kozam/Grenadiers à cheval de la Garde impériale
Grenadiers à cheval de la Garde impériale | |
Les Grenadiers à cheval de la Garde à Eylau. Huile sur toile d'Édouard Detaille, 1893, collection du musée Condé de Chantilly. | |
Création | 1804 |
---|---|
Dissolution | 1815 |
Pays | France |
Allégeance | Empire français |
Branche | Grande Armée |
Type | Régiment |
Rôle | Cavalerie lourde |
Effectif | 1 016 |
Fait partie de | Garde impériale |
Garnison | École militaire (France) |
Guerres | Guerres napoléoniennes |
Batailles | Austerlitz Eylau Gorodnia Leipzig Hanau Montmirail Bataille de Vauchamps Bataille de Waterloo |
Commandant | Ordener (1804-1806) Walther (1806-1813) Guyot (1813-1815) |
modifier |
Les grenadiers à cheval de la Garde impériale sont un régiment de cavalerie lourde de la Garde impériale française, en service sous le Premier Empire. Ayant déjà fait partie de la Garde du Directoire et de la Garde consulaire, les grenadiers à cheval deviennent le plus ancien régiment de cavalerie de la Garde impériale lorsque celle-ci est créée en 1804. Leur effectif théorique maximal est alors de plus de 1 100 officiers et hommes de troupe, commandés par un général de division ou par un général de brigade expérimenté, à l'exemple de Walther ou de Lepic. Les hommes, vétérans endurcis, vont gagner par leurs manières distantes le surnom de « Dieux ».
De 1804 à 1815, les grenadiers à cheval n'interviendront qu'occasionnellement dans les batailles, étant généralement tenus en réserve aux côtés de Napoléon. À chacune de leurs interventions, cependant, les résultats sont spectaculaires : ils contribuent à la déroute de la cavalerie de la Garde russe à Austerlitz, échappent à l'encerclement à Eylau, refoulent les Bavarois à Hanau, se distinguent encore lors de la campagne de France sans avoir jamais essuyé une seule défaite. Leurs charges victorieuses valent au corps la réputation de « régiment le plus fameux de la cavalerie lourde française ».
En 1815, sous la Première Restauration, les grenadiers à cheval deviennent le Corps royal des cuirassiers de France. Ils sont alors censés troquer leur habit pour la cuirasse, mais le retour de Napoléon ne permet pas la réalisation du projet. Reprenant leur nom et leur rang au sein de la Garde impériale, les grenadiers à cheval font la campagne de Belgique. À Waterloo, le colonel Jamin de Bermuy est tué devant les carrés britanniques en menant les charges de son régiment. Celui-ci est dissous quelques mois plus tard, après la chute de Napoléon et la Seconde Restauration des Bourbons.