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Utilisateur:Diego Christophe Adriano/Anna Stein

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Anna Stein est une peintre, sculpteur née en 1936 en Hongrie et vit à Paris depuis 1956. Après avoir étudié deux ans à l’École des Beaux-Arts de Budapest, elle poursuit ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris[1] dans l'atelier de Jean Souverbie et de Jean Aujame. Elle créé des peintures à l’huile, des sculptures en bronze et des vitraux. Depuis 1968, ses œuvres sont présentées dans de nombreuses expositions et collections à travers le monde, dans des villes telles que Paris, Cologne, New York, Hong-Kong, Budapest et bien d'autres.


Les avis des critiques[modifier | modifier le code]

« Puissante, âpre, archaïque et contemporain, la sculpture d’Anna Stein accompagne les forces lourdes de la vie. Toutes les possibilités du corporel humain, poignants, décisifs et vitaux, sont présentes. Tendresse et blessures illuminent sans fin ses sculptures d’extrême densité. Anna Stein peint les racines de tous les corps… Formidable terrienne, elle impose une peinture de vive santé exultée, à l’immense poids de la terre ancienne et de chaos arrêté… Œuvre en crue emplie de secrétions vitales, à grands traits de matières fracassées. Dur implacable et sensible surgissement. » Christian Noorbergen (Juin 2021)[2]

« Comme toute œuvre, la peinture d’Anna Stein comporte des racines du passé et la redécouverte des régions et des temps lointains. Ces bribes du subconscient sont en lutte avec l’à peine consciente… Chaque toile est un corps à corps, en même temps qu’un plongeon dans l’inconnu. Mais aussi chaque toile s’ouvre sur un jamais vu, jamais pressenti, jamais ressentie. » Lucien Hervé (1978)[3]

« L’oeuvre d’Anna Stein est ouverte sur l’histoire et la poésie, sur le mythe, le récit et l’émotion, sur le mémoire et l’instinct. Aussi reconnaît-elle que l’histoire de la peinture se confond, avec sa propre histoire, de laquelle ne pouvait éclore qu’une œuvre unique, marquée des fortes empreintes du passé. Le mystère, la joie, le drame, l’attente, l’espoir et la matière picturale sont consubstantiels. L’œuvre d’Anna Stein s’étend aujourd’hui (1999) sur quarante ans de création et s’enracine dans la Métamorphose. » Lydia Harambourg (1999)[4]


Son œuvre[modifier | modifier le code]

Collections[réf. nécessaire][modifier | modifier le code]

Anna Stein a vu ses œuvres intégrer de prestigieuses collections à travers le monde. En 1978, ses créations ont été ajoutées à la Collection Moderne du Musée Janus-Pannonius à Pécs, en Hongrie,[5][6] ainsi qu'à la Collection du Musée de Trouville, en France[5][6]. Quatre ans plus tard, en 1982, ses œuvres ont été acquises par la Collection de la Ville de Tübingen, en Allemagne[6]. Le Musée de Berlin a également inclus ses créations dans sa Collection Münzkabinett[5][6]. En 1994, sa peinture intitulée "Paix-Fraternité" a été ajoutée à la Collection-Medimpex en France[5][6]. Les éditions de la Monnaie de Paris ont également acquis plusieurs œuvres telles que "l'Ange", "Vision", "Regard", "Portrait d'Athéna", "Danse du Temps", "Vent d'Est", "La Drapée", et "Marianne" entre 1987 et 1994[5][6]. Ses réalisations artistiques ont également été appréciées outre-Atlantique, avec des acquisitions notables dans la Collection Paul et Daisy Soros[5][6], ainsi que dans la Collection Georges Soros à New York en 1999[5][6]. La même année, ses œuvres ont enrichi les collections de plusieurs passionnés d'art, notamment Philippe de Suremain, Pierrette et Gérard Biraud[5][6]. En 2002, la Collection "Profil-Moon" de Médailles Contemporaines du British Museum de Londres a également accueilli ses créations[5][6]. Plus récemment, en 2023, la Médaille Trois Déesse Muséum à Beelden.aam Zee et le Médail Museum à La Haye, aux Pays-Bas, ont également ajouté ses œuvres à leurs collection.

Musées[réf. nécessaire][modifier | modifier le code]

Anna Stein a vu plusieurs de ses œuvres acquises par des musées à travers le monde. En 1976, le Musée de Saint-Maur en Île-de-France a ajouté des estampes de son travail à sa collection permanente[5][6]. En 1982, le Musée des Beaux-Arts de Budapest, en Hongrie,[5][6] a également acquis des pièces de son œuvre, témoignant ainsi de la reconnaissance de son talent dans son pays d'origine. En 1983, le Musée International de l'Horlogerie à La Chaux-de-Fonds, en Suisse, a intégré des créations d'Anna Stein à sa collection,[5][6] offrant ainsi une visibilité internationale à son travail. Plus récemment, en 2004, le Musée de Meudon, en France, a fait l'acquisition d'une de ses peintures intitulée "Muse", ajoutant ainsi une nouvelle dimension à sa collection permanente[5][6].

