Utilisateur:Alexandre Vizyinos/Brouillon

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Alexandre Vizyinos , de son vrai nom Dimitri Chrisselidis, est un passionné d'histoire et un socialiste convaincu qui s'intéresse par conséquent à l'histoire et à la théorie marxiste et à tout ce qui se rapproche de près ou de loin.

Histoire personnelle et familiale[modifier | modifier le code]

Né le 24 janvier 2005 à Rocourt, il est issu d'une famille d'origine grecque. Son père est natif de Hasselt, mais est né de parents grecs, et a lui-même vécu en Grèce avant de s'établir définitivement en Belgique en 2000. Les parents de son père sont originaires d'Orestiada, au nord de la Grèce. Son père est issu d'une famille qui trouve ses racines à Kirklareli, à Vize (d'où son lien de parenté avec l'écrivain grec Georges Vizyinos) et à Constantinople (Istanbul), tandis que sa mère est une Gagaouze dont la famille était originaire des alentours d'Edirne, leurs familles respectives vivent à Orestiada depuis l'échange de populations ayant eu lieu suite au traité de Lausanne. La mère d'Alexandre Vizyinos, elle, est née de parents grecs, son père est d'ailleurs originaire de Maronia, qui se sont établis en Belgique au début des années 60. Elle née à Grâce-Hollogne et a grandi dans une cité au sein de cette même ville. Les grands-pères paternel et maternel d'Alexandre Vizyinos se sont tous deux établis en Belgique dans les années 60 afin de travailler dans les mines.

Celui-ci habite Herstal et est écolier à l'Athénée Royal de la ville. A l'exemple de certains de ses arrière-grands-parents qui étaient des combattants et des militants communistes du KKE durant la guerre civile grecque, il porte un grand intérêt pour le marxisme.

Divers centres d'intérêt[modifier | modifier le code]

Il s'intéresse à diverses périodes historiques comme le Royaume de France, la restauration de l'Empire romain d'Orient (1261-1453) et plus particulièrement en ce moment à l'histoire du communisme dont la Révolution russe d'Octobre, ainsi que la guerre civile qui s'en est suivie et également les nombreuses révoltes socialistes ayant eu lieu en Allemagne au lendemain de la Grande Guerre (Révolte spartakiste, les républiques des conseils, etc.). Malgré le fait qu'il soit un fervent socialiste et communiste, il est catégoriquement anti-stalinien, anti-maoïste et même anti-léniniste, et se définit plutôt comme luxemburgiste, du communisme de gauche et du conseillisme.

En dehors de cela, il compte être professeur d'histoire dans le degré inférieur de l'enseignement secondaire et compte pour cela obtenir un bachelier en sciences humaines. Quant à ses croyances, celui-ci est Témoins de Jéhovah mais, contrairement à de nombreux fondamentalistes, il prône une vision plus libérale de la société tolérant sans problème la diversité d'opinions concernant les questions sur la vie privée (autrement dit, il tolère une société où l'avortement, le mariage pour tous et d'autres libertés sont légales, et ne veut être confondu avec les chrétiens qui veulent imposer leurs idées et leurs croyances). Il a d'ailleurs une certaine connaissance en matière biblique et s'est fait une spécialité avec la question de la doctrine de la Trinité que tant de chrétiens tentent de faire valoir comme une doctrine enseignée et pleinement soutenue par la Bible (alors qu'il n'en est rien). Il se passionne également sur divers thèmes doctrinaux tel que l'immortalité de l'âme, l'enfer ou encore le paradis céleste.

Mais derrière son intérêt pour la religion (qu'il s'agisse du christianisme primitif, de la chrétienté, ou même du judaïsme, de l'islam et du paganisme en général), Alexandre Vizyinos reste un révolutionnaire convaincu, partisan de l'établissement d'une République des conseils de Belgique (ou du moins d'une république socialiste) dirigée, comme son nom l'indique, par des conseils populaires (constitués de gens du peuple, de travailleurs, de retraités, etc.). Il est d'ailleurs un sympathisant du Parti du travail de Belgique, seul grand parti politique marxiste et communiste du pays.

Union populaire belge[modifier | modifier le code]

Front de libération nationale
Image illustrative de l’article Alexandre Vizyinos/Brouillon
Logotype officiel.
Présentation
Chef Direction collective
(Comité central)
Slogan Ordre, unité, fraternité !
Journal Le Peuple
Mouvement de jeunesse Jeunes Belges
Positionnement Troisième position
Factions internes :
Droite à extrême gauche
Idéologie Anticapitalisme
Impossibilisme
Républicanisme
Belgicanisme
Altermondialisme
Décroissance
Anti-impérialisme
Souverainisme
Euroscepticisme
Retrait de l'OTAN
Factions internes :
Populisme de gauche
Populisme de droite
Marxisme-léninisme
Conservatisme social
Coalisé dans Front populaire (auparavant)
Groupe au Parlement européen Groupe de la Gauche au Parlement européen (au début)
Affiliation internationale Internationale progressiste (en) (éphémèrement)
Couleurs

Constitution d'une association socialiste chrétienne[modifier | modifier le code]

Union des travailleurs chrétiens
Image illustrative de l’article Alexandre Vizyinos/Brouillon
Logotype officiel.
Présentation
Chef Direction collective
Slogan "De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins."
Positionnement Officiellement :
Troisième position
Courants internes :
Centre droit à gauche
Idéologie Officiellement :
Anticapitalisme
Pacifisme chrétien
Internationalisme
Sécularisme
Courants internes :
Conservatisme social
Progressisme social
Antitotalitarisme
Coalisé dans Aucune à présent

Front populaire (avant)

Couleurs Rouge

La Ligue socialiste internationale est une organisation socialiste chrétienne défendant une interprétation et une approche biblique du socialisme et de ses divers courants.

Constitution d'un parti socialiste unique[modifier | modifier le code]

Parti socialiste ouvrier belge
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Logotype officiel.
Présentation
Chef Direction collective
Fondation 1885 (POB)
Slogan "L'émancipation des travailleurs doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes."
Hymne L'Internationale
Mouvement de jeunesse Jeunes gardes socialistes
Positionnement Factions de gauche :
Gauche à extrême gauche
Idéologie Travaillisme :

Courants internes :

Coalisé dans Front populaire
Couleurs Rouge

Le Parti socialiste ouvrier belge (PSOB), appelé en néerlandais Belgische Socialistische Arbeiderspartij et en allemand Belgische Sozialistische Arbeiderpartei, tous deux abrégés en BSAP, est un parti politique belge se réclamant du socialisme, plus précisément du marxisme et de la social-démocratie. Le Parti est né de la fusion du Parti socialiste et de Vooruit (partis sociaux-démocrates) avec le Parti du travail (parti marxiste). A l'instar du Parti socialiste unifié - Section française de l'Internationale ouvrière et du Parti ouvrier belge, le Parti socialiste ouvrier belge est né de la volonté d'unir les socialistes de divers courants en un seul et même parti, un parti socialiste unifié.

Raisons d'être et objectifs ultimes du PSOB[modifier | modifier le code]

Fusion du Parti socialiste, de Vooruit et du Parti du travail de Belgique, ainsi que de l'aile gauche de Groen et d'Ecolo dans le but de créer un seul et unique parti socialiste capable d'apporter des réformes favorables aux travailleurs mais aussi afin de constituer un front socialiste uni contre l'expansion de l'extrême droite, représentée par le Vlaams Belang. L'objectif final du Parti est également la mise en place d'une République démocratique qui fonctionnerait via les conseils ouvriers permettant par la même occasion l'installation et l'application d'une économie socialiste qui mettrait enfin les besoin de tout à chacun en premier plan plutôt que la recherche du profit. Cette République serait similaire en de nombreux points à la République socialiste des travailleurs de Finlande.

Au vu de la situation en Belgique, à savoir la montée fulgurante de l'extrême droite, du racisme, du fascisme, du séparatisme et du nationalisme flamand, il est plus que nécessaire d'unir toutes les forces de gauche contre cet ennemi commun et de fusionner les trois principaux partis socialistes du pays en un seul, laissant les divergences de côté pour se concentrer sur les points en commun et ainsi fonder un parti dont les idées seraient celles partagées par tous les grands et les premiers partis socialistes membres de la Deuxième Internationale. Ainsi, les anciens dirigeants des trois partis socialistes réfléchiront à l'élaboration d'un programme commun.

Ce mouvement, ce parti, sera une fédération car, comme la Fédération socialiste ouvrière de Salonique, elle fédèrera autour d'une condition commune et d'un objectif commun les travailleurs néerlandophones (flamands), francophones (wallons) et germanophones, ainsi que les travailleurs issus de peuples étrangers. Mais au-delà de l'aspect multiethnique et fédéraliste du mouvement, celui-ci sera également une fédération du point de vue idéologique puisqu'il rassemblera des militants de gauche issus aussi bien de la social-démocratie, et donc partisans du réformisme, que du marxisme, et dont les partisans peuvent ou non adhérer au socialisme révolutionnaire.

