Taghi Sidgui

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Mahammad Tagi Sidgi
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
Garabaghlar (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonyme
Tağı SidqiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Mohammadali Sidgi Safarov (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Anjumani-shuara (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Taghi Sidgui (en azeri: Tağı Sidqi, pseudonyme de Muhammad Taghi Kerbalai Safar oglu Safarov), né le à Ordubad (Nakhitchevan) et mort le , est un écrivain, poète, journaliste, publiciste et enseignant azerbaïdjanais

Biographie[modifier | modifier le code]

Mohammad Taghi Sidgui fait ses études dans une madrasa, étudie la poésie et la philosophie orientales classiques. Dans sa jeunesse, il est engagé dans le commerce et ouvre un salon de thé pour subvenir aux besoins de sa famille; cet endroit devient une sorte de centre culturel, un lieu de rassemblement des intellectuels et de rencontres littéraires[1].

Activité pédagogique[modifier | modifier le code]

Les écoles Akhtar (étoile) à Ordubad et les écoles Tarbia (éducation) en 1894 dans la ville de Nakhichevan, ouvertes par Muhammad Taghi Sidgui, ont joué un rôle important dans l'expansion des écoles et le développement du mouvement éducatif. Dans ces écoles, des matières étaient enseignées, des activités artistiques et éducatives étaient menées, ce qui avait un impact progressif sur l'éducation de la société et la formation d'une nouvelle génération. Les manuels tel que «Exemples d'Akhtar», «Cadeaux pour les filles», «Brève lettre géographique», préparés par Sidgui avaient une signification scientifique et pédagogique importante et ont joué un rôle particulier dans ces domaines. D'éminents penseurs, écrivains, poètes azerbaïdjanais Huseyn Javid, Aziz Sharif, Aligulu Gamgusar, Rza Tahmasib, Ali Sabri et d'autres sont diplômés de la célèbre école de Tarbia[2].

Œuvre littéraire[modifier | modifier le code]

Taghi Sidgui est l'un des fondateurs de la littérature éducative-réaliste azerbaïdjanaise. Il menait une activité créative littéraire. Il était l'un des membres actifs de «Anjumani-shuara» à Ordubad. Œuvres écrites par lui: un grand poème "Couplets culturels"; composition artistique et philosophique "Un regard sur l'image d'une personne"; les romans «Kabla Nasr», «Deux méthodes d'éducation», «Un enfant poli», «Un enfant qui va à l'école», « Enfant, poursuivant ses études», «La parure des mères»; instructions éducatives; plus de 300 poèmes étaient d'une importance particulière dans la renaissance de la littérature éducative. A initiative de T.Sidgui, le 100e anniversaire de la naissance de A. Pouchkine est célébré à l'école «Tarbiya» (1899), et il fait un rapport à cette occasion (publié en 1914 sous forme de livret). Sidgui travaille également dans le domaine du journalisme en étroite collaboration avec les journaux et publie des articles occasionnels dans "Traducteur" (Bakhtchissaraï), "Akhtar" (Istanbul), "Hablulmatin" (Calcutta), "Kaspi" (Bakou), "Nasiri" (Tabriz) et d'autres. Il initie la publication d'un journal appelé "Chirag" dans sa langue maternelle.Le manuscrit de ses œuvres est conservé à l'Institut des manuscrits de l'Académie nationale des sciences d'Azerbaïdjan du nom de Fizuli[3].

Mises en scène[modifier | modifier le code]

Tagi Sidgi, étant l'un des fondateurs du théâtre à Nakhichevan, contribue beaucoup à son développement. Dans la maison de Rahim Khan de Nakhitchevan, avec les membres de la "Société du théâtre", il met en scène les comédies de Mirza Fatali Akhundov "Molla Ibrahimkhalil-alchimiste", "Les aventures d’un avare", "Vezir du khanat de Lenkoran" et "Monsieur Jordan, scientifique botaniste et derviche Mastalishah, le célèbre sorcier", réalisé par Taghi Sidgui lui-même.

L’Ordonnance du Président de l'Assemblée suprême de la République autonome de Nakhitchevan en date du 11 mars 2004 prévoyait de créer des coins commémoratifs dans les écoles, de publier une sélection de poèmes et d'autres événements "A l'occasion du 150e anniversaire du remarquable éducateur et poète Mohammad Taghi Sidgi, perpétuant sa mémoire"[4].

Il est enterré à Nakhitchevan en Azerbaïdjan.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « FAMOUS PERSONS OF NAKHCHIVAN », sur shexsiyyetler.nakhchivan.az (consulté le ).
  2. (az) Hüseyn HƏŞİMLİ, « Maarifçi-realist Məhəmməd Tağı Sidqi », sur naxcivantv.az, (consulté le ).
  3. (az) « MƏHƏMMƏD TAGI SİDQİ Ə S Ə R L Ə R İ », sur dgk.nmr.az (consulté le ).
  4. (az) Rüfət Lətif oğlu Hüseynzadə, « Məhəmməd Taği Sidqinin və Məhəmmədəli Sidqinin yeni əlyazmalari, ədəbi, pedaqoji düşüncələri », sur aqra.az, fevral 7, 2014 (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]