Commandes[réf. nécessaire][modifier | modifier le code]

Anna Stein a aussi été sollicitée par diverses institutions et collectivités pour la réalisation de commandes artistiques de grande envergure. En 1985, elle a créé une peinture murale en grès émaillé de 9 mètres carrés pour la SCIC Paris[5][6]. Cette même année, sa sculpture intitulée "Tête Creuse" a été récompensée par l'Oscar du Mécénat et acquise par IBM, avant d'être offerte à la Société Lyonnaise de Banque[5][6]. En 1987, Elf Aquitaine a fait l'acquisition du trophée "Victoire" conçu par Anna Stein[5][6]. En 1991, elle a reçue la commande des Trophées Europa pour L'Oréal-Artempo[5][6] et le Trophée l’Œil d’Or et l’Œil d’Argent de la Direction des Musées de France[5][6]. En 1993, la sculpture "Europa" a été commandée par la Société Glaxo[5][6], tandis que le Ministère de la Culture a sollicité Anna Stein pour la création du vitrail "Santik Du" ipour la Cathédrale de Quimper[5][6]. La Ville d’Issy les Moulineaux, en France, a acquis sa sculpture "Le Messager" la même année[5][6]. En 1999, elle a réalisé "L'interpellant", une fresque commémorative de la Shoa de 3 mètres carrés située sur la rive du Danube à Budapest[5][6]. Anna Stein a également créé les Trophées la Flamme d’Or des Trophées Gaz de France durant les années 1998, 1999 et 2000[5], ainsi que les Trophées Femmes 3000 en 2002, 2004, 2006 et 2008[5]. La Monnaie de Paris à également acquis ses créations cités plus tôt, "l'Ange", "Vision", "Regard", "Portrait d'Athéna", "Danse du Temps", "Vent d'Est", "La Drapée", et "Marianne" entre 1987 et 1994[5].

Récompenses [réf. nécessaire][modifier | modifier le code]

Anna Stein a reçu plusieurs récompenses tout au long de sa carrière. Parmi ces distinctions, elle a remporté le Premier prix d'Atelier Jean Soubervie à l'école Nationale des Beaux Arts de Paris en 1960[6], les diplôme de Médaille d'Argent à l'Art Expo de New York en 1983 ainsi que le Prix de la sculpture à la Biennale du VIème Arrondissement de Paris en 2000[5][6]. Ses réalisations artistiques ont été saluées par [6]le Special Distinction Award à la Malta International Art Biennale en 2003[6] et elle a été honorée par le Prix de Rotary des Académies lors de la Biennale du VIe Arrondissement de Paris en 2010[5][6].

Livres[modifier | modifier le code]

Anna Stein, a suscité l'intérêt de plusieurs auteurs et éditeurs qui ont consacré des ouvrages à son œuvre. En 2001, les Éditions Le Harmattan ont publié "Anna Stein-Œuvres", une monographie détaillée mettant en lumière son parcours artistique et ses créations. Deux autres livres, "Livre-peint" avec des textes de Gilbert Lascault en 2004 et de Nicole Gdalia en 2006, ont été acquis par la Bibliothèque Fornay. En 2013, l'Harmattan a édité "Images des Chemins Intérieurs", de Vali Fekete, monographie explorant l'évolution des œuvres d'Anna Stein. En 2021, son autobiographie "ÈLETEM (Ma Vie)" a été éditée par Propannònia kiadò à Pécs, en Hongrie, offrant un aperçu intime de sa vie et de sa carrière artistique. En 2022, les Éditions Lys Bleu ont publié "LA VIE D’ANNA STEIN", offrant aux lecteurs un regard approfondi sur sa vie et son héritage artistique.

Fondations et actions[modifier | modifier le code]

Création LES AMIS DE L'ATELIER D'ANNA STEIN, 1995[7]

Création FONDATION ANNA STEIN, 2022[8]

Création PRIX ANNA STEIN en soutien aux artistes Hongrois, 2023[9]


Références[modifier | modifier le code]

  1. « Archives de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts », sur FranceArchives (consulté le )
  2. (en) « Images des chemins intérieurs », sur culture.hu (consulté le )
  3. Lucien Hervé, « «Réflexions autour de la peinture d’Anna Stein» », Catalogue de l’exposititon au Musée Janus –Pannonius, Pécs-Hongrie, no éd. Lelivre d’Art, 2009-2010,‎ , Préface Page 54
  4. Lydia Harambourg, « «Une œuvre sous le signe de la métamorphose» », catalogue à l’exposition rétrospective à Espace des Calandres - France, Eragny sur Oise,‎ , Préface
  5. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z et aa Vali Fekete, Anna Stein, images des chemins intérieurs: les oeuvres d'Anna Stein, l'Harmattan, (ISBN 978-2-336-00031-2)
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa et ab (hu) « Stein Anna », sur artportal.hu (consulté le )
  7. « Détail d'une annonce | Associations ( avec carte ) — Journal Officiel », sur www.journal-officiel.gouv.fr (consulté le )
  8. « Détail d'une annonce | Associations ( avec carte ) — Journal Officiel », sur www.journal-officiel.gouv.fr (consulté le )
  9. Le Journal Francophone de Budapest, « La quête de la liberté et du bonheur dans les toiles de János Horváth, premier lauréat du prix Anna Stein », sur Le Journal Francophone de Budapest (consulté le )


Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources externe[réf. nécessaire][modifier | modifier le code]

Revue Passages No 182 2-ème trimestre 2015 Anna Stein, Un dessin d’intégration, Aurélie Caillard

Bénézit :Tom 13, 1999, Artpage 196/197

Cserba Jùlia : Magyar Képzömüvészek Franciaorszàgban, (Artistes Hongrois en France) Vince Kiadò 2006, page 262-263

Thibaud Dany : Annuaire Nationale des Beaux-Arts tom 13, Paris, 1999, page 197

Krisztina Passuth, Catalogue de l’exposition Nemzeti Galéria, Budapest, 1986

Lien externes[modifier | modifier le code]

https://www.annastein.fr

https://artportal.hu/lexikon-muvesz/stein-anna-6270/

https://fr.artprice.com/artiste/32467/anna-stein/biographie

https://www.artsper.com/fr/artistes-contemporains/france/24868/anna-stein