Cette fédération unira donc les socialistes autour des idées socialistes de base comme le républicanisme, le progressisme, le socialisme, le marxisme, la social-démocratie et le socialisme démocratique. Mais aussi autour d'idées qui abordent des sujets d'actualité avec un regard socialiste et prolétarien, comme l'écosocialisme, le féminisme socialiste, le pacifisme et l'internationalisme.

Pour maintenir son unité, le socialisme de la F.S.O. devra puiser ses sources dans les textes marxistes, en particulier Le Capital, mais aussi et surtout dans les œuvres et les programmes publiés par le Parti ouvrier belge à ses débuts (comme Le Socialisme en Belgique) , parti qui lui aussi unissait tous les socialistes de Belgique de son temps, et cela jusqu'aux fractures survenues entre 1920 et 1921 qui, sous la direction de Joseph Jacquemotte, donneront naissance au Parti communiste de Belgique. Dans notre Parti, il n'y aura d'exclusion que si l'un ou l'autre dérive complètement de la pensée socialiste et ne suit absolument plus la ligne idéologique du mouvement, et cela afin que le mouvement conserve son identité socialiste et ne risque pas de sombrer dans le social-libéralisme ou tout simplement dans le libéralisme. Nous devrions donc revenir au socialisme de Karl Marx, de Friedrich Engels, de César De Paepe et d'Émile Vandervelde, nous devrions revenir au socialisme qui était prêché par Jean Jaurès, Ferdinand Lassalle ou encore Karl Kautsky, ce socialisme qui parlait à tous les courants internes et qui unissait aussi bien les réformistes que les révolutionnaires dans un seul parti et sous un seul drapeau, le drapeau rouge de la révolution, de la liberté, des idées républicaines mais surtout le drapeau du mouvement ouvrier et du sang versé durant ses luttes passées et actuelles pour l'obtention de ses droits.

Ce mouvement serait donc le résultat de l'union de la gauche socialiste réformiste, représentée par le Parti socialiste et Vooruit, et de la gauche socialiste révolutionnaire, représentée par le Parti du travail. Ainsi, telle fut la création de la SFIO, telle sera celle de la FSOB, puisque la Section française de l'Internationale ouvrière fut créée dans un schéma similaire par l'union du Parti socialiste français, qui regroupait les socialistes non-marxistes et réformistes, et du Parti socialiste de France, qui regroupait les socialistes marxistes et révolutionnaires. Comme Jean Jaurès et Jules Guesde, il est vrai que Paul Magnette et Raoul Hedebouw se confrontent et se disputent sur de nombreuses questions, mais sur les objectifs principaux ils sont certainement d'accord. Il serait préférable qu'ils trouvent un arrangement afin de créer un parti qui unirait tous les socialistes de Belgique comme c'était le cas des partis socialistes d'avant 1914 qui unissaient tous les socialistes malgré les divergences idéologiques. Mais s'il est impossible de constituer un tel parti, que les partis socialistes belges soient au moins regroupés dans une même affiliation nationale qui porterait ce nom de Fédération socialiste ouvrière de Belgique, affiliation qui réunirait donc les socialistes de Belgique qu'ils soient social-démocrates ou marxistes, réformistes ou révolutionnaires.

Concernant la position et l'organisation du Parti, les députés et donc les représentants du Parti au sein du Parlement constitueront la base réformiste ou du moins réformiste-révolutionnaire du Parti. Quant aux Jeunes gardes socialistes, ceux-ci constitueront la base révolutionnaire et militante du Parti en mettant l'accent sur l'antinationalisme, l'internationalisme prolétarien, l'antimilitarisme, le pacifisme, l'antifascisme et le socialisme révolutionnaire (ou communisme). Autrement dit, la section jeunesse poursuivra les combats qui étaient déjà menés et défendus par l'organisation originelle des Jeunes gardes. Pour ce qui est du Comité central du Parti, celui-ci se devra de conserver des positions réformistes-révolutionnaires tendant à maintenir l'unité entre les socialistes réformistes et les socialistes révolutionnaires. Ainsi la ligne idéologique officielle du Parti sera centriste, empruntant aussi bien des éléments au réformisme qu'au révolutionnarisme à la manière des premiers partis socialistes et de nombreux personnages socialistes importants comme Jean Jaurès, César De Paepe, Paul Brousse, Paul Lafargue, Jean Longuet, Edouard Vaillant ou encore Jules Guesde. S'il est sûr que l'économie socialiste ne peut être solidement établie qu'au moyen d'une révolution prolétarienne, il est possible d'améliorer les conditions de vie des ouvriers dans l'immédiat. Il est possible que seul un nombre restreint de réformes sociales puissent être menées à bien, cependant nous ferons tout pour diminuer l'influence des partis libéraux et donc de la bourgeoisie sur la politique du pays et nous ferons tout pour que davantage de pouvoir soit donné au peuple, au prolétariat belge, notamment dans la création de conseils ouvriers ou en encourageant les prolétaires à prendre le contrôle de leurs usines et entreprises afin qu'elles soient autogérées par les travailleurs et les travailleuses.

Ce que nous voulons par la création de ce Parti, c'est renouer l'union qui existait entre les socialistes de divers courants et tendances avant la Première Guerre Mondiale, lorsque les socialistes étaient réunis en un seul et même partis et quand ils étaient unis en une seule et même organisation internationale, une organisation qui rassemblait ainsi tous les partis prolétariens engagés dans la volonté de fournir au prolétariat les outils nécessaire pour s'émanciper du capitalisme esclavagiste et des instituions bourgeoises oppressives, l'Internationale ouvrière.

Formation d'un mouvement communiste de gauche[modifier | modifier le code]

Ligue Spartacus
Image illustrative de l’article Alexandre Vizyinos/Brouillon
Logotype officiel.
Présentation
Comité central Direction collective
Fusion de Aile gauche du Parti socialiste et du Parti du travail de Belgique
Hymne L'Internationale
Positionnement Extrême gauche
Idéologie Spartakisme :
Gauche communiste
Anarcho-syndicalisme
Antiparlementarisme
Couleurs Rouge

Les Communistes internationaux forment un groupe communiste révolutionnaire de tendance communiste de gauche, conseilliste et internationaliste. Ce parti, d'abord fondé en tant que tendance organisée au sein du Parti du travail de Belgique, réuni les communistes de gauches de Belgique, c'est-à-dire les communistes révolutionnaires qui rejettent le léninisme, le trotskisme, le stalinisme, le marxisme-léninisme, le maoïsme, le titisme, le hoxhaïsme, et tout autre courant de pensée marxiste qui défend l'établissement d'un État pseudo-socialiste qui maintiendrait le prolétariat dans une forme d'esclavagisme visant uniquement à servir et à adorer le dirigeant du parti communiste local et leader du pays comme un dieu vivant.

Ce que nous pensons du marxisme-léninisme[modifier | modifier le code]

Quant au trotskysme, si Léon Trotski est connu comme ayant été le principal opposant de Staline et le défenseur de la démocratie au sein des partis communistes, il est avant tout le défenseur le plus ardent de la Terreur rouge, de l'usage excessif de la violence politique et est avec Lénine, le concepteur de ce qui allait devenir le Goulag. Autrement dit, s'opposé au stalinisme implique de facto une opposition au léninisme et au trotskisme, puisque leurs théoriciens sont ceux qui ont principalement tâté le terrain en faveur de l'arrivée au pouvoir d'un tel fou, à savoir Staline. A partir de 1920 et de 1921, le tournant violent et cruel de la politique léniniste a encouragé l'ascension d'horribles individus comme Djougatchvili.

Et une opposition au stalinisme, que l'on peut confondre avec le marxisme-léninisme, nécessite également une opposition sans merci envers ses diverses variantes, toutes plus inhumaines et meurtrières les unes que les autres qui ont toutes contribuées à donner une image affreuse au communisme et ont ainsi servi les intérêts des capitalistes (allant des simples libéraux et des social-démocrates aux nazis) en leur donnant l'opportunité de discréditer le communisme, non pas dans sa version marxiste-léniniste mais dans son ensemble.

Raisons de la création d'un tel mouvement[modifier | modifier le code]

Lorsque le Parti du travail de Belgique est créé en 1979, et cela jusqu'au début des années 2000, celui-ci est un parti communiste révolutionnaire. Si même il s'agissait d'un parti maoïste et marxiste-léniniste, il défendait au moins des positions révolutionnaires, caractéristique principale des premiers marxistes. C'était d'ailleurs une des raisons d'être de ce parti puisqu'il avait été conçu en réaction aux positions trop complaisantes du Parti communiste de Belgique envers la social-démocratie belge incarnée par le Parti socialiste. Mais au fur et à mesure des réformes internes, de l'accroissement de son électorat et de sa présence de plus en plus grandissante au sein des institutions légales de la Belgique, le parti a lui-même succombé au marxisme révisionnisme et est finalement devenu un parti qui oscille entre le marxisme centriste et la social-démocratie. Ironie de l'histoire, Le parti a d'ailleurs été prêt à faire une coalition avec le Parti socialiste en 2019. D'un côté, si les réformes internes du PTB ont conduit à l'abandon presque totale de la Révolution, elles lui ont permis de rejeter son identité maoiste et stalinienne, ce qui est bien évidemment une bonne chose puisqu'aucun communiste sein d'esprit ne voudrait voir de telles idéologies meurtrières et dictatoriales prendre le pouvoir et mener la Révolution sociale à sa perte pour finalement donner au communisme l'image d'une idéologie sanguinaire et dangereuse pour le prolétariat. Cependant, il est à noter qu'il reste des courants révolutionnaires au sein du PTB comme l'a notamment précisé son président, Raoul Hedebouw, durant une interview, mais comme dit précédemment, ces mêmes révolutionnaires sont plus des marxistes centristes que de véritables socialistes révolutionnaires, étant donné que la ligne actuelle du parti est plutôt socialiste démocratique.

