Table au Diable

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Table au Diable
Image illustrative de l’article Table au Diable
Vue générale de l'édifice
Présentation
Type Allée couverte
Période Néolithique
Fouille 1989-1991
Protection Logo monument historique Classé MH (1973)
Caractéristiques
Matériaux dolérite, granite
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 40″ nord, 0° 46′ 13″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Commune Passais
Géolocalisation sur la carte : Orne
(Voir situation sur carte : Orne)
Table au Diable
Géolocalisation sur la carte : Normandie
(Voir situation sur carte : Normandie)
Table au Diable
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Table au Diable

La table au Diable est une allée couverte située à Passais, dans le département français de l'Orne, en Normandie.

Historique[modifier | modifier le code]

Des fouilles réalisées dans les années 1990 ont permis de dater l'édifice entre 3200 et et de mettre au jour en particulier des céramiques campaniformes[1].

L'édifice a été restauré dans les années 1990[1].

Description[modifier | modifier le code]

L'édifice est orienté est-ouest[1].

L'allée couverte mesure 15,50 m de long sur 4,25 m de large. La chambre funéraire mesure 12 m de long sur 1,50 m[2]. Elle est délimitée par des orthostates jointifs en dolérite. Le cairn est de forme ovoïde[3], constitué de blocs en granite ceinturés par un péristalithe très monumental en façade (gros blocs)[2].

Mobilier archéologique[modifier | modifier le code]

Peu abondant, le mobilier funéraire en silex comprend quelques lames brutes, des armatures de flèches tranchantes et des grattoirs, dont trois objets en silex du Grand-Pressigny (1 grattoir, deux fragments de lames). La céramique trouvée est constituée de poteries à pâte argileuse grossière à fonds plats et à fonds ronds et d'un gobelet campaniforme. L'ensemble a été attribué au Néolithique récent[2].

Protection[modifier | modifier le code]

L'édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [4].

Folklore[modifier | modifier le code]

Une dizaine de traditions orales sont attachées au lieu[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c La table au diable, le plus ancien mégalithe normand, ouest-france.fr, 16 septembre 2013
  2. a b et c Chancerel 2007
  3. Frédéric Lontcho, Dolmens et menhirs de France, Lacapelle-Marival, Editions Archéologie Nouvelle, coll. « Archéologie Vivante », , 216 p. (ISBN 979-10-91458-09-2), p. 87
  4. « Dolmen dit la Table au Diable », notice no PA00110882, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. Bocage. À Passais, méfiez-vous de la table du diable !, ouest-france.fr, 16 avril 2016

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Léon Coutil, « Inventaire des monuments mégalithiques de l'Orne », L'Homme Préhistorique, nos 5-6,‎ , p. 114-115 (lire en ligne)
  • Antoine Chancerel, « La sépulture à entrée latérale de la Table au Diable à Passais-La-Conception », dans La Hache et la Meule. Les premiers paysans du Néolithique en Normandie (6000-2000 avant notre ère), Éd. du Muséum d'histoire naturelle du Havre, , 190 p. (ISSN 0335-5160), p. 146. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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