Utilisateur:Ellande/Brouillon7

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En mécanique des milieux continus

Confronté au problème de l'agitation moléculaire au sein de la particule non-étanche, la durée de vie de la particules ː Mecanique des Fluides sur Google Livres,

En dynamique des fluides la description lagrangienne est l'une des deux techniques qui permettent de caractériser un écoulement. Elle consiste à suivre dans le temps les particules fluides[1] le long de leur trajectoire : c'est une description intuitive de leur mouvement. Néanmoins la description eulérienne qui repose sur le champ des vitesses est souvent préférée.

Notations[modifier | modifier le code]

En représentation lagrangienne, la position à l'instant de la particule qui se trouvait en à l'instant 0 est décrite par une fonction ː

.

Cela correspond à la description paramétrique de la trajectoire en coordonnées cartésiennes :

.

La vitesse lagrangienne ne dépend que du temps et la position initiale, dérivée totale et dérivée partielle sont identiques car la seule variable est le temps ː

.

Cette propriété est également valable pour toutes les grandeurs locales , scalaire ou vectorielle, caractéristiques du fluide (masse volumique , quantité de mouvement volumique , énergie totale volumique , etc.) ː

.

Dérivée particulaire[modifier | modifier le code]

La dérivée particulaire permet d'exprimer le de taux de variation d'une grandeur entre une position initiale et une position finale infiniment proches après une durée infiniment courte, que ce soit dans le cas d'une description lagrangienne ou eulérienne. Elle permet de mettre en lien les deux descriptions.

Dérivée particulaire d'une grandeur scalaire[modifier | modifier le code]

  • La représentation d'Euler décrit à tout instant la valeur d'une grandeur locale associée à un point fixe de l'écoulement. La variation de cette grandeur au cours du temps est alors donnée par une dérivée partielle, parfois appelée dérivée eulérienne, notée , , ou .
  • La représentation de Lagrange suit une particule dans son mouvement. La variation de la grandeur au cours du temps prend alors en compte non seulement la variation dans le temps mais aussi la variation dans l'espace ː elle est représentée par la dérivée particulaire ou dérivée totale ou dérivée lagrangienne notée, selon les auteurs, avec des d droits un D majuscule ou (pour bien insister sur la différence entre dérivée partielle et dérivée totale). Il s'agit du rapport des différentielles.

Le lien entre la dérivée lagrangienne et la dérivée eulérienne est obtenue grâce à la relation ː

.

Le terme de gauche correspond mieux à la description lagrangienne pour laquelle les dérivées partielles n'ont pas vraiment de sens. Le terme de droite correspond mieux à la description eulérienne. Cependant, ces notations restent valables pour les deux notations. La première partie du terme de droite est le taux de variation local. La seconde partie est le taux d'accroissement convectif[2] lié au déplacement du fluide ː il est décrit à l'aide de l'opérateur d'advection .

Dérivée particulaire d'une grandeur vectorielle[modifier | modifier le code]

En appliquant la dérivée particulaire à chaque composante d'une grandeur vectorielle locale (vitesse, quantité de mouvement volumique, etc.) on obtient ː

.

Dérivée particulaire d'une intégrale de volume[modifier | modifier le code]

Dérivée particulaire d'une grandeur scalaire[modifier | modifier le code]

Lorsque l'on s'intéresse à une grandeur scalaire globale (masse, quantité de mouvement ou énergie, d'un volume de fluide donné, etc.) obtenue par intégration d'une grandeur volumique sur un volume de surface frontière ,

,

un raisonnement assez similaire peut être tenu. L'expression de la dérivée particulaire est donnée par le théorème de transport de Reynolds qui fait apparaître un terme d'accumulation, indépendamment du déplacement du fluide, et un terme convectif qui représente la variation due au déplacement du fluide ː

.

Cette expression peut être modifiée en faisant intervenir le théorème de flux-divergence ː

.

Sachant que , et sans oublier la relation de la dérivée particulaire pour la grandeur locale, , une dernière forme équivalente peut enfin être utilisée ː

.

Dérivée particulaire d'une grandeur scalaire[modifier | modifier le code]

En appliquant la relation précédente à chaque que composante d'une grandeur vectorielle obtenue par intégration d'une grandeur volumique sur un volume de surface frontière , de sorte que , il vient ː

,.

Le symbole représente le produit dyadique.

Dérivée particulaire seconde[modifier | modifier le code]

En introduisant dans un cas bidimensionnel la différentielle d'ordre 2 ː

,

on retrouve l'expression de la dérivée particulaire seconde ː

.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Éléments fluides assez petits pour autoriser l'utilisation des différentielles.
  2. Mini manuel de Mécanique des fluides sur Google Livres

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles liés[modifier | modifier le code]