Ainsi, comme nous pouvons le voir, une fois qu'un parti révolutionnaire entre dans le jeu du libéralisme politique, celui-ci va petit à petit tout faire, même involontairement, pour devenir un parti qui respecte les règles posées par la bourgeoisie, règles qui bien évidemment exigent une totale soumission des partis politiques à l'Etat bourgeois et libéral, transformant ainsi ce parti révolutionnaire qu'était jadis le PTB en parti quasi social-démocrate.

Malgré cela, il ne faut pas oublier qu'en Belgique, le PTB est le seul parti politique important qui défend les intérêts des travailleurs et qui tient vraiment tête au capitalisme et aux libéraux. Il est en quelque sorte notre Parti social-démocrate d'Allemagne mais bien évidemment dans une version plus à gauche et plus marxiste. Or, c'est dans ce même parti que s'était formé le 23 novembre 1918, le tout premier parti catégoriquement communiste d'Allemagne, et même l'un des deux premiers partis communistes d'Europe occidentale, les Communistes internationaux d'Allemagne. Comme la Ligue Spartacus, ce parti était au début une tendance du SPD et avait pris ses distances en 1915 en raison de ses convictions internationalistes et donc en opposition au choix du SPD de voter les crédits de guerre. Tout comme les Communistes internationaux d'Allemagne, desquels nous avons repris le nom, nous comptons avant d'être un parti être une tendance organisée au sein du PTB afin que notre voix soit davantage écoutée.

Convictions défendues par les spartakistes[modifier | modifier le code]

Voici une liste non-exhaustive des convictions, idées et principes défendues et partagées par les membres ou par quiconque voulant appartenir aux Communistes internationaux. Cette liste peut donc subir des changements, en particulier des additions :

  1. Nous sommes antiparlementaires, ne voulant pas perdre de temps à ce jeu chronophage et inutile que sont les élections et les participations aux débats faussement démocratiques instaurés par les politiciens bourgeois.
  2. Nous ne collaborons pas aux côtés des syndicats puisque ceux-ci ont depuis longtemps abandonné les positions révolutionnaires et n'agissent que par négociations avec les institutions bourgeoises, elles ne peuvent donc pas aider le prolétariat à s'émanciper du capitalisme, mais en agissant de la sorte, elles ne font que maintenir le prolétariat sous la coupe de la bourgeoisie libérale.
  3. Nous sommes des communistes de gauche, nous refusons d'adhérer aux doctrines pseudo-marxistes des dirigeants totalitaires et nous nous voulons fidèles à la théorie marxiste de base en tant que fervents partisans de la Révolution sociale et de l'établissement d'un Etat dirigé par les travailleurs, et donc un Etat qui marcherait au moyen de la démocratie ouvrière, dans le but de faire la transition entre le capitalisme et finalement le communisme.
  4. Nous sommes des communistes conseillistes, nous soutenons donc l'établissement de conseils ouvriers, conseils par lesquels le prolétariat pourra gouverner l'Etat socialiste dans son passage vers le communisme et qui assurera par la même occasion la démocratie ouvrière et populaire.
  5. Nous sommes internationalistes, nous rejetons donc toute forme de nationalisme, concept créé dans l'unique but de diviser les travailleurs et les travailleuses, les empêchant ainsi de s'unir pour réaliser la révolution internationale, et utilisé par la bourgeoisie pour détourner le prolétariat du seul et véritable fléau du genre humain, le capitalisme.
  6. Nous sommes partisans de la liberté totale d'expression, nous ne pensons pas que la censure soit un bon moyen pour lutter contre l'extrême-droite, puisque l'Histoire nous montre bien que dès qu'un groupe est discriminé et mis au ban de la société, celui-ci ne décroîtra pas mais au contraire, grandira de plus en plus. De plus, cela fait un certains temps que le fascisme a conquit une partie du prolétariat en Belgique, déclarer la guerre au fascisme reviendrait donc à déclarer la guerre à une partie du prolétariat belge. Mais si certains prolétaires défendent le fascisme c'est partiellement dû à une certaine ignorance mais c'est aussi et surtout à cause des méthodes manipulatrices usées par l'extrême-droite pour séduire les travailleurs et les travailleuses. C'est donc à travers l'éducation et l'information que nous pourrons combattre le fascisme, en sortant ainsi le prolétariat des ténèbres, ténèbres dans lesquels les prolétaires sont maintenus par les fascistes, vils défenseurs de la gens Burgensis.
  7. Si nous sommes de fervents révolutionnaires, nous mettons également en avant l'instruction et l'éducation des masses travailleuses afin de les rendre conscientes de leur statut dans la société, de leur situation au sein de la société capitaliste, mais surtout afin de leurs donner les outils pour pouvoir sortir de cette situation, de cet asservissement, pour que les prolétaires puissent établir un Etat où ils pourraient enfin diriger les choses à la place du patronat libéral écœurant qui ne produisant rien se nourrit tout de même de la production des prolétaires et s'enrichit sur le dos de la classe laborieuse. Nous mettons ainsi en avant l'intelligence et l'action, car l'un ne va pas sans l'autre et une action menée dans l'ignorance ne saurait être menée à bien et conduirait plutôt vers des horizons que nul homme ne voudrait parcourir.

Formation d'une organisation pour la renaissance du socialisme en Belgique[modifier | modifier le code]

Parti socialiste populaire
Image illustrative de l’article Alexandre Vizyinos/Brouillon
Logotype officiel.
Présentation
Chef Direction collective
(Comité central)
Positionnement Centre gauche à gauche
Idéologie Social-démocratie
Progressisme
Écosocialisme
Antifascisme
Affiliation européenne Socialistes et démocrates au Parlement européen
Affiliation internationale Internationale socialiste
Couleurs Rouge et Saumon

Le Parti socialiste populaire belge (PSPB) est un parti politique belge de gauche qui se réclame du socialisme et qui se situe à gauche des partis socialistes traditionnels (PS et Vooruit) et à droite du PTB.

Le Parti se définit comme étant un parti défendant le bien-être et les intérêts du peuple, raison pour laquelle il fait principalement appel au socialisme, à l'écologisme et au pacifisme en tant que ligne idéologique du Parti. Il se définit également comme féministe, dans la mesure où il lutte pour l'égalité salariale entre hommes et femmes et pour qu'il y ait une même considération pour les souffrances subies aussi bien par les femmes que par les hommes, et comme anticapitaliste modéré, mais il rejette le marxisme (principale différence avec le PTB qui prône un discours marxiste et révolutionnaire). Le PSPB s'engage également dans la lutte contre la corruption en particulier au sein des milieux politiques dont les partis traditionnels. L'idéologie en soi du Parti est englobée sous la dénomination de socialisme populaire, à savoir une forme du socialisme se situant entre la social-démocratie et le communisme.

Idéologie du Parti socialiste populaire belge[modifier | modifier le code]

1. Écologisme[modifier | modifier le code]

Les priorités du Parti sont donc la défense des intérêts du peuple, de la classe laborieuse, de sa dignité et la mise en place de tout ce qui est possible afin d'améliorer notre société en établissant des mesures amenant à réduire toujours plus les inégalités. A ces priorités figurent également la défense, la préservation ainsi que le respect de notre planète et de ses écosystèmes. Ainsi, nous voulons œuvrer à la fois pour le bien du genre humain et pour le bien de la planète, mêlant ainsi socialisme et écologisme. Car on ne peut prétendre s'attacher à la vie humaine, s'en soucier et s'inquiéter pour ses besoins sans se préoccuper de l'état de son environnement, puisque celui-ci a un effet direct sur nous. En effet, le dérèglement climatique est à l'origine de nombreuses catastrophes qui touchent directement l'homme (comme par exemple les inondations qui ont frappé nos régions durant l'été 2021). Si donc nous souhaitons offrir un avenir meilleur au genre humain, mais aussi à notre planète et à tout ce qui s'y trouve, il est de notre devoir de faire ce qui est en notre pouvoir pour améliorer l'état de notre environnement.

