Sonatine pour piano no 1 de Wiéner

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sonatine no 1
pour piano
Sonatine syncopée
Couverture de partition, titre et nom d'auteur
Couverture de l'édition originale (Éditions Max Eschig, 1923)

Genre Sonatine
Nb. de mouvements 3
Musique Jean Wiéner
Effectif piano
Durée approximative
Dates de composition 1923

La Sonatine no 1 pour piano, ou Sonatine syncopée, est une œuvre de Jean Wiéner publiée en 1923 par les éditions Max Eschig.

Composition[modifier | modifier le code]

Jean Wiéner compose sa première sonatine pour piano sous le titre Sonatine syncopée, publiée en 1923 par les éditions Max Eschig[1].

Présentation[modifier | modifier le code]

L'œuvre est en trois mouvements :

  1. Lourd. Seulement du rythme (noire = 92) en mode de la mixolydien, avec de nombreux changements de mesures (
    ,
    ,
    etc.) — dédié à Simone Wiéner ;
  2. Blues. Très calme, très tendre, très piano, très en mesure, la même formule (douce) de sonorité (noire = 138) en mi majeur, à
    — dédié à Nelly, épouse de Robert de Rothschild;
  3. Brillant. Vif, élégant, très en mesure (noire = 138-144) en fa dièse majeur, à
    avec quelques changements de mesures, la fin en Mouvement de polka à
    (noire = 96) et coda a tempo (noire = 140) — dédié à André Gédalge.

Analyse[modifier | modifier le code]

La Sonatine no 1 de Wiéner, comme l'ensemble de son œuvre pour piano, n'est pas abordée dans le Guide de la musique de piano et de clavecin sous la direction de François-René Tranchefort, en 1987[2].

Guy Sacre considère que la partition, « hommage enthousiaste au jazz, est peut-être sonatine par la taille et le contenu, mais c'est une œuvre techniquement difficile, réclamant de la puissance, de l'énergie rythmique — et de grandes mains[1] ! » La conclusion du premier mouvement « se veut tout-à-fait mécanique, jusqu'au martelage des dernières mesures, un énorme coup de vent[3] ».

Le deuxième mouvement est un Blues « comme dans la Sonate pour violon et piano de Ravel, entreprise à la même époque[3] », tandis que la fin du dernier mouvement, « hilare, prend le mouvement sautillant et rebondi d'une polka[3] ».

Discographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Sacre 1998, p. 2952.
  2. Tranchefort 1987, p. 835.
  3. a b et c Sacre 1998, p. 2953.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]