Aller au contenu

Utilisateur:Aidé Pici/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

essais pour usage photos[modifier | modifier le code]

"Couleur de l'eau" selon deux orientations différentes de l'observateur par rapport au lac (même jour même heure).



« Les « pseudo-métaphysiciens » de l’Occident ont pour habitude de confondre avec l’Universel des choses qui, en réalité, appartiennent à l’ordre individuel ; ou plutôt, comme ils ne conçoivent aucunement l’Universel, ce à quoi ils appliquent abusivement ce nom est d’ordinaire le général, qui n’est proprement qu’une simple extension de l’individuel. Certains poussent la confusion encore plus loin : les philosophes « empiristes », qui ne peuvent pas même concevoir le général, l’assimilent au collectif, qui n’est véritablement que du particulier ; et, par ces dégradations successives, on en arrive finalement à rabaisser toutes choses au niveau de la connaissance sensible, que beaucoup considèrent en effet comme la seule possible, parce que leur horizon mental ne s’étend pas au delà de ce domaine et qu’ils voudraient imposer à tous les limitations qui ne résultent que de leur propre incapacité, soit naturelle, soit acquise par une éducation spéciale. »

|

Narayana

Narayana, est l'un des noms de Vishnou dans la tradition hindoue, il signifie littéralement « Celui qui marche sur les eaux », un parallèle évident avec la tradition évangélique. La «surface des eaux », est décrit comme le plan de la réflexion de la « Rayon céleste ». Il marque la limite de l'état individuel vers l'Universel. « La marche que les eaux » symbolise pour un être la réalisation effective de cet état. (René Guénon, les multiples états de l' Être, chapitre 12, « Les deux chaos »).

Spiritus, anima, corpus[modifier | modifier le code]

Spiritus, anima, corpus (expression latine signifiant « esprit, âme, corps ») est une conception philosophique et théologique définissant les trois constituants essentiels de l'Homme. Elle est exposée notamment chez Saint Augustin en référence à un enseignement donné par Paul de Tarse aux thessaloniciens dans son premier épitre. Cette conception de l'homme, connue dans l'antiquité, a été utilisée durant le Moyen-âge et a encore cours chez certains théologiens. Les auteurs ont différemment compris et analysé le sens de ces trois termes (nommée parfois trichromie ou anthropologie tripartite) qui posent la question d'une distinction claire entre esprit et âme. Étendue par René Guénon à l'ensemble des êtres vivants cette « division ternaire » est soutenue par le pérennialisme. Elle connait actuellement un renouveau dans les courants pentecôtistes charismatiques.

La conception tripartite de l'homme remonterait à l'antiquité. Elle est souvent mise en opposition avec la conçeption corps et esprit du dualisme cartésien ou celle de l'âme et du corps de la doctrine classique du christianisme. Différents termes définissent, selon les auteurs et les époques, les trois éléments de cette division. Dans les comparaisons et corrélations misent en avant pour rapprocher ces ternaires le nombre trois semble parfois prendre plus d'importance que les éléments eux mêmes.

La division tripartite dans l'antiquité[modifier | modifier le code]

On rapporte à Platon et aux Pythagoriciens l'affirmation ancienne de cette trichotomie.

Dans l'ancien testament[modifier | modifier le code]

Dans l'antiquité grecque[modifier | modifier le code]

Dans le nouveau testament[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! »[1] et « Que le Dieu de la paix vous sanctifie totalement, et que votre être entier, l’esprit, l’âme et le corps, soit gardé sans reproche à l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ » (1 Thess. 5, 23, trad. de la Bible de Jérusalem)

« La trichotomie spiritus, anima, corpus est alors le décalque de la trichotomie paulinienne (I Thess. V, 23) »[2]

« Augustin ne se contente pas de poser trois constituants de l'homme : spiritus, anima, corpus ... » [3]

Lire en ligne (Google livres) : Etienne Gilson, Introduction à l'étude de saint Augustin, Volume 11 , 1982, p. 56

« Augustin connaît la trichotomie spiritus, anima, corpus , mais signale que souvent anima désigne chez l'homme ce que dit le couple anima-corpus de cette trichotomie » (Edouard-Henri Weber, La personne humaine au XIIIe siècle: l'avènement chez les maîtres parisiens de l'acception moderne de l'homme, p. 21, en note 21) [4]

« La division ternaire est la plus générale et en même temps la plus simple qu’on puisse établir pour définir la constitution d’un être vivant, et en particulier celle de l’homme, car il est bien entendu que la dualité cartésienne de l’« esprit » et du « corps », qui s’est en quelque sorte imposée à toute la pensée occidentale moderne, ne saurait en aucune façon correspondre à la réalité ; nous y avons déjà insisté assez souvent ailleurs pour n’avoir pas besoin d’y revenir présentement. La distinction de l’esprit, de l’âme et du corps est d’ailleurs celle qui a été unanimement admise par toutes les doctrines traditionnelles de l’Occident, que ce soit dans l’antiquité ou au moyen âge » (La Grande Triade, René Guénon)[5]