Pour cela, nous comptons investir dans les transports publics et les démocratiser en les rendant gratuit, ce qui conduirait donc à une diminution conséquente de l'usage des transports individuels et, par la même occasion, de l'empreinte carbone. Nous souhaitons également développer et promouvoir les produits locaux afin de minimiser drastiquement les importations inutiles de produits étrangers. Au niveau de la production, nous ferons tout notre possible pour réduire la surproduction en basant la production sur la demande. Et quant à l'alimentation, nous pensons qu'il serait préférable de faire des efforts sur ce point en vue de baisser notre consommation de viandes et en faveur d'une alimentation plutôt végétarienne sans pour autant abandonner complètement la viande, l'idée étant juste d'en diminuer la consommation afin de moins puiser les ressources naturelles dans cet aspect. Nous proposerons également des stratégies afin de lutter contre le gaspillage alimentaire et nous investirons dans des méthodes toujours plus performantes pour recycler efficacement les déchets. Mais pour cela, il faut que les dirigeants investissent dans ces domaines non seulement pour les aider dans leur développement mais aussi pour que ces mêmes produits soient vendus à des prix accessibles à tout à chacun. Pour amasser l'argent nécessaire à ces investissements, nous établirons une taxe sur les grandes richesses, taxe qui permettra non seulement une plus juste répartition des richesses, mais d'avoir les moyens nécessaires pour donner une meilleure éducation à nos enfants ainsi qu'à accomplir les mesures citées qui aideront la Belgique à progresser sur le plan social et écologique. Mais si ces mesures ne suffisent pas, alors nous serons disposés à mettre en place une politique de décroissance.

2. Socialisme populaire ou socialisme centriste[modifier | modifier le code]

Pour revenir au socialisme, notre socialisme, c'est-à-dire le socialisme populaire, se rapproche du socialisme éthique, du socialisme démocratique et plus particulièrement du socialisme chrétien. En ce qui nous concerne, nous nous définissons comme étant des socialistes centristes, les autres socialistes étant les socialistes modérés (les sociaux-démocrates du Parti socialiste) et les socialistes radicaux (les marxistes du Parti du travail). A l'image des socialistes indépendants dont faisaient parti Jean Jaurès, nous souhaitons servir de pont entre les modérés et les radicaux. Car même si nous avons de nombreux désaccords, tant sur le plan politique que sur le plan idéologique, avec ces deux mouvances socialistes (désaccords qui sont exposés dans la partie suivante), nous sommes avant tout liés par cette même volonté d'améliorer la vie de nos concitoyens en les aidant à édifier un système plus juste et plus supportable, nous avons à cœur de vouloir édifier un monde meilleur pour l'humanité. Raison pour laquelle, nous proposons le création d'une coalition socialiste belge réunissant ainsi le Parti socialiste, Vooruit, le Parti socialiste populaire belge et le Parti du travail de Belgique, et qui aurait donc pour nom "Fédération socialiste ouvrière de Belgique".

3. Anticapitalisme modéré[modifier | modifier le code]

Si toutefois le fait d'être socialiste insinue directement que l'on est anticapitaliste, nous défendons une forme modérée de l'anticapitalisme. En effet, nous réclamons une plus juste répartition des richesses et nous croyons qu'une telle entreprise contribuera à réduire le taux de pauvreté, la précarité, les inégalités et les différences trop flagrantes entre les classes sociales qui composent le peuple. Une telle action, si même la plein égalité entre les hommes relève davantage de l'utopie, permettra tout de même de promouvoir cette égalité et de l'établir dans la mesure du possible et selon nos moyens. Par là, selon nos capacités et notre pouvoir, nous ferons notre maximum pour changer et perfectionner en continu le système présent afin qu'il soit moins inique, moins inégalitaire, et par conséquent plus équitable, plus égalitaire, renforçant ainsi l'union entre nos concitoyens.

4. Les idées extrémistes de gauche[modifier | modifier le code]

Cependant, et c'est ici que commencent les divergences vis-à-vis d'autres courants socialistes, notre Parti, se revendiquant d'une gauche plus authentique, tient tout naturellement à garder ses distances avec les doctrines propres à la gauche radicale, à l'extrême gauche ainsi qu'à l'ultra gauche. Comprenant par là : le marxisme et toutes ses déclinaisons, le communisme et tous ses divers courants, le féminisme radical et extrémiste, le wokisme et tout ce qui est issu de la gauche bourgeoise, l'euroscepticisme radical, etc. Si le marxisme, le communisme et l'euroscepticisme trouvent un soutien considérable parmi le peuple, il en est tout autre du féminisme radical et du wokisme qui, comme précisé, relèvent de la gauche bourgeoise. Par gauche bourgeoise, il est ici question de tous les débats futiles, insensés (pour ne pas dire stupides) et totalement inutiles animés par nombre de militants appartenant à ces courants durant lesquels ceux-ci défendent de manière hystérique des idées bourgeoises et sans intérêts pour les classes populaires, voulant par la même détourner l'attention des masses des questions primordiales, essentielles et même vitales, des questions qui méritent réellement que l'on s'y concentrent et que l'on y réfléchissent, des questions qui souhaitent vraiment changer les choses, et cela de manière efficace et réaliste.

5. Concernant le socialisme révolutionnaire[modifier | modifier le code]

Une autre différence majeure avec d'autres courants socialistes, en particulier les socialistes radicaux, est que nous rejetons le socialisme révolutionnaire et plus particulièrement le marxisme. La raison de notre rejet du marxisme est la violence prônée par cette doctrine et le danger que représentent une telle révolution et la mise en place d'une dictature prolétarienne, l'Histoire nous montrant que généralement les révolutions n'atteignent pas leurs objectifs ou bien favorisent aux dépens des masses révolutionnaires l'installation de dictatures totalitaires, aristocratiques et sanguinaires mais tout sauf populaires, libératrices et pacifiques, tandis qu'une dictature du prolétariat est impossible à mettre en place ou à maintenir, suivant le modèle conseilliste elle est condamnée à être défaite par les milices d'extrême-droite, suivant le modèle léniniste elle contribuera à l'établissement d'une dictature totalitaire qui sera encore plus horrible qu'un régime capitaliste vis-à-vis de la classe laborieuse. Et quant à l'anarchisme, si un système tel mis en place par les anarchistes espagnols en 1936 ou par les anarchistes ukrainiens entre 1917 et 1921 font rêver, de tels mouvements ne sont nés que durant des guerres civiles et n'ont pu durer à cause de l'opposition acharnée venant pas seulement des conservateurs mais surtout des communistes eux-mêmes, tantôt léninistes tantôt staliniens. De plus, de telles révolutions, si même il s'agit du meilleur moyen d'expression pour le peuple, ont toujours conduit à des exactions, des massacres et à la mort de nombreux innocents, sans parler des campagnes de terreurs venant aussi bien du camp conservateur et réactionnaire que du camp socialiste révolutionnaire. A cela ajoutons le fait que nous voulons avant tout donner une vie meilleure à nos concitoyens, et ce n'est certainement pas en les envoyant mourir au front ou aux barricades que nous le ferons. Si mourir pour ses idées est noble, une révolution conduira irrémédiablement à une guerre civile, et Dieu sait qu'il n'y a rien de plus affreux qu'une guerre fratricide où l'on sera inévitablement conduit à tuer pour défendre non plus ses idées mais son camp. Ainsi, en amis des hommes et en pacifiques, nous rejetons l'option révolutionnaire et violente en faveur du réformisme.

Mais concernant la révolution, il est indispensable de se rappeler qu'à la base, il s'agit là d'un concept merveilleux et tout à fait admirable. Mais force est de constater que rares sont les fois où elle n'a pas été réalisée de manière complètement désorganisée, causant par conséquent de multiples morts inutiles éluctables. De plus, s'il est vrai que par le passé l'usage de la violence n'était pas une option mais une obligation et une nécessité pour la défense des intérêts du peuple, aujourd'hui nous pouvons agir autrement grâce aux institutions gouvernementales d'inspiration républicaine et libérale. En effet, ces mêmes institutions, quoiqu'imparfaites, permettent de faire entendre la vox populi dans une certaine mesure, une mesure certes moindre que celle à laquelle nous aspirons tous, mais tout de même suffisante pour que nous puissions exiger des divers gouvernements l'application de nos revendications. Nous devons nous unir, non pour engendrer une énième révolte meurtrière laissant derrière elle veuves et orphelins, mais afin de mener des actions concrètes, réfléchies, réalistes et donc utiles afin de faire porter la voix du peuple, notre voix aux dirigeants, et c'est de cette manière que nous leur feront comprendre qui sont les véritables décisionnaires dans ce pays, à savoir le peuple souverain, uni et indivisible, dont le roi, les ministres, les députés et bien d'autres n'en sont que des représentants et se doivent d'être des défenseurs constants des intérêts de leur concitoyens et non des oppresseurs des masses laborieuses.

