Ulrika Nisch

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Ulrika Nisch
Image illustrative de l’article Ulrika Nisch
Bienheureuse
Naissance
Mittelbiberach
Décès  
Allensbach
Ordre religieux sœurs de la charité de la Sainte Croix
Vénérée à Allensbach
Béatification 1er novembre 1987
par Jean Paul II
Fête 8 mai

Ulrika Nisch (Mittelbiberach, - Allensbach, ) est une religieuse allemande de la congrégation des sœurs de la charité de la Sainte Croix reconnue bienheureuse par l'Église catholique[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Franziska est née le dans une famille pauvre[2]. Son père travaillait comme journalier et sa mère s'occupait de leurs enfants. Lorsqu'elle eut six ans, Ulrich Nisch reconnut officiellement être son père. Sa famille déménagea à Unterstadion, Allemagne. En grandissant, Franziska n'eut d'autre choix que d'aider ses parents et nombreux frères et sœurs en offrant ses services aux familles environnantes. À l'âge de douze ans, elle quitta l'école et trouva une place comme servante dans une famille d'instituteurs en Suisse[3]. Elle fut décrite comme une personne pleine de joie de vivre et de piété se rendant souvent à la chapelle pour prier.

Tombée gravement malade en 1903, elle fut admise à l'hôpital et soignée par les religieuses d'Ingenbohl. À leur contact, elle prit la décision de rejoindre cette congrégation. À l'âge de 22 ans, persuadée que sa véritable vocation était de devenir religieuse, elle prit le voile et prononça ses vœux le . Elle rejoignit le couvent de Hegne près du Lac de Constance.

Devenue sœur Ulrika, elle travailla dans les cuisines d'un hôpital de Bühl et de Baden-Baden où elle demeura jusqu'en 1912[4]. Atteinte de tuberculose et gravement malade, elle vint finir sa vie à Hegne dans la prière et la contemplation. Elle mourut le , à l'âge de 30 ans à l'hôpital pour religieuses. Sa tombe se trouve dans la crypte du couvent de Hegne dans la ville de Allensbach[1].

Béatification[modifier | modifier le code]

Le procès de béatification commença en 1952, à Fribourg à l'occasion d'une rencontre du tribunal diocésain local et fut officiellement achevé, le [5] après que le Pape Jean-Paul II ait reconnu « l'héroïcité de ses vertus » et l'ait fait entrer au rang des « Vénérables » en 1984.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Beata Ulrica Nisch su santiebeati.it », sur Santiebeati.it (consulté le )
  2. (en) New Catholic Encyclopedia: Mos-Pat, Thomson/Gale, (ISBN 978-0-7876-4004-0, lire en ligne)
  3. (en) « Saints whose parents were unmarried », sur Aleteia — Catholic Spirituality, Lifestyle, World News, and Culture, (consulté le )
  4. Collectif, Missel du dimanche 2020 avec supplément, Bayard, (ISBN 978-2-227-49704-7, lire en ligne)
  5. (de) Hans Peter Rhomberg, Heilige und die Kunst des Heilens: Heilige, Selige und Ordensgründer in der Medizin, Kunstverl. Fink, (ISBN 978-3-89870-453-3, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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