Torero blessé

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Torero blessé
Artiste
Date
Type
Technique
pointe sèche sur cuivre retouchée au burin
Dimensions (H × L)
21,5 × 17 cm
Localisation
NC

Torero blessé est une suite de six planches de la Tauromachie II (série de six pointes sèches sur cuivre), réalisée en 1951 par Jean-Marie Granier à l'époque où le jeune graveur s'était vu offrir un séjour de deux ans à la Casa de Velázquez, Madrid, en Espagne[1].

Contexte[modifier | modifier le code]

Le thème de la blessure du torero ou Cogida a inspiré à l'artiste un très grand nombre de gravures. Scènes très spectaculaires comme celle présentement décrite, elles se renouvelaient pratiquement à chaque spectacle taurin. Pendant les deux saisons auxquelles Granier a assisté, on dénombre les blessures de Dámaso Gómez () Julio Aparicio () Manolo González () et bien d'autres[2].

Il semble que précisément celle réalisée par Jean-Marie Granier résume toute la violence de ces blessures et, en même temps, une certaine fascination de l'artiste pour l'aspect anecdotique de la corrida. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir consacré un grand nombre de planches à la technique pure[3].

Le thème de l'accident est présent dans onze des dix-sept planches qui composent les Tauromachies : Tauromachie I, Tauromachie II, Tauromachie III, l'accident est le thème récurrent.

Description[modifier | modifier le code]

Torero blessé diffère des planches de la Tauromachie I, en cela qu'elle est plus allégée, l'artiste ayant repris à la pointe sèche directe le motif d'une eau-forte précédemment réalisée[4].

Torero blessé se présente sous 3 états. Mais il n'y a pas eu beaucoup de tirages : 1/3 et 2/3 sur guarro ancien, et 3/3 sur Vergé ancien par l'imprimeur Ruperez. Le cuivre est encore utilisable[5].

Cette gravure a été exposée au Musée des beaux-arts de Nîmes lors de la rétrospective du travail de Jean-Marie Granier. Elle figure à la page 148 du catalogue raisonné de l'œuvre complet de l'artiste[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bartolomé Bennassar, Michel Duport, Pierre Dupuy, Jean-Louis Vidal et Danièle Crégut, Jean-Marie Granier, l'œuvre gravé tauromachique 1950-1952 : catalogue raisonné établi par Danièle Crégut, Nîmes, Éditions D.C, , 40 p.
    1 000 exemplaires numérotés : de 1 à 10 avec un dessin et une gravure originale, 20 exemplaires de 11 à 30 avec une gravure, 970 exemplaires de 31 à 1 000. Quelques exemplaires hors commerce versés aux auteurs marqués H.C. Tirage du présent exemplaire n° 224
  • Michel Melot, Danièle Crégut et Victor Lasalle, Jean-Marie Granier : catalogue de l'exposition de son œuvre Nîmes, Nîmes, Musée des beaux-arts de Nîmes, 1983-1984, 261 p.
    exposition du 2 décembre 1983 au 31 janvier 1984