6. Social-démocratie[modifier | modifier le code]

A l'image de nos homologues français, nous, socialistes indépendants, nous considérons comme les héritiers idéologiques de Jean Jaurès, mais aussi de Ferdinand Lassalle. En fait, si nous situons notre idéologie entre la social-démocratie et le communisme, il est possible de rapprocher notre ligne idéologique à une forme authentique voire même plutôt radicale de la social-démocratie (la social-démocratie originelle est bien plus radicale et véritablement socialiste que la social-démocratie moderne), la grande différence avec autres sociaux-démocrates est que nous estimons qu'il faut changer continuellement les choses en allant de l'avant, toujours vers le progrès, de sorte à perfectionner en continu les mesures sociales, en particulier celles concernant le travail mais aussi l'éducation, les libertés, etc. C'est cette volonté progressiste d'améliorer les choses qui a été perdues par les sociaux-démocrates des partis traditionnels, attachés à une vision conservatrice de la société. En revanche, c'est cette même volonté qui fait de nous, les socialistes indépendants (socialistes centristes), des représentants d'une gauche authentique. Une autre différence est que nous refusons de faire coalition avec les partis libéraux excepté lorsque la contrainte nous l'impose, ce type de collaboration ne doit donc constituer non pas une option, mais une obligation, autrement dit lorsque les circonstances nous y obligent, contrairement aux socialistes modérés qui se jettent avec hâte entre les bras des libéraux, donnant ainsi naissance au social-libéralisme.

7. Socialisme chrétien[modifier | modifier le code]

Concernant la politique belge, l'État et la démocratie[modifier | modifier le code]

Etat-Providence

Conseils populaires

Position du PSPB envers les autres partis socialistes[modifier | modifier le code]

De part son rejet de la social-démocratie et du communisme, le Parti s'oppose à la politique pro-libérale du Parti socialiste (qui l'implique de fait dans l'oppression des classes populaires) et au Parti du travail, en grande partie à cause de son étiquette marxiste et communiste, mais aussi à cause de son caractère douteux. En effet, il ne faut pas oublier que le PTB est initialement maoïstes et staliniens. Son créateur, Ludo Martens, était un fervent défenseur de Staline et de Mao, les deux plus grands meurtriers que la terre n'ait jamais connu. Si donc nous repulsons le Vlaams-Belang pour son passé fasciste et pro-nazis, alors il n'y a aucune raison pour que nous agissions autrement envers un parti aux origines très controversées. Une autre raison étant le double discours du PTB vis-à-vis des autres partis communistes. En fait, il est remarquable de voir ses représentants critiqués les exactions des autres partis communistes (qu'il s'agisse du Parti communiste chinois ou du Parti du travail de Corée) alors qu'il est affilié à ces mêmes partis, des partis totalitaires et dictatoriaux qui n'ont que faire des droits de l'homme et encore moins de la vie humaine, et cela au sein de la Rencontre internationale des partis communistes et ouvriers. Une énième raison du rejet de la politique du PTB étant son approche constamment populiste du gouvernement au point de le critiquer au lieu d'agir efficacement sur le plan politique. Mais pour revenir au PS et à Vooruit, le PSPB reproche aux deux partis leur approche trop amicale des partis libéraux comme le MR et l'OpenVLD et leur abandon, tantôt partiel parfois total, du socialisme. Le Parti reproche également au PS la corruption qui sévit en son sein et qui salit grandement son image mais aussi celle du socialisme en général, contribuant à donner au parti une identité ploutophile et pro-libérale, encourageant ainsi ses adhérents à se tourner vers l'unique autre grand parti de gauche (plus précisément de gauche radicale à extrême-gauche), le PTB. Cependant, si nous sommes en désaccords sur certains points tant avec les sociaux-démocrates et les communistes, nous les considérons toujours et à jamais comme nos camarades, nos frères et nos sœurs dans la lutte, nos collègues dans l'édification d'un système meilleur.

Concernant les autres partis socialistes à travers l'histoire et le temps, nous nous rapprochons beaucoup du Parti socialiste unifié (1960-1990, France), du Parti socialiste pacifiste (1957-1990, Pays-Bas), du Parti populaire socialiste (depuis 1959, Danemark) et de l'Internationaler Sozialistischer Kampfbund (1925-1945, Allemagne).

Les deux principales tendances au sein du PSPB[modifier | modifier le code]

Au sein du Parti socialiste populaire belge existe de facto des tendances, les principales étant les les socialistes indépendants et les socialistes chrétiens. S'ils peuvent diverger sur certains points, ils sont d'accord sur la majorité des sujets si bien que les deux tendances peuvent se confondre et que certains puissent se définir comme "socialistes indépendants chrétiens".

1. Les socialistes indépendants[modifier | modifier le code]

Les socialistes indépendants, à l'image de leurs homologues français, se considèrent comme les héritiers idéologiques de Jean Jaurès, mais aussi de Ferdinand Lassalle. Leur ligne idéologique se rapproche d'une forme authentique voire même plutôt radicale de la social-démocratie (la social-démocratie originelle est bien plus radicale et véritablement socialiste que la social-démocratie moderne), la grande différence avec autres sociaux-démocrates est qu'ils estiment qu'il faut changer continuellement les choses en allant de l'avant, toujours vers le progrès, de sorte à perfectionner en continu les mesures sociales, en particulier celles concernant le travail mais aussi l'éducation, les libertés, etc. C'est cette volonté progressiste d'améliorer les choses qui a été perdues par les sociaux-démocrates des partis traditionnels, attachés à une vision conservatrice de la société. En revanche, c'est cette même volonté qui fait des socialistes indépendants ainsi que du PSPB dans son ensemble, des représentants de la gauche authentique. Une autre différence est que, tout comme le préconise le Parti, ils refusent de faire coalition avec les partis libéraux excepté lorsque la contrainte l'impose, ce type de collaboration ne doit donc constituer non pas une option, mais une obligation, autrement dit lorsque les circonstances l'obligent, contrairement aux socialistes modérés qui se jettent avec hâte entre les bras des libéraux, donnant ainsi naissance au social-libéralisme.

Symboles du Parti socialiste populaire belge[modifier | modifier le code]

1. Le drapeau rouge à trois flèches[modifier | modifier le code]

Nous avons pour drapeau le classique drapeau rouge, symbole fort du mouvement ouvrier et de ses nombreuses luttes pour l'obtention de ses droits, drapeau de la liberté, de l'égalité et de la justice. Notre drapeau est orné des trois flèches du Front de fer, union des mouvements sociaux-démocrates allemands (dont le SPD) qui visait à lutter contre la croissance fulgurante du mouvement national-socialiste. Les trois flèches servaient à la base à barrer la croix gammée mais elle a par la suite eu droit à de nombreuses interprétations dont l'une étant que chaque flèche était destinée à abattre l'aile monarchiste du Zentrum, le nazisme du NSDAP et le communisme (stalinisme) du KPD. Par la suite, ce symbole fut repris par nombre de militants socialistes (dont des partis et mouvements socialistes comme la SFIO, le PSOP ou encore les Jeunes gardes socialistes) et plus particulièrement dans un contexte antifasciste, ce qui est en accord avec l'atmosphère politique que nous traversons actuellement en Belgique où les fascistes prennent de plus en plus de place au sein des milieux gouvernementaux de notre pays.

2. L'Internationale[modifier | modifier le code]

Pour ce qui est de notre hymne, puisque tout mouvement se doit d'avoir un chant pour rallier ses membres et ses sympathisants et ainsi favoriser l'unité, nous avons L'Internationale dans une version courte ne comprenant que la première et la dernière strophe. Voici comment nous la chantons :

Couplet 1 :

Debout ! les damnés de la terre !

Debout ! les forçats de la faim !

La raison tonne en son cratère,

C’est l’éruption de la fin.

Du passé faisons table rase,

Foule esclave, debout ! debout !

Le monde va changer de base :

Nous ne sommes rien, soyons tout !

Refrain (bis) :

C’est la lutte finale

Groupons-nous, et demain,

L’Internationale,

Sera le genre humain.

Couplet 2 :

Ouvriers, Paysans, nous sommes

Le grand parti des travailleurs ;

La terre n’appartient qu’aux hommes,

L'oisif ira loger ailleurs.

Combien de nos chairs se repaissent !

Mais si les corbeaux, les vautours,

Un de ces matins disparaissent,

Le soleil brillera toujours !

Refrain (bis) :

C’est la lutte finale

Groupons-nous, et demain,

L’Internationale,

Sera le genre humain.

3. La rose rouge[modifier | modifier le code]

Un autre symbole que nous utilisons pour nous distinguer et nous unir est la rose rouge. En effet, cette fleur a été associée au socialisme dès les débuts des premiers partis et premiers mouvements socialistes et sociaux-démocrates. La rose est par sa couleur un symbole fort du mouvement ouvrier et de ses combats tout en étant un symbole de douceur et de paix. La rose rouge telle que nous l'adoptons est celle utilisée par le Parti social-démocrate ouvrier danois, aussi appelé Social-démocratie, l'un des plus anciens partis socialistes d'Europe, pour ne pas dire du monde, ayant été fondé en 1871, date connue pour la Commune de Paris, mais aussi le plus ancien parti social-démocrate encore en activité (le SPD quant à lui a été officiellement fondé en 1875). La rose rouge symbolise ainsi non seulement les combats progressistes passés et à venir, mais aussi notre pacifisme, qu'il s'agisse de notre opposition à la guerre ou tout simplement de l'atmosphère dans laquelle nous voulons amener à bien nos projets, les revendications des classes populaires, faisant ainsi référence à nos positions réformistes.

