Tombeau d'Ivan Yakovleff
| Type | |
|---|---|
| Destination initiale |
Sépulture |
| Architecte |
Novitski (architecte) ; Botta (sculpteur) ; Fédéroff (peintre) |
| Construction |
1885 |
| Patrimonialité |  Inscrit MH () |
| Région | |
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| Commune | |
| Arrondissement |
| Coordonnées |
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Le tombeau d'Ivan Yakovleff[a] est une chapelle sépulcrale remarquables du cimetière du Père-Lachaise à Paris ; la sépulture a été élevée en 1885 par le prince Alexis Soltykoff à la mémoire de son grand-père, Ivan Yakovleff (1804-1882).
La chapelle de style russe en marbre blanc a été inscrite aux monuments historiques par un arrêté du [1],[2].
Description[modifier | modifier le code]
Le tombeau est situé dans la 82e division, à l’angle formé par l’avenue Transversale no 2 et l’avenue Circulaire au cimetière du Père-Lachaise.
La chapelle, surmontée des clochetons à bulbe en métal cuivré, évoque les églises orthodoxes. Elle était fermée par des grilles de bronze doré mais ces éléments ont été pillés, vraisemblablement dans les années 1960[2].
L'autel est orné d’une peinture représentant saint Jean Chrysotome réalisé par le peintre Fédéroff[3]. Sur le fronton, on peut aujourd'hui deviné une une image de saint Alexis du même peintre. En 1923, on constate le vol d’une icône[4].
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Le tombeau au début du XXe siècle. -
Sépulture de Yakovleff. -
Détail des ornements.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- L'orthographe peut varier avec Jean de Yakovleff ou Jean de Yakowleff ou Yvan Yacovlev.
Références[modifier | modifier le code]
- Arrêté portant inscription au titre des monuments historiques du tombeau d'Yvan Yacovlev, au cimetière du Père-Lachaise à Paris (20e arr.), no IDF-2022-03-15-00009, , dans Recueil des actes administratifs spécial, no IDF-030-2022-04, , p. 49–51.
- « Tombeau d’Yvan Yacovlev », notice no PA75200005, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Henry Jouin, « Botta : Yakowleff (Jean de) », dans La sculpture dans les cimetières de Paris (le Père-Lachaise, Montmartre, Montparnasse) : Ouvrage précédé du Musée de la mort et suivi du Jour de l'an des trépassés, Mâcon, Protat frères, , 284 p. (BNF 34218570), p. 89 [lire en ligne] ; tiré à part de Nouvelles Archives de l'art français, 3e série, t. XIII, 1897 (Revue de l'art français ancien et moderne, 14e année), Société de l'histoire de l'art français, p. 111 [lire en ligne].
- « On vole une icône au Père Lachaise », L'Homme libre, vol. 11, no 2369, , p. 3 (lire en ligne).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
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