Temple du feu
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Le temple du feu dans le zoroastrisme est le lieu de culte pour les zoroastriens.
Description[modifier | modifier le code]
Un temple du feu se compose généralement d'un bâtiment comprenant plusieurs petites salles, dont la salle la plus sacrée qui abrite le feu sacré. Différents rituels y sont célébrés et chantés.
Trois grades de temple sont distingués[1] :
- Atash Bahram (ou Atash Behram), le grade le plus élevé.
- Atash Adaran
- Atash Dadgah
Situation[modifier | modifier le code]
Les temples du feu se situent principalement en Iran et en Inde occidentale.
Le culte du feu[modifier | modifier le code]
Les zoroastriens vénèrent le feu sous n'importe quelle forme. Dans la religion zoroastrienne, le feu (Atar) et l'eau propre (Aban (en)) sont des agents de la pureté rituelle. Le feu est une force purificatrice et est identifié avec la vérité.
Historique[modifier | modifier le code]
Les premiers temples du feu ont probablement été construits par les Achéménides, mais c'étaient souvent des sanctuaires simples. Les Parthes ont également construits des temples du feu. L'âge d'or des temples fut cependant sous le règne des Sassanides.
Avec l'émergence de l'empire arabe et de l'islam, la plupart des temples du feu ont disparu, mais certains continuent d'être actifs.
Temples du feu subsistants[modifier | modifier le code]
- Takht-e Suleiman : le lieu le plus sacré du zoroastrisme et de l'empire Sassanide. Situé dans le nord-ouest de l'Iran, près de la ville de Takab, dans la province de l'Azerbaïdjan occidental, ce site est inscrit depuis 2003 au patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Temple du feu d'Harpak à Abyaneh -
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Temple du feu zoroastrien dominant l'oasis d'Ispahan ainsi que la vallée du Zayandeh rud -
Temple du feu, dans la ville de Amol, province du Mazandéran -
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Notes et références[modifier | modifier le code]
- Delphine Menant, « L'entretien du feu sacré dans le culte mazdéen », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Année 1902 46-2, p. 101-111