Social-démocratie[modifier | modifier le code]

Parti socialiste ouvrier belge
Image illustrative de l’article Alexandre Vizyinos/Brouillon
Logotype officiel.
Présentation
Président Paul Magnette
Fondation 1978
Scission de PSB
Siège Boulevard de l'Empereur 13,
1000 Bruxelles
Mouvement de jeunesse MJS
Positionnement Centre gauche[1] à gauche[2],[3]
Idéologie Social-démocratie[4]
Progressisme[5]
Écosocialisme[5]
Antifascisme
Coalisé dans Front populaire
Affiliation européenne Parti socialiste européen
Groupe au Parlement européen S&D
Affiliation internationale Internationale socialiste
Adhérents 95 000 (2006)
Couleurs Rouge
Représentation
Députés européens
(collège électoral franc.)
2  /  8
Députés fédéraux
(groupe francophone)
20  /  63
Sénateurs
(groupe francophone)
7  /  24
Députés de la Comm. fr.
28  /  94
Députés wallons
23  /  75
Députés bruxellois
(groupe francophone)
17  /  72
Députés de la Comm. germanophone (SP)
4  /  25

Le Parti socialiste (PS) est le plus important parti politique belge francophone et le principal parti de gauche en Belgique. Il se réclame du socialisme, et plus précisément de la social-démocrate et du socialisme démocratique.

Dès sa naissance, le mouvement socialiste a joué un rôle important au sein du mouvement ouvrier, notamment lors de son entrée sur la scène politique belge à la la fin du xixe siècle, depuis quoi il est resté actif au sein de la politique, en particulier au niveau de la partie francophone du pays. Le Parti socialiste est issu de la scission en 1978 du Parti socialiste belge (lui-même né sur les cendres du Parti ouvrier belge) en une aile flamande, le Socialistische Partij (SP, aujourd'hui Vooruit) et une aile francophone.

Le Parti socialiste de Belgique (PSB), appelé en néerlandais Socialistische Partij van België (SPB) et en allemand Sozialistische Partei Belgiens (SPB), est un parti politique belge qui se réclame du socialisme et plus précisément de la social-démocratie. Initialement formé en 1885 par la réunion du Parti socialiste ouvrier flamand, du Parti socialiste brabançon et de la Chambre du Travail, il est l'un des trois plus vieux partis politiques encore actifs en Belgique aux côtés du Mouvement réformateur (héritier du Parti libéral) et des Engagés (héritiers du Parti catholique). Ces partis sont désignés sous l'appellation "partis traditionnels".

D'abord fondé en 1885 en tant que Parti ouvrier belge mais dissout en 1940 sous l'occupation, puis reconstitué après la Guerre sous le nom de Parti socialiste belge, le PSB a par la suite été scindé en deux en 1978 : une aile francophone qui constitua le Parti socialiste, et une aile néerlandophone qui forma le Socialistische Partij qui prit en 2001 le nom de Socialistische Partij Anders pour devenir 20 ans plus tard Vooruit.

Le Parti socialiste de Belgique résulte de la réunification des ailes francophones et néerlandophones de la mouvance social-démocrate, comme ce fut le cas pour le premier grand parti socialiste de Belgique, le Parti ouvrier belge, qui fut créé suite à l'union des socialistes francophones et néerlandophones. Mais afin que le Parti puisse englober non seulement les néerlandophones, les francophones, mais aussi les germanophones et les habitants de tout autre origine ethnique, celui-ci se nomme tout simplement selon le nom du pays dans lequel il est actif.

Renaissance de la social-démocratie en Belgique[modifier | modifier le code]

1. Rejet du social-libéralisme et réorientation à gauche[modifier | modifier le code]

En tant que fervents défenseurs du socialisme, nous estimons que le social-libéralisme, un immonde hybride contre-nature mêlant les deux idéologies opposées en tout point (le socialisme et le libéralisme), est une doctrine à rejeter. En effet, cette idéologie est totalement abjecte puisque, à l'instar de la doctrine de la troisième voie, elle veut à terme dénaturer les partis sociaux-démocrates de leur nature et de leurs racines socialistes, et cela en rendant de plus en plus flous les écarts idéologiques fondamentaux qui ont toujours résidé entre le socialisme et le libéralisme, les deux sont les parfaits antagonistes et opposants de l'un comme de l'autre.

Pour rappel, le libéralisme, plus particulièrement dans sa forme économique, ne fait qu'augmenter les inégalités et les écarts entre les classes sociales, favorisant la population des masses et l'enrichissement d'une minorité de la population. En privilégiant une répartition complètement inégale des richesses, le libéralisme a encouragé, tantôt directement tantôt indirectement, de nombreux vices liés à cet amour de l'argent ou tout simplement au manque d'argent pour subvenir à ses propres besoins comme la corruption dans le premier cas, ou le vol dans le second cas. De plus, le libéralisme économique, de par sa politique de mondialisation, a été dès le début responsable de crises économiques sans précédent dans l'histoire humaine.

Quant à la doctrine de la troisième voie qui a été citée précédemment, il s'agit là d'un concept indescriptiblement stupide de par sa négation de l'histoire du socialisme et du libéralisme, mais aussi du mouvement ouvrier et des syndicats, et de par son ignorance des définitions mêmes des deux idéologies contraires et inconciliables qu'ils constituent.

Si le libéralisme a par le passé permis l'émancipation de divers peuples des monarchies absolues et dictatoriales que ce soit au moyen de révolutions ou de constitutions cherchant à défendre les libertés fondamentales, contribuant ainsi à l'établissement d'une forme de démocratie sur le plan politique (libéralisme politique), il a surtout servi dans son aspect économique à satisfaire les revendications de la bourgeoisie qui, après s'être emparée du pouvoir, a finalement utilisé le libéralisme pour réduire en esclavage le prolétariat et créer une nouvelle aristocratie, une nouvelle noblesse, la classe bourgeoise.

En revanche, pour ce qui est du socialisme, il s'agit d'une école de pensée voulant tout faire pour la justice sociale, le bien-être du peuple et pour subvenir aux besoins de tout à chacun, contrairement à son antagoniste qui n'a pour objectif que la recherche du profit maximum, et cela quel qu'en soit le prix. Evidemment, le socialisme englobe de nombreuses formes et de nombreux courants allant de la social-démocratie à l'anarchisme, mais malgré les divergences idéologiques, le but recherché par ses mouvements est toujours le même : arriver à établir un monde meilleur, un semblant de paradis, où les humains seront égaux, libres, solidaires, une société où il n'y aura plus de riches ou de pauvres, plus de racisme, plus de discriminations liés aussi bien au genre qu'à la religion. Toutefois, le socialisme est divisé principalement en deux catégories, les réformistes et les révolutionnaires, à cela s'ajoute également d'autres critères mais c'est ce qui nous différencie principalement des communistes et des anarchistes, mais nous reparlerons de ce point un peu plus tard.

Pour revenir au social-libéralisme, cette idéologie tente de combiner et d'associer deux antipodes, comparables au jour à la nuit, à la lumière et aux ténèbres. Or, comment peut-on mêler une doctrine humaniste à une doctrine immorale ? Comment peut-on oser mêler l'or à des excréments ? Qui pourrait donc se dire être défenseurs en même temps des intérêts purement bourgeois et capitalistes, et des intérêts de la classe laborieuse, du commun peuple ? En vérité, cette doctrine n'a pour seul résultat d'embourgeoiser les dignitaires des partis sociaux-démocrates et de les éloigner de leurs revendications initiales sur le plan social. En fait, elles ne visent qu'à orienter les partis socialistes traditionnels à droite.

Par ce rejet du social-libéralisme et de la troisième voie, nous souhaitons réorienter le Parti à gauche, et nous en faisons une de nos priorités. Et si cela déplaît à l'aile droite du Parti, alors ils n'auront qu'à rejoindre leurs semblables au sein du Mouvement réformateur, car notre Parti est un mouvement socialiste de type social-démocrate, il l'a toujours été et il n'est pas question qu'il en soit différemment dans l'avenir. Et s'il le faut, nous serons prêts à exclure les éléments les plus droitiers du Parti, celles et ceux qui n'ont pas leur place parmi nous, qui ne souhaitent pas avancer de l'avant à nos côtés pour améliorer les choses, mais qui au contraire préfèrent orienter le Parti à droite, ou du moins au centre droit.

2. Une volonté de changer les choses dans le sens du progrès[modifier | modifier le code]

Concernant notre programme et nos revendications, nous continuerons à nous battre pour obtenir la gratuité des écoles, la gratuité des transports publics et l'établissement d'une taxe sur les grandes fortunes. A cela, nous ajoutons le retour de la taxe sur la valeur ajoutée de 6% sur le gaz et l'électricité. Nous voulons donc perpétuer notre lutte que ce soit sur le plan social mais aussi sur le plan écologique afin d'améliorer le système actuel, et pour cela nous ne devrons jamais cesser de proposer de nouveaux projet allant dans ce sens, souhaitant amener à notre portée la mise en place d'un régime respectueux de l'homme et de la nature, répondant aussi bien aux problèmes que rencontre la classe laborieuse que ceux que rencontrent actuellement l'environnement.