« Ce verset [1 Thess. 5, 23] est passé dans certains textes liturgiques : ainsi, dans le Liber mozarabes saeramentorum (Férotin, n° 18) ; ainsi encore, dans la Liturgie romaine d’aujourd’hui (Lectio brebis des Complies du jeudi[6]). Cependant, il semble avoir embarrassé nombre de commentateurs modernes, qui prennent peine, de diverses manières, comme si c’était pour eux une obligation, à lui enlever toute portée. »(Henri de Lubac, Théologie dans l’Histoire, tome I. La lumière du Christ, II. Anthropologie tripartite, 1 Saint Paul : corps, âme, esprit, p. et p. 115-116)[7]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sat-Chit-Ananda[modifier | modifier le code]

[1], comparaison avec trinité

Éditions Véga[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]


Bibliographie[modifier | modifier le code]

René Guénon[modifier | modifier le code]

IGEDH 1921[modifier | modifier le code]

Lire en ligne le pdf sur « classique.uqac.ca »

THPR 1921[modifier | modifier le code]

ES 1923[modifier | modifier le code]

OO 1924[modifier | modifier le code]

ED 1925[modifier | modifier le code]

HDV 1925[modifier | modifier le code]

  • René Guénon, L'Homme et son devenir selon le Vêdânta, Paris, Editions Bossart, (réimpr. 1925, 1934, 1941 (2e), 1946-1947 (3e), 1952 (4e), 1970, 1973, 1974 (5e), 1978,1981, 1984, 1991, 2001.) (1re éd. 1925), 258 p. (ISBN 2-7138-0065-X, lire en ligne).

RM 1927[modifier | modifier le code]

CMM 1927[modifier | modifier le code]

SB 1929[modifier | modifier le code]

ASPT 1929[modifier | modifier le code]

SC 1931[modifier | modifier le code]

  • René Guénon, Le Symbolisme de la Croix, Paris, Guy Tredaniel, (réimpr. 1950 (2e), 1956-1957 (3e), 1970, 1983, 1984, 1996 (2e), 1999, 2007), 3e éd. (1re éd. 1931), 225 p. (ISBN 2-85-707-803-X, lire en ligne)

EME 1932[modifier | modifier le code]

RQST 1945[modifier | modifier le code]

AI 1946[modifier | modifier le code]

  • René Guénon, Aperçus sur l'initiation, Paris, Éditions Études Traditionnelles, (réimpr. 1953 (2e), 1964, 1970, 1972, 1973, 1975,1980, 1983, 1985, 1986, 1992, 1996.) (1re éd. 1946), 302 p. (ISBN 2-7138-0064-1, lire en ligne)

PCI 1946[modifier | modifier le code]

René Guénon recueils posthumes[modifier | modifier le code]

IRS 1952[modifier | modifier le code]

EH 1965[modifier | modifier le code]

M 1976[modifier | modifier le code]

A ranger[modifier | modifier le code]

  • (en) Mordecaï Manuel Noah, Mordecai M. Noah's Discourse on the Restoration of the Jews : Republished in extrait with an introductiory note, Lord Baltimore Press, , 8 p. (lire en ligne)
  • (en) Bruce M. Sullivan, Historical Dictionary of Hinduism : Historical Dictionaries of Religions, Philosophies, and Movements ; No. 13, Scarecrow Press, (ISBN 9780810833272)
  • Paul Chacornac, La vie simple de René Guénon, Paris, Editions Traditionnelles, , 132 p.
  • Paul Chacornac, La vie simple de René Guénon, Paris, Editions Traditionnelles, , 132 p.


  • Jean-Pierre Laurant, René Guénon, les Enjeux d'une lecture, Dervy
  • Jean-Pierre Laurant, L'Ésotérisme, Paris, Les Editions du Cerf, , 128 p. (ISBN 2 7621 1534 5)
  • Jean-Pierre Laurant, René Guénon, les Enjeux d'une lecture, Paris, Dervy, , 400 p. (ISBN 2 84454 423 1)
  • Pierre Feydel, Aperçus touchant à la fonction de René Guénon, suivi d'une étude bio-bibliographique, Milan, Arché, , 192 p. (ISBN 88 7552 219 6[à vérifier : ISBN invalide])

A ranger René Guénon[modifier | modifier le code]

  • Orient et Occident, Paris, Payot, (ISBN 2-85829-449-6)
    nombreuses rééditions, dont Guy Trédaniel/Éditions de la Maisnie, Paris
  • L’Ésotérisme de Dante, Paris, Ch. Bosse,
    nombreuses rééditions, dont Éditions Traditionnelles, 1949
  • La Crise du monde moderne, Paris, Bossard, (ISBN 2-07-023005-8)
    nombreuses rééditions, dont Gallimard, Paris
  • Saint Bernard, Publiroc,
    réédition Éditions Traditionnelles. Sans ISBN
  • Autorité spirituelle et pouvoir temporel, Paris, Vrin, (ISBN 2-85-707-142-6)
    nombreuses rééditions, dont (1952) Guy Trédaniel/Éditions de la Maisnie, Paris
  • La Métaphysique orientale, Editions traditionnelles,
    multiples rééditions, il s'agit de la transcription d'une conférence donnée à la Sorbonne en 1926
  • La Grande Triade, Gallimard,
    multiples rééditions

Notes et références[modifier | modifier le code]