Mais parce que ces objectifs ne peuvent être atteints avec le maintien de l'économie capitaliste, nous nous faisons également les adversaires de ce système. Nous nous définissons en revanche comme des anticapitalistes modérés. En effet, nous réclamons une plus juste répartition des richesses et nous croyons qu'une telle entreprise contribuera à réduire le taux de pauvreté, la précarité, les inégalités et les différences trop flagrantes entre les classes sociales qui composent le peuple. Une telle action, si même la plein égalité entre les hommes relève davantage de l'utopie, permettra tout de même de promouvoir cette égalité et de l'établir dans la mesure du possible et selon nos moyens. Par là, selon nos capacités et notre pouvoir, nous ferons notre maximum pour changer et perfectionner en continu le système présent afin qu'il soit moins inique, moins inégalitaire, et par conséquent plus équitable, plus égalitaire, renforçant ainsi l'union entre nos concitoyens. De plus, l'anticapitalisme est un des cordons qui lient les divers courants socialistes et qui caractérisent et définissent le socialisme depuis sa naissance (ayant été théorisé en réaction aux abus du capitalisme).


Nous sommes tout à fait disposer à faire des alliances et des coalitions avec le Parti du travail de Belgique maintenant que nous avons à notre gauche un autre grand parti socialiste tout à fait prêt à nous aider dans l'émancipation de la classes ouvrière des forces et des dérives du Capital.

Objectif : création d'un Etat-Providence de type social-démocrate basé sur le modèle scandinave.

Idéal : passage de l'économie capitaliste et de la propriété privée à l'économie socialiste et à la propriété collective des biens et plus particulièrement des moyens de production.

Renouveau du socialisme en Belgique[modifier | modifier le code]

Front populaire
(nl) Volksfront
Image illustrative de l’article Alexandre Vizyinos/Brouillon
Logotype officiel.
Présentation
Présidence Direction collective
Hymne Chant du front des travailleurs
Journal Le Peuple
(nl) Het Volk
Mouvement de jeunesse La Cuirasse
Positionnement Gauche à extrême gauche
Idéologie Antifascisme
Écosocialisme
Féminisme
Affiliation nationale Front populaire
Groupe au Parlement européen Groupe de la Gauche au Parlement européen
Affiliation internationale Internationale progressiste
Couleurs Rouge

Le Parti socialiste populaire (PSP), appelé en néerlandais : Socialistische Volkspartij, et en allemand : Sozialistische Volkspartei, tous deux abrégés en SVP, est un parti politique belge, représentant de la gauche radicale, qui se réclame du socialisme, de l'anticapitalisme et de l'écosocialisme. Il est le successeur du Parti du travail de Belgique (PTB-PVDA).

Les adhérents du Parti sont appelés socialistes radicaux par opposition aux socialistes modérés du Parti socialiste et de Vooruit. Le Parti regroupe en son sein toutes sortes de courants socialistes de gauche, allant de la gauche à l'extrême gauche, qu'il s'agisse de sociaux-démocrates radicaux, de socialistes chrétiens ou de marxistes (comprenant également des minorités communistes), raison pour laquelle le Parti se revendique de la gauche radicale, voulant ainsi faire le pont entre les diverses tendances internes. Le Parti est ainsi un lieu de convergence des socialistes s'opposant à la fois au réformisme absolu, à l'inaction et à la philéleuthèrie (liaison amicale avec les libéraux) du Parti socialiste (ainsi qu'à la corruption qui y sévit), et au marxisme-léninisme et au stalinisme du Parti communiste.

Le Parti cherche donc à trouver un juste équilibre entre une politique réformiste et une politique révolutionnaire. Toutefois, cette volonté de maintenir un juste milieu entre les deux positions n'empêche pas le PSP-SV

de se définir lui-même comme étant révolutionnaire puisqu'il revendique tout de même un changement radical de la société et plus précisément du système économique et politique belge. En effet, les adhérents du PSP-SV souhaite l'abolition du capitalisme, facteur de crise et d'injustice sociale, afin de mettre sur pieds une économie socialiste, que ce soit par les réformes, la pression des masses laborieuses et militantes (via les manifestations et les grèves générales) ou par la Révolution prolétarienne.

Parmi les adhérents, on peut y trouver des sociaux-démocrates radicaux qui sont souvent d'anciens adhérents du Parti socialiste. Ceux-ci sont des adeptes de la social-démocratie mais dans sa forme originelle, une forme attachée aux valeurs et aux luttes socialistes du début des mouvements ouvriers, proche du marxisme. Malgré leur position plutôt réformiste, ils ne rejettent pas le recourt à la Révolution, contrairement aux sociaux-démocrates modérés, fervents adeptes du réformisme, contre-révolutionnaires et souvent proches voir partisans du social-libéralisme.

On peut également trouver des socialistes radicaux partisans de la gauche chrétienne et même des marxistes. Ces derniers constituent la base historique du Parti et sont les plus fervents anticapitalistes. Parmi les membres marxistes, figurent des branches communistes, souvent trotskistes ou luxemburgistes, adeptes du marxisme révolutionnaire. Malgré les différences idéologiques qui peuvent apparaître entre les divers membres et les diverses tendances internes du Parti, les adhérents sont unis comme un seul et même être lorsqu'il s'agit de défendre les intérêts de la classe travailleuse, la paix à l'échelle du pays mais aussi à l'échelle internationale, la justice sociale, l'égalité entre tous et toutes, la lutte pour un monde meilleur respectant à la fois l'être humain et l'environnement, mais aussi et surtout lorsqu'il s'agit de la lutte contre le fascisme, lutte qui est d'autant plus urgente et d'actualité de par la montée fulgurante des partis nationalistes, fascistes et parfois néo-nazis, comme c'est le cas avec le Vlaams-Belang qui risque de devenir le premier parti politique en Belgique.

Dans cette optique, c'est-à-dire dans la lutte antifascistes, le Parti socialiste unifié propose aux autres partis socialistes (Parti socialiste, Vooruit, Parti communiste, Parti socialiste de lutte, Gauche anticapitaliste) de former un front commun, une coaltion de gauche, antifasciste et socialiste, dénommée Fédération socialiste ouvrière de Belgique, qui pourrait comprendre par extension Ecolo et Groen, formant ainsi une immense opposition de gauche face aux partis séparatistes, nationalistes et fascistes, à l'image des Fronts populaires français et espagnols de 1936 et du Front antinazi qui avait été proposé par le Parti socialiste ouvrier aux SPD et au KPD et qui aurait pu éviter l'ascension d'Hitler et des nazis au pouvoir.

  1. Josep M. Colomer, Comparative European Politics, Taylor & Francis, , 220– (ISBN 978-0-203-94609-1, lire en ligne)
  2. « Le PS: se réinventer à gauche tout en forgeant des compromis », sur Le Soir, (consulté le )
  3. « Laurette Onkelinx (PS) : "Le PTB ne représente pas la classe ouvrière" », sur RTBF (consulté le )
  4. Wolfram Nordsieck, « Wallonia/Belgium », sur Parties and Elections in Europe,
  5. a et b https://www.ps.be/Content/Uploads/PSOfficiel/PDFs/170%20engagements%20A5-3.pdf Modèle:Bare URL PDF

Renaissance du marxisme en Belgique[modifier | modifier le code]

Parti socialiste des travailleurs
Image illustrative de l’article Alexandre Vizyinos/Brouillon
Logotype officiel.
Présentation
Leader Direction collective
Siège Boulevard Maurice Lemonnier 171,
1000 Bruxelles
Porte-parole Raoul Hedebouw
Positionnement Gauche à extrême gauche
Idéologie Communisme
Écosocialisme
Antifascisme
Affiliation nationale Front populaire
Groupe au Parlement européen GUE/NGL
Affiliation internationale Solidnet
Adhérents 24 000 (2021)
Couleurs Rouge
Représentation
Parlement européen
1  /  21
Députés fédéraux
12  /  150
Sénat
5  /  60
Parlement de la Communauté française
13  /  94
Parlement wallon
10  /  75
Parlement flamand
4  /  110
Parlement bruxellois
11  /  89

Le Parti communiste de Belgique (PCB), comme en néerlandais sous la dénomination Kommunistische Partij van België, et en allemand en tant que Kommunistische Partei Belgiens, tous deux abrégés en KPB. Le PCB est un parti politique belge, classé de gauche à extrême gauche, qui rassemble en son sein les communistes de Belgique, partisans de la Révolution comme solution visant à remplacer le capitalisme par le socialisme. Le PCB-KPB se présente comme étant un parti communiste, unitariste, écosocialiste, antimilitariste, antifasciste et internationaliste.

Les adhérents du Parti sont appelés socialistes radicaux ou maximalistes par opposition aux socialistes modérés ou minimalistes du Parti socialiste et de Vooruit. Contrairement aux partis sociaux-démocrates belges, le PCB-KPB rejette catégoriquement le réformisme absolu et donc le possibilisme comme moyen pour installer une économie socialiste. Le Parti n'est pas contre le recours à une politique réformiste, notamment pour tenter de venir en aide à la classe ouvrière dans l'immédiat, mais estime que seul une révolution populaire et prolétarienne pourrait conduire à l'abolition du capitalisme, permettant ainsi son remplacement par le socialisme.

Le PCB-KPB est né de la fusion de divers partis communistes de Belgique comme le Parti communiste (Wallonie-Bruxelles), le Parti du travail de Belgique, le Parti socialiste de lutte et la Gauche anticapitaliste.

1. Un parti socialiste révolutionnaire[modifier | modifier le code]

Comme dit en introduction, le Parti est fermement anticapitaliste. En effet, nous voulons l'abolition du capitalisme, ce système économique qui ne fait que maintenir et amplifier les écarts et les différences entre les classes sociales facteur de crise et d'injustice sociale, systè DEFAUTS DU CAPITALISME

afin de mettre sur pieds une économie socialiste, que ce soit par les réformes, la pression des masses laborieuses et militantes (via les manifestations et les grèves générales) ou par la Révolution prolétarienne. et se considère comme révolutionnaire. De par sa position, et de par le fait qu'il réunit en son sein des socialistes issus du PS et de Vooruit, le Parti tente de trouver un juste équilibre entre l'immédiatisme et l'impossibilisme, entre le recourt au réformisme afin de venir en aide au prolétariat dans l'immédiat et le révolutionnarisme afin de mettre un terme une bonne fois pour toute au régime capitaliste. Car, contrairement à bon nombre de partis et de mouvements socialistes de gauche ou prétendument "communistes", nous ne militons pas pour des réformes sociales, l'entreprise étant non seulement chronophage et énergivore mais en plus inutile puisqu'elle n'aboutit que rarement, mais pour le renversement du système politico-socio-économique actuel, et dans l'attente d'une révolution sociale, c'est-à-dire d'un changement radical du système en place ayant pour conséquence l'introduction à la démocratie populaire et plus particulièrement au socialisme et à terme à une économie collective (ou communiste).

Cette révolution se déroulera en plusieurs étapes. Si la révolution est menée à bien par le prolétariat, autrement dit par le peuple, les travailleurs et les travailleuses se saisiront des moyens de production et du pouvoir. Ce sera alors la dictature du prolétariat. Cette dictature du peuple, qui ne sera en fait une dictature que pour les anciens bourgeois et autres ploutocrates, assurera le bon déroulement de la période de transition entre le capitalisme et le communisme (période appelée socialisme dans la théorie marxiste). Durant la phase socialiste, les prolétaires assureront la mise en commun des moyens de production ainsi que la répartition équitable des biens sans oublier l'élimination progressive de la pensée bourgeoise (synthétisée par la pensée libérale : loi de l'offre et de la demande, jeu de la libre concurrence, l'économie de marché, etc.) et l'expansion des idées socialistes (marxistes) révolutionnaires afin de réaliser la Révolution prolétaire internationale. Par la Révolution, le prolétariat effectuera un changement radical de la société tant sur le plan économique, de par le passage d'un système capitaliste à un système collectiviste, que sur le plan politique de par la stricte réduction des fonctions de l'Etat à l'administration des biens à la collectivité, pour ce qui est de la politique, tout sera géré par le peuple lui-même via des conseils populaires dont les membres seront élus parmi le peuple et seront révocables à tout moment.

Tout cela devra amener au stade final de la révolution, à savoir l'établissement du communisme, une société sans classes, où tous labourent, où tous disposent de quoi manger, boire, se vêtir, où tous ont droit à une vie digne et paisible, où l'argent aura disparu, où la notion de richesse matérielle aura elle aussi disparue, de même pour le vol, la propriété privée et l'exploitation au travail. Un monde où la police n'aura quasi plus de raisons d'être et où l'Etat finira par disparaître également. Autrement dit un aperçu du paradis sur terre.

2. Défense de l'écosocialisme[modifier | modifier le code]

Socialisme - Ecologisme - Écosocialisme - Environnementalisme

3. Lutte contre le nationalisme[modifier | modifier le code]

Ligue des jeunes socialistes - Karl Liebknecht

Renaissance du mouvement socialiste wallon[modifier | modifier le code]

Parti wallon ouvrier et paysan
Image illustrative de l’article Alexandre Vizyinos/Brouillon
Logotype officiel.
Présentation
Chef Direction collective
Fusion de Parti socialiste, d'Ecolo et de l'aile wallonne du Parti du travail de Belgique
Type de mouvement Mouvement wallon
Mouvement ouvrier
Positionnement Gauche à extrême gauche
Idéologie Socialisme populaire :
Coalisé dans Gauche wallonne
Couleurs Rouge

Le Parti wallon ouvrier et paysan (PWOP), appelé en wallon Pårti walon ovri eyet païsan (également abrégé en PWOP), est un parti socialiste et régionaliste wallon à tendance indépendantiste. Le Parti s'inscrit dans la tradition socialiste de la lutte contre le capitalisme, le fascisme, le militarisme et l'impérialisme (aussi bien sous sa forme militaire que culturelle), il défend également l'écosocialisme ainsi que le socialisme révolutionnaire. Si le Parti souhaite représenté le socialisme wallon, il tient à se centrer dans un premier temps sur la région liégeoise et ses alentours.

Le PWOP adhère au socialisme populaire qui s'inspire de la doctrine du Parti socialiste populaire danois sous une forme adaptée aux réalités wallonnes incluant donc le régionalisme et comportant des aspects révolutionnaires. Le Parti rassemble des socialistes révolutionnaires wallons issus de divers courants pouvant aller de la social-démocratie radicale au luxemburgisme. Il est affilié à d'autres partis wallons de gauche comme le Parti socialiste, Ecolo, le Parti du travail, le Mouvement VEGA, la Wallonie insoumise et Rupture et Renouveau au sein de la coalition Gauche wallonne.

Si le Parti peut militer pour des réformes sociales, son but ultime reste tout de même l'établissement de la République des conseils de Wallonie au moyen d'une révolution prolétarienne en terre romane. Comme son nom l’indique, la République (fortement inspirée de la République liégeoise de 1789 et d'autres républiques soviétiques comme celles d'Alsace-Lorraine, de Bavière et de Saxe) sera dirigée par des conseils ouvriers. Si la Révolution internationale est peut envisageable, une révolution à l’échelle régionale pourra permettre aux prolétaires de la région de Liège d’y établir le socialisme, mais en plus, si la chance tourne de notre côté, de démontrer aux travailleurs et aux travailleuses des alentours que le socialisme est une alternative viable face au capitalisme amoral qui ne fait qu’enrichir la classe bourgeoise tandis que la classe prolétarienne est amenée à une paupérisation constante et inévitable, et qui en plus d’être à l’origine de crises, ne fait que les maintenir perpétuellement.

Cette révolution que veut mener à bien la Société portera également des revendications régionalistes, comprenant par là la volonté de rétablir la culture liégeoise, qu’il s’agisse des us et coutumes de notre région mais aussi de notre langue, le wallon liégeois. Cette attitude s’inscrit dans la tradition socialiste de l’anti-impérialisme, puisque c’est par l’impérialisme français et par la bourgeoisie que la culture française fut imposée aux Liégeois et plus largement aux Wallons et aux Picards de Belgique. Si l’entreprise sembla réussir en terres romanes, ce fut tout le contraire chez nos camarades flamands, brabançons et limbourgeois. Hélas, se développa chez eux un nationalisme d’abord thiois puis flamand qui les poussa à se tourner vers le fascisme et plus largement vers la droite et l’extrême droite. C’est ainsi que le centralisme bourgeois et l’impérialisme français poussèrent nombre de néerlandophones à embrasser des idéologies tout sauf progressistes et donc désavantageuses pour la classe laborieuse.

Mais contrairement au régionalisme flamand, le nôtre se rapproche davantage d’un nationalisme de gauche, car si nous voulons préserver et rétablir notre culture, nous ne nous faisons pas les ennemis de la diversité et des atouts que peuvent nous apporter les autres cultures aussi bien européennes qu'extra-européennes, catholiques ou non. Cependant nous voulons qu’à terme nous ne dépendions plus du commerce extérieur, de l’importation de produits étrangers. En effet, ce type de commerce est non seulement nuisible pour l'environnement de par son empreinte carbone mais l’est d’autant plus pour la production locale, notamment pour nos propres entreprises et nos producteurs. Nous voulons donc mettre en avant la production locale, réguler et limiter au strict nécessaire les importations aux matériaux et produits indisponibles dans notre région.

Le Parti n'use du régionalisme qu'à des fins stratégiques voulant aider le prolétariat dans son émancipation. Au-delà du régionalisme, le Parti est internationaliste.

Le Parti populaire d'opposition (PPO), appelé en néerlandais Oppositie Volkspartij et en allemand Oppositions Volkspartei, tous deux abrégés en OVP, est un parti politique belge, représentant de la gauche radicale, qui se réclame du socialisme, plus précisément du communisme et de l'écosocialisme. Il se définit également comme antifasciste, antimilitariste et internationaliste. Il est le successeur du Parti du travail de Belgique (PTB-PVDA).

Le Parti se veut être le principal représentant de la mouvance communiste en Belgique, et plus particulièrement de la gauche socialiste révolutionnaire, accueillant ainsi en son sein des communistes issus de divers courants.